Differentiation and gene flow among island and mainland populations of the true armyworm, Pseudaletia unipuncta (Haworth) (Lepidoptera: Noctuidae)

Copyright © 2003, NRC Canada. Reproduced by permission.The genetic structure of populations of the true armyworm, Pseudaletia unipuncta (Haworth) (Lepidoptera: Noctuidae), in the Azores archipelago was studied using polyacrylamide-gel electrophoresis. Four enzyme systems (aldehyde oxidase, esterase, phosphoglucomutase, and phosphoglucose isomerase) were examined in six populations from islands in the Azores (Santa Maria, São Miguel, Terceira, Pico, Faial, Flores) and compared with those from populations from mainland Portugal and Canada. The North American and European populations are not clearly separated from the Azorean ones. Similarly, studies of different enzyme systems (aldehyde oxidase, esterase, malic enzyme, sorbitol dehydrogenase, manose-6-phosphate isomerase, and phosphoglucomutase) over 2 years (1997 and 1998) at different times of the year (spring, summer, and autumn) and at three different altitudes (0, 250, and 500 m above sea level) on three different islands (Santa Maria, São Miguel, and Faial) uncovered no distinct differences. These results, obtained from classically used loci, suggest that there is still some gene flow between sites or that island populations have not been isolated for sufficient time to have diverged from founder populations.RÉSUMÉ: La structure génétique des populations açoriennes de la légionnaire uniponctuée Pseudaletia unipuncta (Haworth) (Lepidoptera : Noctuidae), a été étudiée à l'aide d'enzymes séparées par électrophorèse sur gel de polyacrylamide. Quatre systèmes enzymatiques (aldéhyde oxydase, estérase, phosphoglucomutase et phosphoglucose isomerase) ont été analyses chez six populations des Açores (îles de Santa Maria, São Miguel, Terceira, Pico, Faial et Flores) et chez des populations portugaise et canadienne. Les populations européenne et américaine ne sont pas nettement séparées des populations açoriennes. De la même manière, l'étude de six systèmes enzymatiques (aldéhyde oxydases, estérase, enzymes maliques, sorbitol déshydrogénases, manose-6-phosphate isomérases et phosphoglucomutases) durant deux années (1997 et 1998), à différentes périodes de l'année (printemps, été et automne) et à trois altitudes différentes (0, 250 et 500 m) sur trois lies (Santa Maria, São Miguel et Faial) n'a pas dévoilé de divergences évidentes, Ces résultats obtenu à partir de locus classiquement utilisés et en nombre suffisant, suggèrent qu' il subsiste un certain flux génique entre les populations étudiées, et (ou) que les populations insulaires sont isolées depuis trop peu de temps pour avoir pu diverger des populations fondatrices