27 research outputs found
Clostridium perfringens Epsilon Toxin Targets Granule Cells in the Mouse Cerebellum and Stimulates Glutamate Release
Epsilon toxin (ET) produced by C. perfringens types B and D is a highly potent pore-forming toxin. ET-intoxicated animals express severe neurological disorders that are thought to result from the formation of vasogenic brain edemas and indirect neuronal excitotoxicity. The cerebellum is a predilection site for ET damage. ET has been proposed to bind to glial cells such as astrocytes and oligodendrocytes. However, the possibility that ET binds and attacks the neurons remains an open question. Using specific anti-ET mouse polyclonal antibodies and mouse brain slices preincubated with ET, we found that several brain structures were labeled, the cerebellum being a prominent one. In cerebellar slices, we analyzed the co-staining of ET with specific cell markers, and found that ET binds to the cell body of granule cells, oligodendrocytes, but not astrocytes or nerve endings. Identification of granule cells as neuronal ET targets was confirmed by the observation that ET induced intracellular Ca2+ rises and glutamate release in primary cultures of granule cells. In cultured cerebellar slices, whole cell patch-clamp recordings of synaptic currents in Purkinje cells revealed that ET greatly stimulates both spontaneous excitatory and inhibitory activities. However, pharmacological dissection of these effects indicated that they were only a result of an increased granule cell firing activity and did not involve a direct action of the toxin on glutamatergic nerve terminals or inhibitory interneurons. Patch-clamp recordings of granule cell somata showed that ET causes a decrease in neuronal membrane resistance associated with pore-opening and depolarization of the neuronal membrane, which subsequently lead to the firing of the neuronal network and stimulation of glutamate release. This work demonstrates that a subset of neurons can be directly targeted by ET, suggesting that part of ET-induced neuronal damage observed in neuronal tissue is due to a direct effect of ET on neurons
The intelligibility of the psychological trauma : the relevance of the phenomenological approach
La phénoménologie se consacre à l’apparaître de ce qui n’apparaît pas, enjeu de son application à la psychopathologie, préalable de toute thérapie, dans la perspective du Comprendre de ses précurseurs. La psychotraumatologie, domaine de la présente recherche, ne peut se contenter des explications et des représentations a priori, et pose la question de la rencontre, en raison de l’identité de situation de la possibilité victimaire. Cette rencontre ne peut se saisir, sans perdre de vue sa dimension d’énigme, qui est la garantie de son renouvellement nécessaire à la relation thérapeutique. Cette énigme, l’autre y participe, avec ce qu’il vit, sa chair, son style, son langage, et ne saurait être substituée par une dynamique de la pulsion, une recognition pure d’un corps-machine à information, un assemblage d’objets tout faits, avant d’en replacer la signification dans le courant de l’existence. Les victimes présentent en commun, cette paralysie de la vie, cette sècheresse des terres arides où se produit un commerce exclusif avec soi-même ; ce travail en évoque les parcours, dans la clinique quotidienne et ses rapports à la créativité. C’est là , la pertinence de la phénoménologie qui est philosophie, pour promouvoir le retour à l’être plus qu’au sujet, et se détacher des pensées dualistes, en peine dans leurs prolongements théoriques et pédagogiques. La victime, par le possible surgissement de sa chair, de son altérité, de son récit, au sens de Merleau-Ponty, Levinas et Ricoeur, recèle une phénoménalité en attente, contre les apparences, loin de toute complétude d’explications qui n’en sont pas.Phenomenology studies the process of appearing of what does not appear, stake in applying to psychopathology, precondition to any therapy, according to the methods of understanding, elaborated by the figures of phenomenological thinking. Psychotraumatology, here the proper field of research, cannot manage only with a priorical representations and explanations, and must settle the issue of encounter, because falling as a victim remains everybody’s identical possibility, and refers to everyone’s situation in front of this possibility. This encounter cannot be apprehended as a mere matter of fact, without loosing sight of its essentially enigmatical dimension, in order to renew and forward the relation with the therapist. Part of this enigma are the other living experiences, flesh, style, linguistic expressions, and creativity, and they could be replaced neither by pulsionary dynamics, nor by a cognitive theorization based on the conception of body as a mere information-machine : i.e., by a system of ready-made objects and objective events – instead of setting back their meaning within the stream of the person’s lived-through existence. There is the point of appealing to phenomenology : to come back to being rather than to subjectivity ; and so, to leave aside all the dualistic schemes of thought, that cannot manage properly on theoretical and pedagogical ground. The suffering person, through the eventual coming forth of its flesh, of its alterity, and of its told story – as these concepts occur in the context of Merleau-Ponty’s, Levinas’ and Ricoeur’s phenomenological analyses – is full of a phenomenality, waiting for its manifestation, against every expectation, and very far from being sufficiently clarified by the so-called causal « explanations »
