52 research outputs found

    Do man-made nesting sites promote the increase in numbers and spatial spread of the Eurasian Crag Martin Ptyonoprogne rupestris in Europe?

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    L'adoption de sites artificiels de nidification favorisera-t-elle l'accroissement de l'aire de distribution et des effectifs chez l'Hirondelle de rochers Ptyonoprogne rupestris en Europe ? Un groupe formé de quelques espèces de petits passereaux dépend pour nicher de sites artificiels offerts par l'homme dans ses cités. Une nouvelle espèce, l'Hirondelle de rochers, est en train de rejoindre ce groupe. En effet, cette hirondelle utilise, depuis ces 20 dernières années en Europe, de plus en plus fréquemment les maisons et d'autres constructions pour s'y reproduire. Cette note voudrait attirer l'attention sur le fait d'étudier ce phénomène dès son début et, surtout, ses conséquences sur un accroissement prévisible de l'aire de distribution et des effectifs de cette espèce. Quelques indices montrent que ce phénomène est au demeurant déjà amorcé. Le problème de la concurrence interspécifique avec l'Hirondelle rustique Hirundo rustica et l'Hirondelle de fenêtre Delichon urbica est aussi posé

    Contribution à l’étude de la biologie de la reproduction et de l’écologie du Goéland argenté à pieds jaunes (Larus argentatus michahellis) en Camargue

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    La population de Goélands argentés à pieds jaunes nichant sur le littoral méditerranéen français est actuellement de l’ordre de 8 500 à 10 000 couples. En Camargue, les colonies se trouvent dans des lagunes, sur des îlots recouverts de salicornes et de graminées. Les oiseaux réoccupent leur colonie dès novembre. Les indications suivantes concernant la biologie de la reproduction sont données : dimensions des nids, distance entre les nids, dates de ponte, tailles et poids frais des œufs, durées de l’incubation et éclosions, durées de l’élevage et dates de l’émancipation des poussins ainsi que la nourriture apportée aux poussins. L’habitat d’alimentation de ce goéland en Camargue est diver sifié : les décharges publiques jouent certainement le rôle le plus important avec les chalutiers. Les lagunes et les terres agricoles ont une importance plus faible du fait de leur caractère saisonnier. Le recueil des proies et des milieux fréquentés dans d’autres parties de son aire de répartition montre qu’il est opportuniste puisqu’il est aussi bien à l’aise en mer, sur les lagunes, dans les steppes et dans un milieu aussi artificiel que la décharge d’ordures ménagères. En l’état actuel, cette espèce ne pose aucun problème sérieux pour les autres espèces de Laro-limicoles, les canards ou les fla mants tant que son effectif restera contrôlé en Camargue.The breeding population of Yellow-legged Herring Gull (Larus argentatus michahellis) on the French Mediterrannean coast is estimated to be 8,500-10,000 pairs. In the Camargue, breeding colonies are located on flat islands covered with glassworts (Salicornia) and grasses. Whereas colonies may be occupied as early as November, breeding activities take place from the end of March to mid-July. Indications are given on nest size, distance between nests, laying date, size and weight of eggs, incubation and nestling periods. Chicks are fed mostly on fish (taken from the wakes of trawlers), waste from rubbish tips, vertebrates (migrant birds mainly) and terrestrial invertebrates. The feeding places of adults are very diverse. Rubbish dumps are most often visited, offshore trawling areas ranking second. Lagoons and cultivated areas are more seldom visited, and always temporarily. A review of food items and favorite feeding places all over the species range indicates that the Yellow-legged Herring Gull is an oppor tunistic bird, taking advantage of any type of food provided by human activities. This explains the spectacular increase of the species along the french mediterrannean coast

    A mediterranean bird disperser assemblage: composition and phenology in relation to fruit availability

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    Nous avons étudié un système plantes à fruits charnus-oiseaux disséminateurs dans une station du Midi de la France, caractérisée par une mosaïque de taillis de Chêne vert, de garrigues et de friches. Parmi les 19 espèces d'oiseaux disséminateurs répertoriées, 14 sont de petite taille (< 25 g) avec Sylvia atricapilla, Erithacus rubecula et S. melanocephala comptant pour 86,6 % des individus capturés. L'importance des disséminateurs de petite taille semble caractériser les garrigues et formations sempervirentes de la région méditerranéenne par rapport aux autres systèmes tempéré

