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    Programme d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture Sénégalaise (PRACAS) et dynamique des espaces agricoles sénégalais: Cas du bassin de l’Anambe

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    The PRACAS, which was designed as a part of the agricultural policy of the Emerging Senegal Plan (PSE) as the main tool for public policy planning in Senegal, was based on participatory and inclusive approach. It was initiated in 2014 by the Senegalese government with a view to increasing agricultural production and thus achieving national food self-sufficiency. This program has led to dynamics across the Anambe basin. The program, which is designed to implement annual irrigated dual crop, is a privileged area for this program to achieve food self-sufficiency, particularly in the upper Casamance. This study assesses the impacts of PRACAS on the agricultural environment of the Anambe basin. It is based on field surveys, interviews with resource persons (technicians, managers of hydraulics union and the economic interest group) but also an analysis of agricultural statistics collected from the agricultural and industrial development society of Senegal (SODAGRI). It is clear from this work that PRACAS, despite the persistence of food insecurity, has allowed the rehabilitation of the land area, the reception of agricultural equipment and the increase in areas and production of rice. These results prompted the State of Senegal to extend the SODAGRI intervention zone to the entire southern region of the country. Keywords: PRACAS, rural area dynamics, food insecurity, rice production, Anambe BassinLe Programme d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture Sénégalaise (PRACAS), conçu comme une déclinaison de la politique agricole du Plan Sénégal Émergent (PSE) principal outil de planification des politiques publiques sénégalaises, témoigne d’une rupture de par sa démarche participative et inclusive. Il a été initié en 2014 par le gouvernement sénégalais dans l’optique d’accroître les productions agricoles et par conséquent d’atteindre une autonomie alimentaire nationale. Ce programme a entraîné des dynamiques à l’échelle du bassin de l’Anambé. Ce dernier, aménagé dans une perspective de double culture irriguée annuelle, constitue un terrain privilégié de ce programme pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire, notamment en Haute Casamance. Cette étude évalue les impacts du PRACAS sur l’environnement agricole du bassin de l’Anambé. Elle s’appuie sur des enquêtes de terrain, des entretiens auprès de personnes ressources (techniciens, responsables d’Unions hydrauliques et de Groupement d’Intérêt Économique) mais également sur une analyse de statistiques agricoles collectées au niveau de la Société de Développement Agricole et Industriel du Sénégal (SODAGRI). Il ressort de ce travail que le PRACAS, malgré la persistance de l’insécurité alimentaire, a permis la réhabilitation du périmètre, la réception de matériel agricole et l’augmentation des superficies et des productions rizicoles dans la zone. Ces résultats ont incité l’État du Sénégal à étendre la zone d’intervention de la SODAGRI à toute la zone Sud du pays. Mots clés: PRACAS, dynamique des espaces ruraux, insécurité alimentaire, productions rizicoles, bassin de l’Anamb

    Vulnérabilités et stratégies d’adaptation des paysans face aux changements socio-environnementaux en Haute Casamance (Sud-Sénégal)

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    La sécurité alimentaire a toujours été le vœu des plus hautes autorités politiques sénégalaises. De l’indépendance à nos jours, différentes politiques agricoles ont été proposées pour satisfaire au moins la demande alimentaire du pays. La Haute Casamance constitue l’une des régions devant permettre l’atteinte de cet objectif. Toutefois, dans cette région, les perspectives de développement de l’agriculture sont très incertaines du fait de la conjonction de nombreux aléas pédoclimatiques, socio-économiques, technologiques, organisationnels et politiques qui empêchent encore de porter la production et la productivité agricoles à des niveaux satisfaisants. L’objectif de cette étude est d’analyser la vulnérabilité et l’adaptabilité des paysans face aux dynamiques socio-environnementales en Haute Casamance. L’ampleur des changements est mesurée grâce à une approche géographique globale et multi-scalaire, qui intègre à la fois des outils de la géomatique et des travaux de terrain (observations directes, enquêtes auprès de 441 ménages répartis dans 12 communes et analyse de perceptions). Cette approche a conduit à l’identification des facteurs de vulnérabilité qui tournent autour des obstacles pédoclimatiques, des contraintes politico-techniques et organisationnelles. Aussi, l’analyse des stratégies développées pour remédier à la baisse des productions agricoles a montré que la rotation et la jachère effectuées respectivement par 91 % et 38 % des producteurs, l’association culturale ainsi que les aménagements hydroagricoles sont les techniques culturales utilisées pour redresser l’agriculture.Food security is an old wish of the highest political authorities in Senegal. From independence to the present day, various agricultural policies have been proposed to satisfy at least the country’s food demand. The Upper Casamance is one of the regions which should enable this objective to be achieved. However, in this region the prospects for agricultural development are very uncertain due to the combination of many soil, socio-economic and technological hazards. The European Union is also committed to the development of the European Agricultural Area. The objective of this study is to analyse the vulnerability and adaptability of farmers in the face of socio-environmental dynamics in Upper Casamance. The magnitude of change is measured through a comprehensive and multi-scaled geographic approach that integrates both geomatics tools (GIS, GPS point surveys) and fieldwork (direct observations, surveys of 441 households in 12 communes and analysis of perceptions). This approach led to the identification of vulnerability factors that revolve around soil-climatic obstacles, political-technical and organisational constraints. Also, analysis of mitigation strategies showed that rotation (91%), fallow land (38%), crop association, hydroagricultural development are the techniques used to increase production

