9 research outputs found

    Descriptive study of 2722 upper gastrointestinal endoscopy at the Military Hospital of Cotonou : Inflammation in women, ulcers and tumours in men

    No full text
    Le but de cette étude est d'établir chez des patients admis pour une oeso-gastro-duodénoscopie diagnostique, la nature, l'importance, et les raisons des différences observées entre hommes et femmes. Tous les patients reçus dans l'unité d'endoscopie digestive de l'Hôpital d'Instruction des Armées de Cotonou ont été inclus dans l'étude qui s'est déroulée de juin 2001 à juin 2003. Pour chaque patient, étaient recueillis les caractéristiques socio-démographiques, les motifs de réalisation de l'EOGD, les types de lésions trouvées en fonction de la topographie. Les résultats étaient consignés sur la feuille de compte rendu standardisée. L'analyse des données a été réalisée à l'aide du logiciel Epi Info 6 Fr. Deux mille sept cent vingt-deux patients, dont 1396 hommes, ont été examinés au cours de cette période. Les épigastralgies sont le motif de consultation le plus fréquent chez les femmes alors que les hémorragies digestives semblent prédominer chez les hommes. L'endoscopie haute a été considérée comme normale chez 64 femmes et 49 hommes (p=0,2). Au niveau de l'oesophage, les ulcères, les candidoses et les varices oesophagiennes semblent prédominer dans le sexe masculin. Le sex ratio H/F est respectivement de 2,33,1,71 et 2,40. Au niveau de l'estomac, les lésions ulcérées, tumorales et celles liées à l'hypertension portale semblent prédominer chez les sujets de sexe masculin. Les atteintes inflammatoires congestives prédominent chez les sujets de sexe féminin. La stase salivaire semblait plus souvent notée chez les hommes que chez les femmes (p= 0,03). Au niveau du duodénum, les lésions duodénales qu'elles soient inflammatoires ou ulcéreuses, sont plus souvent fréquentes chez les hommes. La prédominance des lésions inflammatoires oesophagiennes gastriques chez les patients de sexe féminin, et celle des ulcères et des tumeurs chez les sujets de sexe masculin sont conformes aux données connues. Au Bénin, la consommation des anti-inflammatoires non stéroïdiens et de l'alcool peut favoriser la survenue de telles lésions. Toutefois, notre étude descriptive n'a pas permis de trouver de cause à ces différences en fonction du sexe

    Evaluation non invasive de la fibrose hépatique chez les patients co-infectés VIH-VHB à Cotonou (Bénin)

    No full text
    But : Le but de la présente étude est de d’évaluer la fibrose hépatique grâce aux marqueurs biologiques chez les Co-infectés VIH/VHB, et de faire ressortir la concordance entre ces tests chez les co-infectés VIH VHB.Matériels et méthodes : Cette étude transversale a eu lieu au Centre de traitement ambulatoire du Centre National Hospitalier et Universitaire de Cotonou (Bénin). Etaient inclus tous les patients âgés de plus de 15 ans, suivis et sous traitement antirétroviral depuis au moins 12 mois. Les aminotransférases (Asat, Alat) le taux de plaquettes sont les paramètres biologiques utilisés pour déterminer trois scores que sont : Rapport ASAT/ALAT (RAA), APRI, Le FiB4. Les analyses statistiques ont été faites avec Epi info 3.5.1.Résultats : Vingt trois patients 23 (11,21%) étaient AgHBs+ et ont fait objet d’évaluation de la fibrose. Le RAA nous a permis d’établir une FCS chez 65,21% des patients, les scores APRI chez 8,6% des patients, de même que le FiB4. Les trois tests sont concordants dans 21,73% des cas.Conclusion Le score APRI et FiB4 sont plus concordants dans l’évaluation de la fibrose chez les hépatitiques chroniques B. Il serait judicieux de les coupler avec le Fibroscan afin d’éviter le plus souvent la PBH.Mots clés : Marqueurs non invasifs, Co-infection VIH-VHB, Bénin
    corecore