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    Welt und Begehren als Nicht-Objekte sozialer Konstruktion

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    "Wenn man der Frage nach dem VerhĂ€ltnis einer Wissenschaft des Sozialen zu einer Analytik des Existierens (als einer philosophischen Freilegung der Strukturen des Sich- und Fremdgegebenseins) nachgeht, bekommt die Tatsache der Existenz im Sozialen oder in der sozialen Kommunikation von zwei eigentĂŒmlichen Objekten eine entscheidende Relevanz. Es sind Objekte, die nicht wie alle anderen sozial konstruiert werden. Die SozialitĂ€t berĂŒhrt sie stĂ€ndig, sie kommen in ihr vor, und zwar in maßgebenden ZusammenhĂ€ngen ihrer Synthesen, sie werden selbstverstĂ€ndlich in ihr auch konstruiert wie alles, worĂŒber man spricht; jedoch markieren sie BrĂŒche innerhalb der Kommunikation, ĂŒber die eine sozial nicht festhaltbare, aushandelbare, wechselhafter VerstĂ€ndigung fĂ€hige Substanz in das Soziale einbricht. Sie stellen Grenzen der universalen Sozietalisierung aller denkbaren SinnentwĂŒrfe dar. Diese Objekte sind das Da-sein (die Welt) und das Sexuiert-sein (das Begehren und seine Affektsubstanz). Beide Objekte stellen Probleme dar, die sich nicht auf die Seite einer wie auch immer gearteten herĂŒber ziehen lassen. Sie bleiben in ihrem Kern aller vergemeinschafteten Behandlung entzogen. Ihre Sonderung und die Theamtisierung der Form ihrer ProblematizitĂ€t sind Anlass, Begrifflichkeit und Problematik der sozialen Konstruktion aller SinnentwĂŒrfe neu zu bedenken. Der Augenmerk muss dabei zentral auf folgendes gerichtet sein: auf die Objekte selbst, ihre substanzhafte (Vor)Gegebenheit (d.i. die Quellen ihrer PrĂ€sentation), ihre Art, in die soziale Sinnpoiese einzudringen, die geschichtlichen Wandlungen ihrer PrĂ€sentation (bis hin zu einer Selbstevidenz ihrer Jemeinigkeit), ihre Verankerung in einer vestigialen Struktur der Körperlichkeit, den Horizont einer möglichen HinfĂ€lligkeit mancher Momente an ihnen, die Möglichkeit der Neubildung eines Horizonts jenseits ihrer." (Autorenreferat

    Peter Sloterdijk, SphÀren I : Blasen [SphÚres I : Bulles] SphÀren II : Globen [SphÚres II : Globes], Frankfurt, Suhrkamp, 1999 (2e édition 2001)

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    Clam Jean. Peter Sloterdijk, SphÀren I : Blasen [SphÚres I : Bulles] SphÀren II : Globen [SphÚres II : Globes], Frankfurt, Suhrkamp, 1999 (2e édition 2001). In: Revue des sciences sociales, N°30, 2003. Les cicatrices de la mémoire. pp. 202-205

    À l’extrĂȘme de la dĂ©matĂ©rialisation : la ïŹnance et sa clĂŽture autorĂ©fĂ©rentielle

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    DYNAMIQUE DU MÉDIUM ET LOGIQUE DE L’ACTION L’ensemble des Ă©tudes qui prĂ©cĂšdent nous ont conduit Ă  explorer diffĂ©rents domaines d’échange et de circulation de valeurs. Elles nous ont introduits Ă  la reconnaissance de la structure des objets que ces valeurs investissent. Toutes ont convergĂ© vers un constat de ïŹ‚uidiïŹcation et de dĂ©matĂ©rialisation de ces objets. Les proïŹls de cette dĂ©matĂ©rialisation se sont agrĂ©gĂ©s dans des trajectoires dont le moteur vĂ©ritable s’est rĂ©vĂ©lĂ© ĂȘtre la mĂ©dialisation ..

    Dieter Wellershoff, Der verstörte Eros. Zur Literatur des Begehrens [Eros troublé. Autour de la littérature du désir], Köln, Kiepenheuer und Witsch, 2001

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    Clam Jean. Dieter Wellershoff, Der verstörte Eros. Zur Literatur des Begehrens [Eros troublé. Autour de la littérature du désir], Köln, Kiepenheuer und Witsch, 2001. In: Revue des sciences sociales, N°30, 2003. Les cicatrices de la mémoire. pp. 206-207

    Qu’est-ce qu’un bien public ? Une enquĂȘte sur le sens et l’ampleur d’une socialisation de l’utilitĂ©

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    Nos sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes sont Ă  diffĂ©rents degrĂ©s engagĂ©es dans des processus de restructuration de leurs Ă©conomies, imposĂ©s par les graves dĂ©sĂ©quilibres de leurs budgets sociaux et la remise en question de leurs positions sur les marchĂ©s mondiaux. Ces processus impliquent pour la plupart d’entre elles des mesures de dislocation d’actifs Ă©conomiques tenus par l’État et leur retour Ă  l’économie privĂ©e. La privatisation d’entreprises publiques, la dĂ©rĂ©gulation de secteurs de plus en plus nombre..