    Variabilité pluviométrique et développement de l’activité agricole dans la région de Kolda (Sénégal)

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    L’agriculture familiale s’affiche indéniablement comme un pilier de la sécurité alimentaire nationale sénégalaise. Elle représente près de 80 % des exploitations en Afrique sub-saharienne et emploie 75 % des actifs. Elle se caractérise par l’importance des cultures pluviales (96 % des plantes cultivées), témoignant ainsi de sa dépendance à la pluviométrie saisonnière. Or, le climat est sujet à une variabilité interannuelle et certains parlent même de changement climatique. Cette étude analyse la variabilité pluviométrique et permet d’identifier les stratégies d’adaptation mises en œuvre pour tenter de maintenir un niveau de production permettant de satisfaire les besoins alimentaires des populations. L’étude s’appuie sur le traitement de données agro-climatiques, sur des travaux de terrain (enquêtes et entretien) et sur des tests de corrélation (nuage de points et Analyse en Composantes Principales). Les résultats l’ACP révèlent que l’influence de la pluviométrie sur la variation des productions est faible, car le R2 (pluviométrie et rendements agricoles) est inférieur à 0,1. Globalement, l’analyse comparative entre les deux périodes de références (1951-1980 et 1981-2010) révèle un raccourcissement de la durée de la saison des pluies à la station de Kolda. Des stratégies telles que l’adoption de variétés à cycle court, le recalage du calendrier cultural selon le contexte climatique en vigueur ont été identifiées.Family farming is undeniably a pillar of Senegalese national food security. It accounts for nearly 80% of farms in sub-Saharan Africa and employs 75% of the workforce. It is characterized by the importance of rain fed crops (96% of cultivated plants), thus testifying to its dependence on seasonal rainfall. However, climate is subject to inter-annual variability and some even talk about climate change. This study analyses rainfall variability and identifies adaptation strategies implemented to try to maintain a level of production that allows them to meet their food needs. The study is based on agro-climatic data processing, fieldwork (surveys and maintenance) and Principal Component Analysis (PCA). The results show that rainfall was in surplus from 1951 to 1970, in deficit from 1971 to 1990 and irregular (alternating between dry and wet years) from 1991 to the present. As for exits from the ACP, it turns out that rainfall is not the only factor responsible for the variation in production. Strategies such as the adoption of short-cycle varieties, the recalculation of the crop calendar according to the current climate context have been identified

    Dynamiques spatio-temporelles des villes secondaires au Sénégal : cas de Médina Gounass et de Diaobé en Haute

