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    Effet Du Traitement Pr�Ventif Intermittent (Tpi) De La Femme Enceinte à La Sulfadoxine-Pyrim�Thamine (Sp) Sur Le Poids De Naissance Des Enfants Dans Un Milieu à R�Sistance éLev�E Du Plasmodium Falciparum à La Sp à L’Est De La R�Publique D�Mocratique Du Congo (Rdc)

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    Objective: to assess the effect of intermittent preventive treatment with sulfadoxine-pyrimethamine (IPTp-SP) on birth weight in a region of DRC with a high level of drug resistance. Methods: data collected in 1998-99 and 2007 (after increase of SP resistance) from infants and mothers under IPTp-SP and those collected in 1998-99 from infants and mothers receiving chloroquine were retrospectively analyzed by multiple and logistic regression models including the different groups of treatment and potential confounding factors. Results: the mean weight of infants born from mother under IPTp-SP was higher than that in infants whose mothers had received chloroquine as well in 1998-99 as in 2007. Adjusted mean birth weight differences were respectively +70.2g (SE=21.2; P=0.003) and +53.9 g (SE=26.1; P=0.027). Lower risk of low birth weight were also observed in the IPTp-SP groups [adjusted OR: 0.75 (IC95%:0.55 - 1.02) and 0.58 (0.38 – 0.88)] in 1998-99 and at 2007 respectively. Conclusion: considering that no alternatives are currently available, even when the level of SP resistance is as high as 60% as observed in Rutshuru, its use for the IPT in pregnant woman remains effective when compared to the prophylaxis with chloroquine used in the same region at the end of nineties.Objectif : Evaluer l’effet du TPI à la SP sur le poids de naissance des nouveau-nés dans une région de la RDC avec une proportion élevée d’échecs thérapeutiques à la SP. Méthodes : une analyse rétrospective comparant le poids de naissance d’enfants nés de mères sous TPI à la SP en 2007 (après mise en évidence d’une résistance importante à la SP) et ceux sous le même traitement en 1998 et 1999 à celui des enfants nés de mères sous prophylaxie à la chloroquine en 1998 et 1999 a été réalisée à l’aide de modèles de régression multiple et logistique incluant les différents groupes de traitement ainsi que les confondants potentiels. Résultats : Le poids moyen des enfants de mères sous SP (en 1998 – 1999 et en 2007) était supérieur à celui des enfants des mères sous chloroquine et après régression multiple, on observe un gain pondéral moyen respectivement de 70,2g (ES=21,2 ; P=0,003) et 53,9 g (ES=26,1 ; P=0,027) en 1998 – 1999 et 2007 par rapport aux enfants des mères sous chloroquine. Après ajustement, on observe une réduction du risque de PPN dans les groupes sous SP, en 2007 0,58 (0,38 - 0,88) et en 1998 – 1999 0,75 (0.55 - 1.02) par rapport au groupe sous chloroquine. Conclusion : En l’absence d’une alternative fiable, même dans les régions à résistance élevée à la SP comme RUTSHURU (Echec thérapeutique à 60,6%), son utilisation pour le TPI de la femme enceinte reste efficace si on le compare à la prophylaxie par la chloroquine dans cette région à la fin des années 90
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