    Qu’est-ce qu’un bien ? Une enquĂȘte sur les Ă©tapes d’une dĂ©matĂ©rialisation de la communication

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    LA MATÉRIALITÉ DANS LA TRADITION JURIDIQUE : LES « CHOSES » DU « DROIT RÉEL » Les difficultĂ©s persistantes dans la saisie conceptuelle de l’immatĂ©riel et la position des problĂšmes liĂ©s Ă  son maniement sont essentiellement dues Ă  l’extrĂȘme confusion des reprĂ©sentations dont on part. L’immatĂ©riel est un objet ou une qualitĂ© objective que l’on pourrait dire transversale : elle traverse, avec un impact grandissant, la majoritĂ© des domaines de la pratique et de la thĂ©orie, et les tentatives rĂ©gion..

    Introduction

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    Un schĂ©matisme invĂ©tĂ©rĂ© subdivise le champ des rapports allant du sujet, pris Ă  part soi, vers ce qu’il trouve en-dehors de lui. Il y a ainsi une gĂ©nĂ©ralitĂ© de choses Ă  laquelle il peut se rapporter comme Ă  des objets inertes, susceptibles d’ĂȘtres saisis, appropriĂ©s, utilisĂ©s, usĂ©s, restaurĂ©s ou anĂ©antis. Il y a par ailleurs une gĂ©nĂ©ralitĂ© de personnes qui sont comme homologues Ă  ce sujet et qui se soustraient Ă  son emprise et sa disposition, pour assujettir de leur cĂŽtĂ© une multitude de chos..

    Trajectoires de l’immatĂ©riel

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    L’ouvrage est articulĂ© autour de deux pĂŽles thĂ©matiques : les biens et l’argent. Il s’agit de rendre compte des processus de constitution de la valeur et d’observer surtout la dĂ©matĂ©rialisation qui y est de plus en plus intensĂ©ment Ă  l’Ɠuvre. Le dĂ©part est pris dans un questionnement sur ce qu’est un bien (en soi, privĂ©, public) pour aller vers ce qui en devient l’expression la plus gĂ©nĂ©rale et la mesure la plus mobile : l’argent. La gĂ©nĂ©ralisation de la valorisation monĂ©taire fluidifie les c..

    Trajectoires de l’immatĂ©riel

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    L’ouvrage est articulĂ© autour de deux pĂŽles thĂ©matiques : les biens et l’argent. Il s’agit de rendre compte des processus de constitution de la valeur et d’observer surtout la dĂ©matĂ©rialisation qui y est de plus en plus intensĂ©ment Ă  l’Ɠuvre. Le dĂ©part est pris dans un questionnement sur ce qu’est un bien (en soi, privĂ©, public) pour aller vers ce qui en devient l’expression la plus gĂ©nĂ©rale et la mesure la plus mobile : l’argent. La gĂ©nĂ©ralisation de la valorisation monĂ©taire fluidifie les choses, efface les distinctions traditionnelles entre types de biens et surtout accompagne un processus de socialisation de l’utilitĂ© qui transforme le sens et la portĂ©e de l’avoir Ă  soi des choses. La valeur aura sa vie dans la circulation et sa possession s’exprimera comme participation Ă  la fluctuation d’un mĂ©dium. Ces constats provoquent parfois le recours Ă  des thĂ©ories “ fortes ” de la valorisation, capables de ramener Ă  des visions plus intuitives : cependant, envie et dĂ©sir mimĂ©tique ont beau ĂȘtre Ă  la racine du valoir, les dynamiques de l’échange monĂ©taire et surtout la centralisation du partage du produit social comme produit monĂ©taire ouvrent des problĂ©matiques que l’intuition anthropologique ne suffit plus d’éclairer. Enfin, l’étude des marchĂ©s financiers offre, Ă  l’extrĂȘme de la dĂ©matĂ©rialisation, une illustration des perplexitĂ©s que rencontre toute tentative de briser la clĂŽture sur eux-mĂȘmes des processus calculatoires du mĂ©dium financier. Les tentatives d’y importer des normes semblent vouĂ©es Ă  l’échec
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