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    BILAN DES ACTIONS DU PLAN MIGRATEURS CONCERNANT L’ALOSE FEINTE (ALOSA FALLAX RHODANENSIS) SUR LE BASSIN RHÔNE-MÉDITERRANÉE-CORSE.

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    La mise en place du premier volet du plan migrateurs Rhône-Méditerranée a nécessité tout un ensemble de travaux d’aménagement et d’ingénierie pour améliorer la libre circulation des poissons dans la zone concernée. Cet ensemble d’interventions a été accompagné d’études pour suivre ou optimiser les travaux d’aménagement, ainsi que de mesures réglementaires. Sur le Rhône et ses affluents, les trois écluses de navigation de Vallabrègues, d’Avignon et de Caderousse ont été aménagées pour permettre la réalisation d’éclusées réservées spécialement au passage des poissons tandis que de nombreux seuils ont été modifiés ou équipés pour favoriser leur franchissement par les aloses. L’ensemble des études a permis d’abord d’améliorer les connaissances sur la taxinomie, la biologie et l’écologie de l’alose feinte du Rhône. Les résultats ont ainsi mis en évidence une sous-espèce endémique qui renforce l’intérêt d’un programme de restauration des stocks dans une optique de maintien de la biodiversité. Le suivi de la pêcherie amateur aux engins a permis de préciser la fenêtre optimale de migration des aloses, et les facteurs influant sur la remontée de reproduction des adultes. Les résultats des campagnes de comptages visuels et d’échosondage ont montré l’efficacité globale des éclusées à poissons en tant que système de franchissement de l’ouvrage. Seul le comptage visuel permettrait d’évaluer le nombre de poissons franchissant l’obstacle, tout en restant assujetti à des contraintes techniques et à des imprécisions inhérentes à cette technique. Enfin, l’étude récente de la pêche sportive par carnets de pêche s’avère particulièrement utile dans une analyse qualitative de l’extension de la zone colonisée par les aloses, qui a incontestablement augmenté ces sept dernières années. En 1998, un bilan scientifique des actions et études menées depuis 1991 a été réalisé pour amorcer la réflexion sur l’efficacité et l’orientation à donner au plan migrateurs pour compléter les objectifs prévus ainsi qu’optimiser et étendre le programme de restauration : - mettre en place un tableau de bord des indicateurs du potentiel « migrateurs », des actions de suivi et d’aménagement, afin d’améliorer la lisibilité du programme, A l’issue des sept années d’études et de travaux, l’objectif principal sur le Rhône est d’améliorer les connaissances d’un point de vue quantitatif mais également qualitatif avec l’évaluation du stock d’aloses et du flux migratoire sur le premier obstacle. Parallèlement, une extension du volet aloses du plan migrateurs aux autres bassins méditerranéens français a été engagée sur l’Aude, l’Hérault, le Vidourle, l’Argens et le Tavignano en Corse

    LE CONTRAT « RETOUR AUX SOURCES » SUR LE BASSIN RHÔNE-MÉDITERRANÉE-CORSE : BILAN ET PERSPECTIVES.

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    Sur le bassin Rhône-Méditerranée-Corse (RMC), le Contrat « Retour aux Sources » prévoyait des actions pour l'alose (Alosa fallax) sur l'Aude, sur l'Hérault et sur le Rhône, en aval de la confluence avec l'Ardèche, ainsi que sur le Gardon, son affluent de rive droite le plus aval. Sur l'Aude et l'Hérault, le Contrat « Retour aux Sources » a été mené par le Conseil Supérieur de la Pêche (CSP). Cinq obstacles ont été ou seront bientôt aménagés pour le passage des poissons migrateurs à la faveur de travaux de réfection ou d'opérations réglementaires qui ont souvent pris plusieurs années avant d'aboutir du fait du manque de mesures financières incitatives. Dans tous les cas, les voies de migration n'ont été rétablies que dans les portions les plus aval de ces cours d'eau. Sur le Bassin du Rhône, le Plan Migrateurs Rhône-Méditerranée, coordonné par l'association MRM, a été étendu à deux autres affluents de rive droite (Cèze et Ardèche) qui présentaient également de grandes potentialités selon les données historiques disponibles pour l'alose. L'objectif le plus amont de ce Plan qui a débuté en 1993, a été atteint puisque depuis 1998, les aloses peuvent remonter dans les Gorges de l'Ardèche grâce aux aménagements réalisés sur le Rhône (adaptation de trois écluses de navigation pour le franchissement des grands ouvrages hydroélectriques par cette espèce) et sur l'Ardèche (modification de deux seuils afin de les rendre franchissables et construction d'une passe à poissons). En revanche, sur le Gardon et la Cèze, le Plan Migrateurs a pris du retard puisqu'une seule passe à poissons a été réalisée sur les onze prévues. Cependant, une nouvelle passe sera bientôt construite sur le Gardon et trois projets sont actuellement à l'étude. Parallèlement aux aménagements, trois types d'études ont été réalisées, à savoir (1) des études préliminaires aux aménagements (repérage des frayères potentielles, définition du mode de fonctionnement des écluses de navigation), (2) des études de contrôle des résultats des aménagements réalisés, (3) des études scientifiques visant à mieux connaître les populations méditerranéennes d'aloses. Par ailleurs, des opérations de communication ont été menées en utilisant une exposition itinérante et divers documents (bandes dessinées, recueils de recettes, plaquettes, vidéo). Les objectifs de cette première partie du Contrat « Retour aux Sources » n'ont pas été totalement atteints, notamment sur le Rhône, comme l'a montré le récent bilan des actions entreprises de 1993 à 1998. Le prochain Plan Migrateurs sur le bassin RMC, qui sera vraisemblablement étendu à l'anguille, devrait pouvoir être plus évaluable puisque des objectifs plus précis (notamment d'ordre quantitatif), des stratégies d'aménagement et de communication adaptées au contexte socio-politique ainsi qu'une méthodologie de suivi des résultats des aménagements (en particulier, mise en place de stations de comptage et suivi halieutique) sont en cours d'élaboration

