114 research outputs found

    The Paradox of a Freedom of Thinking without a Freedom of Action in the State

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    El Tratado teológico-político de Spinoza supone un potente alegato por la libertad de pensamiento y de expresión. Pero el filósofo afirma, por otra parte, que nadie tiene por completo el derecho de actuar según sus deseos y a su arbitrio, pues hay que obedecer incondicionalmente las leyes, incluso las más absurdas. ¿Se trata de una paradoja? ¿Es posible separar con claridad en la vida política los ámbitos de la libertad de expresión y de la libertad de acción? ¿Es posible establecer con precisión los límites de la libertad de acción? Al abordar estas cuestiones, el artículo nos recuerda un texto de Spinoza, en el que, utilizando el ejemplo de Ulises con las sirenas, se indica que obedecer no es necesariamente cumplir las órdenes. No se trata de desobediencia civil ni de un derecho a la rebelión, sino del derecho a la obediencia perfecta: libertad de acción de acuerdo con una constitución verdaderamente común.The Spinoza’s Theological-Political Treatise is a powerful defense of the freedoms of thought and expression. But the philosopher says, moreover, that no one is completely entitled to act according to their wishes and at its discretion, because everybody must unconditionally obey the laws, even the most absurd. Is it a paradox? Is it possible to separate clearly the fields of the freedom of expression and the freedom of action in political life? Is it possible to establish with precision the limits of freedom of action? To address this matter, the article reminds us a text of Spinoza, who, using the example of Ulysses with sirens, points out that obeying is not necessarily to fulfill the orders. It is not a matter of civil disobedience or of a right to rebellion, but of the right to a perfect obedience: a freedom of action in accordance with a truly common Constitution

    Avant-propos

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    Fidèle à l’esprit du premier, ce second volume comporte une sélection d’articles de doctorants reflétant la richesse et la diversité des recherches au sein de l’École doctorale de philosophie, et une rubrique Varia constituée par des textes de chercheurs confirmés. Les contributions des doctorants sont exposées selon l’ordre alphabétique, car elles n’ont pas été choisies en fonction de leur unité thématique, mais de l’excellence de leur propos. Elles concernent aussi bien la théorie de la con..

    Présentation

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    « Philon : La connaissance que j’ai de toi(ô Sophie) engendre en moi amour et désir ».Léon Hébreu, Dialogues d’amour, I L’École Doctorale de Philosophie de l’Université de Paris I est la seule en France qui soit entièrement et spécifiquement une École Doctorale de Philosophie. À cette École unique, il fallait une revue pour refléter son rayonnement et faire connaître les travaux de toutes ses composantes dans les divers domaines de l’histoire de la philosophie ancienne et moderne, de la philo..

    La Fragrance et le Musique, ou l’Invention d’un Art « Sonolfactif »

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    In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content: "Souvent, l’art des parfums emprunte ses images, voire ses concepts à la musique pour exprimer sa temporalité évanescente et invisible. La création de parfums se présente comme une composition rythmée de notes olfactives : notes de tête, plus légères et volatiles, à la manière de croches aromatiques, comme les agrumes ou les menthes ; notes de cœur, florales et épicées, de plus longue durée ; notes de fond, plus lourdes et persistantes, comme un refrain musqué ou boisé. Faute d’un vocabulaire olfactif riche et développé, la description des fragrances puise elle aussi ses expressions dans un registre musical et s’appuie sur des analogies et des correspondances poétiques nourries par le symbolisme de Baudelaire. L’auteur des Fleurs du mal n’hésite pas à parler de parfums « doux comme les hautbois1 » et à mêler les « parfums des verts tamariniers » au chant des mariniers. » Dans La chevelure, son esprit qui se baigne dans cette forêt aromatique répond à ceux qui « voguent sur la musique ».

    Pourquoi parler d'union corps/esprit chez Spinoza?

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    L’article examine les raisons pour lesquelles Spinoza parle d’union corps/esprit au lieu de parler d’unité. En effet, selon l’Éthique II XXI, scolie « l’esprit et le corps, c’est un seul et même individu que l’on conçoit tantôt sous l’attribut de la pensée, tantôt sous celui de l’étendue ». Le terme « union » sous-entend la conjonction de deux choses et semble paradoxal puisque que l’on a affaire à un seul et même individu. Cela implique par conséquent d’analyser d’abord  la nouvelle signification de l’union psychophysique, puis de montrer la persistance d’un sens classique de l’union concernant non pas tant le rapport intermodal entre le corps et esprit que le rapport intramodal entre leurs parties

    Deleuze e sua leitura conjunta de Espinosa e de Nietzsche

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    Este artigo afirma que as interpretações de Deleuze acerca de Nietzsche e Espinosa são influenciadas cada uma por sua leitura do outro filósofo. Essa afirmação é explorada por meio das principais questões do corpo e da vontade de potência. Embora a respeito do corpo, a leitura de Espinosa de Deleuze seja matizada por Nietzsche em sua leitura da vontade de potência, é antes Espinosa que filtra sua leitura de Nietzsche. Em última análise, pode-se dizer que a maneira de Deleuze de ler Nietzsche em diálogo com Espinosa obedece a uma ontologia da potência

    Table ronde autour du livre d’André Charrak : Contingence et nécessité des lois de la nature au XVIIIe siècle. La philosophie seconde des Lumières

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    Table ronde autour du livre d’André Charrak (Contingence et nécessité des lois de la nature au XVIIIe siècle. La philosophie seconde des Lumières, Paris, Vrin, 2006), organisée le lundi 5 mars 2007 en Sorbonne, avec la participation de Chantal Jaquet, André Charrak, Fabien Chareix et Pierre‑François Moreau

    La Fortitude cachée

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    À la servitude s’oppose la « fortitude » (fortitudo), cette force d’âme qui mène à la béatitude et contrarie les affects tristes. Elle regroupe sous sa juridiction « toutes les actions qui suivent des affects se rapportant à l’esprit en tant qu’il comprend ». La fortitude témoigne d’abord de la vertu de l’intellect et se définit avant tout par référence à l’attribut pensée, puisqu’elle englobe l’ensemble des actions nées d’affects liés à l’esprit en tant qu’il comprend. Spinoza divise la fort..

    Ad captum vulgi. Parler ou écrire selon la compréhension du vulgaire

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    Dans le Traité de la réforme de l’entendement, Spinoza énonce trois règles de vie qui définissent la conduite à suivre pendant la recherche du bien souverain dont la découverte et la possession procurent une joie continue et suprême : « I. Mettre nos paroles à la portée du vulgaire (ad captum vulgi loqui) et faire d’après sa manière de voir tout ce qui ne nous empêchera pas d’atteindre notre but : nous avons beaucoup à gagner avec lui pourvu qu’autant qu’il se pourra, nous déférions à sa mani..
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