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    International audienceThe urbanization of African countryside poses the problem of the future of agrarian landscapes on the outskirts of cities. In Senegal, as in most west african cities, these spaces are undergoing a spatial reconstruction linked to urban expansion. This study analyses the spatio-temporal dynamics from 1965 to 2018 in secondary cities of Senegal, but quite dynamic : Medina Gounass and Diaobe lacated in the south of Senegal. Field surveys and interviews with resource persons (managers of structures and farmers' organizations) have made it possible to assess the degradation of the environment through a change in land use. The images of Corona 1965, Landsat 1999, Google Earth 2012 and Bing Map 2018 are used to analyze the evolution of land cover facies in these two localities. Mapping has shown that rainfed areas have been overtaken everywhere by the urban front. This urbanization is strongly linked to land pressure occurring in a context of complete communalization with the law number 2013-10 of 28 december 2013, overvaluing the plans of extension of the city. Sustainable urban development has become an important focus on policy agendas in response to urban issues.L'urbanisation des campagnes africaines pose le problème de l'avenir des paysages agraires situés à la périphérie des villes. Au Sénégal comme dans la plupart des villes ouest-africaines, ces espaces connaissent une recomposition spatiale liée à l'extension urbaine. Cette étude analyse les dynamiques spatio-temporelles de 1965 à 2018 dans des villes secondaires du Sénégal, mais assez dynamiques : Médina Gounass et Diaobé situées au sud du Sénégal. Les enquêtes de terrain et les entretiens réalisés avec des personnes ressources (responsables de structures et organisations paysannes) ont permis d'apprécier la dégradation de l'environnement à travers un changement dans les usages du sol. Les images de corona 1965, de Landsat 1999, de Google Earth 2012 et de Bing Map 2018 sont utilisées pour analyser l'évolution des faciès d'occupation du sol dans ces deux localités. La cartographie a montré que les zones de cultures pluviales ont été partout rattrapées par le front urbain. Cette urbanisation est fortement liée à une pression foncière intervenant dans un contexte de communalisation intégrale avec la loi n° 2013-10 du 28 décembre 2013, galvaudant les projets d'extension de la ville. Le développement urbain durable est devenu un axe important sur les agendas politiques en réponse à la problématique urbaine

    DYNAMIQUES SPATIO-TEMPORELLES DES VILLES SECONDAIRES AU SENEGAL : LES CAS DE MÉDINA GOUNASS ET DE DIAOBÉ EN HAUTE CASAMANCE DE 1965 À 2018

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    The urbanization of Africancountryside poses the problem of the future of agrarian landscapes on the outskirts of cities.In Senegal, as in most west african cities, these spaces are undergoing a spatial reconstruction linked to urban expansion.This study analyses the spatio-temporal dynamics from 1965 to 2018 in secondary cities of Senegal, but quite dynamic: Medina Gounass and Diaobe lacated in the south of Senegal. Field surveys and interviews with resource persons (managers of structures and farmers' organizations) have made it possible to assess the degradation of the environment through a change in land use. The images of Corona 1965, Landsat 1999, Google Earth 2012 and Bing Map 2018 are used to analyze the evolution of land cover facies in these two localities.Mapping has shown that rainfed areas have been overtaken everywhere by the urban front. This urbanization is strongly linked to land pressure occurring in a context of complete communalization with the law number 2013-10 of 28 december 2013, overvaluing the plans of extension of the city. Sustainable urban development has become an important focus on policy agendas in response to urban issues

    VARIABILITE CLIMATIQUE ET PRODUCTIONS VIVRIERES EN HAUTE CASAMANCE (SUD-SENEGAL)