    BILAN DES ACTIONS DU PLAN MIGRATEURS CONCERNANT L’ALOSE FEINTE (ALOSA FALLAX RHODANENSIS) SUR LE BASSIN RHÔNE-MÉDITERRANÉE-CORSE.

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    La mise en place du premier volet du plan migrateurs Rhône-Méditerranée a nécessité tout un ensemble de travaux d’aménagement et d’ingénierie pour améliorer la libre circulation des poissons dans la zone concernée. Cet ensemble d’interventions a été accompagné d’études pour suivre ou optimiser les travaux d’aménagement, ainsi que de mesures réglementaires. Sur le Rhône et ses affluents, les trois écluses de navigation de Vallabrègues, d’Avignon et de Caderousse ont été aménagées pour permettre la réalisation d’éclusées réservées spécialement au passage des poissons tandis que de nombreux seuils ont été modifiés ou équipés pour favoriser leur franchissement par les aloses. L’ensemble des études a permis d’abord d’améliorer les connaissances sur la taxinomie, la biologie et l’écologie de l’alose feinte du Rhône. Les résultats ont ainsi mis en évidence une sous-espèce endémique qui renforce l’intérêt d’un programme de restauration des stocks dans une optique de maintien de la biodiversité. Le suivi de la pêcherie amateur aux engins a permis de préciser la fenêtre optimale de migration des aloses, et les facteurs influant sur la remontée de reproduction des adultes. Les résultats des campagnes de comptages visuels et d’échosondage ont montré l’efficacité globale des éclusées à poissons en tant que système de franchissement de l’ouvrage. Seul le comptage visuel permettrait d’évaluer le nombre de poissons franchissant l’obstacle, tout en restant assujetti à des contraintes techniques et à des imprécisions inhérentes à cette technique. Enfin, l’étude récente de la pêche sportive par carnets de pêche s’avère particulièrement utile dans une analyse qualitative de l’extension de la zone colonisée par les aloses, qui a incontestablement augmenté ces sept dernières années. En 1998, un bilan scientifique des actions et études menées depuis 1991 a été réalisé pour amorcer la réflexion sur l’efficacité et l’orientation à donner au plan migrateurs pour compléter les objectifs prévus ainsi qu’optimiser et étendre le programme de restauration : - mettre en place un tableau de bord des indicateurs du potentiel « migrateurs », des actions de suivi et d’aménagement, afin d’améliorer la lisibilité du programme, A l’issue des sept années d’études et de travaux, l’objectif principal sur le Rhône est d’améliorer les connaissances d’un point de vue quantitatif mais également qualitatif avec l’évaluation du stock d’aloses et du flux migratoire sur le premier obstacle. Parallèlement, une extension du volet aloses du plan migrateurs aux autres bassins méditerranéens français a été engagée sur l’Aude, l’Hérault, le Vidourle, l’Argens et le Tavignano en Corse

    Données récentes sur les caractéristiques morphologiques et biologiques de la population d'Alose feinte du Rhône (Alosa fallax rhodanensis Roule, 1924)

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    Les caractéristiques morphologiques et biologiques de la population actuelle d'Alose feinte du Rhône (Alosa fallax rhodanensis) sont présentées. Elles sont analysées à partir d'un lot de 1479 adultes capturés (pêche au filet) lors de leur migration anadrome au cours de trois années. Les critères morphologiques utilisés (notamment le nombre de branchiospines) et leur faible variabilité individuelle ne font apparaître qu'un seul taxon, identifié comme étant celui d'Alosa fallax rhodanensis. La longueur moyenne (Lf) est de 433 mm pour un poids moyen de 1115 g; avec un spectre d'âge s'étalant de 3 à 8 ans. Le rapport des sexes est en moyenne en faveur des femelles (mâles/femelles = 0,61). Celles-ci ont un âge moyen de remontée (AMR) plus élevé (5,24 ans) que celui des mâles (4,21 ans). A âge égal, les femelles montrent une plus forte croissance linéaire et pondérale que les mâles. L'âge moyen de première reproduction (AMPR) est plus faible que l'AMR et montre un phénomène d'itéroparité important ; il est plus élevé chez les femelles (4,00 ans) que chez les mâles (3,35 ans). Le nombre de reproductions antérieures varie de 1 à 5 et le pourcentage de poissons s'étant déjà reproduits au moins une fois est en moyenne de 48,6 %, mais est plus élevé chez les femelles. Il existe des différences inter-annuelles significatives pour la plupart des paramètres biologiques. Les résultats obtenus sont discutés et comparés à ceux de DOUCHEMENT (1981) en prenant en compte la part occupée par les méthodes d'échantillonnage dans la variabilité. D'une part, ils confirment certaines caractéristiques biologiques du genre Alosa et du taxon étudié et, d'autre part, ils suggèrent un possible changement de la stratégie démographique de l'Alose du Rhône en 20 ans
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