L' alexithmie [i.e. l'alexithymie] comme facteur de risque de la tentative de suicide et de récidive suicidaire (étude sur une population de patients suicidants aux urgences)
NICE-BU Médecine Odontologie (060882102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
Cognition et fonctionnement psychosocial du sujet bipolaire
NICE-BU Médecine Odontologie (060882102) / SudocSudocFranceF
Problématique de la pédophilie
NICE-BU Médecine Odontologie (060882102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
Evaluation de la dangerosité dans le cadre de la mesure d'hospitalisation d'office (à propos d'une étude clinique sur 30 patients)
NICE-BU Médecine Odontologie (060882102) / SudocSudocFranceF
Démoralisation et dépression au cours de la schizophrénie (état des lieux, caractéristiques cliniques et inter-relations)
Ladépression est difficile à diagnostiquer chez les patients schizophrènes alors qu il s agit d une pathologie fréquente au sein de cette population. Ces difficultés diagnostiques sont le fait de facteurs multiples: confusion avec les symptômes déficitaires ou extrapyramidaux, manque de spécificité des critères diagnostiques, rareté d utilisation d instruments de mesure spécifiques en pratique courante et absence de recommandations de prise en charge. Plus que d authentiques épisodes dépressifs majeurs, la pratique clinique montre souvent un tableau de tristesse de l humeur assez aspécifique. La question de la dépression dans la schizophrénie est importante puisque retrouvée comme motif de suicide dans 50% des cas. Et pourtant nous constatons qu elle est mal prise en charge, du fait des motifs invoqués précédemment, ce qui participe sans doute au fait qu à ce jour les schizophrènes sont les patients qui se suicident le plus. Nos recherches sur la compréhension de ces états de tristesse de l humeur nous ont conduites à la notion de démoralisation. C est un concept ancien, surtout exploré dans le contexte de pathologies chroniques très invalidantes tel que l oncologie ou la médecine palliative. Elle nous est apparue pertinente puisque l expression clinique la plus évidente en est la dysphorie souvent prise à tort pour de la dépression. La marque spécifique de la démoralisation relève d une incapacité à faire face aux évènements de vie, d origine multifactorielle, dont le fondement est un sentiment d incompétence subjective prolongé altérant une estime de soi déjà fragile. Ce qui conduit l individu à ne plus être en mesure d envisager une possibilité d avenir, ce que les auteurs ont appelé une perte de sens et de but de la vie. Le risque majeur de la sévérité et/ou de la chronicité de la démoralisation est le risque suicidaire. Serait-il donc possible d envisager la démoralisation comme une entité clinique indépendante, proche de la dépression d un point de vue psychopathologique, pertinente dans la schizophrénie et impliquée dans la détresse perçue de ces patients ainsi que dans le risque suicidaire? Pour vérifier cette hypothèse, nous avons mesuré chez des patients schizophrènes stabilisés, à l aide d échelles spécifiques, le niveau de démoralisation, de dépression, de désespoir, et nous les avons confrontés à différents paramètres dont les antécédents de tentative de suicide. Résultats: plus de 16% de notre échantillon est sévèrement démoralisé; la sévérité de la démoralisation est corrélée de façon significative à l intensité des symptômes positifs, à la dépression, à l intensité du désespoir, à la suicidalité ainsi qu à la faiblesse de l estime de soi. Ce qui fait de la démoralisation est concept opérationnel et pertinent au cours de la schizophrénie, lié au processus schizophrénique et dépressif, impliqué dans le risque suicidaire. Elle représenterait donc un enjeu d importance dans la prise en charge de la schizophrénie et plus précisément dans la prévention de la rechute psychotique et du risque suicidaire.NICE-BU Médecine Odontologie (060882102) / SudocSudocFranceF
Facteurs psycho-sociaux et théorie interpersonnelle du suicide dans la crise suicidaire
NICE-BU Médecine Odontologie (060882102) / SudocSudocFranceF
Etude des mécanismes psychopatologiques de la sensitivité
NICE-BU Médecine Odontologie (060882102) / SudocSudocFranceF
Residues essential for Panton-Valentine leukocidin S component binding to its cell receptor suggest both plasticity and adaptability in its interaction surface.
Panton-Valentine leukocidin (PVL), a bicomponent staphylococcal leukotoxin, is involved in the poor prognosis of necrotizing pneumonia. The present study aimed to elucidate the binding mechanism of PVL and in particular its cell-binding domain. The class S component of PVL, LukS-PV, is known to ensure cell targeting and exhibits the highest affinity for the neutrophil membrane (Kd∼10(-10) M) compared to the class F component of PVL, LukF-PV (Kd∼10(-9) M). Alanine scanning mutagenesis was used to identify the residues involved in LukS-PV binding to the neutrophil surface. Nineteen single alanine mutations were performed in the rim domain previously described as implicated in cell membrane interactions. Positions were chosen in order to replace polar or exposed charged residues and according to conservation between leukotoxin class S components. Characterization studies enabled to identify a cluster of residues essential for LukS-PV binding, localized on two loops of the rim domain. The mutations R73A, Y184A, T244A, H245A and Y250A led to dramatically reduced binding affinities for both human leukocytes and undifferentiated U937 cells expressing the C5a receptor. The three-dimensional structure of five of the mutants was determined using X-ray crystallography. Structure analysis identified residues Y184 and Y250 as crucial in providing structural flexibility in the receptor-binding domain of LukS-PV