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    International audienceUpper Casamance has arable land estimated at 2 million hectares. Agricultural activities account for about 80% of the region's assets during wintering (79.8 % in rural areas and 20.2% in urban areas). However, climate variability represent a major threat to the growth and development of agriculture in Upper Casamance, resulting in irregular changes in cereal production. This study is a contribution to the assessment of the potential impacts of climate variability on food crops in Upper Casamance in southern Senegal. It is based on analysis of rainfall and temperature trends in the region. The Pettitt (1979) test indicated a break in series, usually in 1968, at the 95% threshold of significance, synonymous with changes in rainfall conditions. The latter results in dominant dry sequences and shortening of the season. Field work (surveys and interviews) shows that farmers clearly perceive the effects of changes in the climate that result in changes in the biophysical and agrobiological environment. The evocative facts of these changes are reflected in irregular rains, recurrent droughts, disturbance in the duration of the different seasons of the year and periods of sowing, drying of the valleys, the degradation of plant ressources, the gradual disappearance of biodiversity, the decline of yields, the modification of the forage system. In addition, the shortening of the rainy season, the sensitive changes in the landscape and the disappearance of the fauna.La Haute Casamance dispose de terres cultivables estimées à 2 millions d'hectares. Les activités agricoles mobilisent environ 80 % des actifs de la région pendant l'hivernage (79,8 % en milieu rural et 20,2 % en milieu urbain). Toutefois, la variabilité climatique représente une grande menace pour la croissance et le développement de l'agriculture en Haute Casamance qui se traduit par une évolution irrégulière des productions céréalières. La présente étude est une contribution à l'évaluation des impacts potentiels de la variabilité climatique sur les cultures vivrières en Haute Casamance, au sud du Sénégal. Elle s'appuie sur une analyse des tendances pluviométriques et thermométriques de la région. Le test de Pettitt (1979) a indiqué une rupture généralement en 1968 des séries au seuil de significativité de 95 % synonyme de changements des conditions pluviométriques. Ces dernières se traduisent par des séquences sèches dominantes et par un raccourcissement de la saison. Les travaux de terrain (enquêtes et entretiens) montrent que les paysans perçoivent clairement les effets des changements du climat qui se traduisent par une modification de l'environnement biophysique et agrobiologique. Les faits évocateurs de ces changements se traduisent par l'irrégularité des pluies, les sécheresses récurrentes, la perturbation dans la durée des différentes saisons de l'année et des périodes de semis, le tarissement des vallées, la dégradation des ressources végétales, la disparition progressive de la biodiversité, la baisse des rendements, la modification du système fourrager. A cela s'ajoutent, le raccourcissement de la saison des pluies, les changements sensibles de la physionomie du paysage et la disparition de la faune

    VARIABILITE CLIMATIQUE ET PRODUCTIONS VIVRIERES EN HAUTE CASAMANCE (SUD-SENEGAL)

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    International audienceUpper Casamance has arable land estimated at 2 million hectares. Agricultural activities account for about 80% of the region's assets during wintering (79.8 % in rural areas and 20.2% in urban areas). However, climate variability represent a major threat to the growth and development of agriculture in Upper Casamance, resulting in irregular changes in cereal production. This study is a contribution to the assessment of the potential impacts of climate variability on food crops in Upper Casamance in southern Senegal. It is based on analysis of rainfall and temperature trends in the region. The Pettitt (1979) test indicated a break in series, usually in 1968, at the 95% threshold of significance, synonymous with changes in rainfall conditions. The latter results in dominant dry sequences and shortening of the season. Field work (surveys and interviews) shows that farmers clearly perceive the effects of changes in the climate that result in changes in the biophysical and agrobiological environment. The evocative facts of these changes are reflected in irregular rains, recurrent droughts, disturbance in the duration of the different seasons of the year and periods of sowing, drying of the valleys, the degradation of plant ressources, the gradual disappearance of biodiversity, the decline of yields, the modification of the forage system. In addition, the shortening of the rainy season, the sensitive changes in the landscape and the disappearance of the fauna.La Haute Casamance dispose de terres cultivables estimées à 2 millions d'hectares. Les activités agricoles mobilisent environ 80 % des actifs de la région pendant l'hivernage (79,8 % en milieu rural et 20,2 % en milieu urbain). Toutefois, la variabilité climatique représente une grande menace pour la croissance et le développement de l'agriculture en Haute Casamance qui se traduit par une évolution irrégulière des productions céréalières. La présente étude est une contribution à l'évaluation des impacts potentiels de la variabilité climatique sur les cultures vivrières en Haute Casamance, au sud du Sénégal. Elle s'appuie sur une analyse des tendances pluviométriques et thermométriques de la région. Le test de Pettitt (1979) a indiqué une rupture généralement en 1968 des séries au seuil de significativité de 95 % synonyme de changements des conditions pluviométriques. Ces dernières se traduisent par des séquences sèches dominantes et par un raccourcissement de la saison. Les travaux de terrain (enquêtes et entretiens) montrent que les paysans perçoivent clairement les effets des changements du climat qui se traduisent par une modification de l'environnement biophysique et agrobiologique. Les faits évocateurs de ces changements se traduisent par l'irrégularité des pluies, les sécheresses récurrentes, la perturbation dans la durée des différentes saisons de l'année et des périodes de semis, le tarissement des vallées, la dégradation des ressources végétales, la disparition progressive de la biodiversité, la baisse des rendements, la modification du système fourrager. A cela s'ajoutent, le raccourcissement de la saison des pluies, les changements sensibles de la physionomie du paysage et la disparition de la faune
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