    Dynamique de la population camarguaise de Mouettes rieuses Larus ridibundus L. : un modèle mathématique

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    La dynamique de la population camarguaise de Mouette rieuse Larus ridibundus L. a été étudiée à l’aide d’un modèle matri ciel de Leslie (1945), d’estimation au maximum de vraisemblance des survies à partir des reprises de bagues, et d’études de sensi bilité du modèle aux valeurs des paramètres démographiques. Nous avons pu mettre en évidence le facteur déterminant de l’explosion démographique de la Mouette rieuse en Camargue : la diminution de la mortalité hivernale des adultes. Les autres paramètres n’ont joué qu’un rôle secondaire. La réduction de la mortalité hivernale est mise en relation avec l’utilisation inten sive, en période internuptiale, des sources de nourriture artifi cielles, comme les décharges publiques. La périodicité liée aux saisons des sources de nourriture naturelles de l’espèce a ainsi été supprimée. Une brève comparaison est tentée avec les opinions émises sur le même sujet par différents auteurs. Il est probable que les résultats obtenus à partir de ce modèle expliquent d’autres explosions démographiques chez la Mouette rieuse en particulier, et chez d’autres espèces de Laridés en général.The population dynamics of the Black-headed gulls of the Camargue has been studied with a Leslie (1945) matrix model, using maximum likelihood methods to estimate survival rates from band returns. A sensitivity analysis of the model with various values of the demographic parameters was also made. A decrease in adult mortality is shown to be the major factor responsible for the large and recent increase in numbers of the Black-headed gulls in the area. The other parameters played only a secondary role. The reduction of winter mortality is related to the intensive use of new food sources, such as garbage dumps, during the internuptial season. This extra supply of food counterbalances the effects of the seasonal variation of natural foods

    The timing of breeding and clutch size of blue tits (Parus caeruleus) in a evergreen holm oak habitat in southern Spain

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    Les Mésanges bleues se reproduisant dans une forêt de Chênes verts d'Andalousie dans le sud de l'Espagne ont la période de reproduction la plus précoce notée en Europe et même en Afrique du Nord (les dates moyennes de ponte du premier oeuf ont oscillé entre le 16 et le 28 mars pendant 3 ans). La taille de ponte moyenne (7,9 oeufs), par contre, se place dans les limites de variation observées pour ce paramètre dans d'autres formations sempervirentes méditerranéennes. Les populations de Corse (où les Mésanges bleues se reproduisent en moyenne 2 mois plus tard) et d'Andalousie montrent les extraordinaires limites de variation de la période de reproduction de cette espèce en zone méditerranéenne. Les raisons de cette variation sont à rechercher dans les particularités d'ordre climatique et trophique de chacun de ces habitats ; leur relative pauvreté ne permettant que des tailles de ponte relativement faible

    Breeding ecology of the north-african blue tit (Parus caeruleus ultramarinus) in two semi-evergreen oak forests in Algeria

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    La reproduction des Mésanges bleues d'Afrique du Nord (Parus caeruleus ultramarinus) nichant à 500 m et à 1 000 m d'altitude dans des forêts de Chêne zéen (Quercus faginea) dans le nord-est d'Algérie a été étudiée de 1991 à 1993. Si les oiseaux nichant à 500m d'altitude montrent des paramètres de la reproduction (date et grandeur de ponte, succès de reproduction) classiques en ces latitudes, ceux nichant à 1 000 m montrent quelque originalité en ce sens que leur grandeur de ponte moyenne (7,4) est la plus élevée jamais trouvée en Afrique du Nord, environ 12 % des femelles pondant 10 à 12 oeufs par ponte. Ces valeurs rappellent celles trouvées chez des oiseaux nichant dans des chênaies décidues d'Europe. En effet, le Chêne zéen est un arbre semi-sempervirent qui garde ses feuilles pendant l'hiver mais les renouvelle toutes au printemps comme un chêne décidu, permettant ainsi le développement d'une grande quantité de chenilles dépendantes de feuilles fraîches et qui sont les proies de base des mésanges. Ces populations illustrent l'extrême variabilité des caractéristiques morphologiques et écologiques des populations méditerranéennes de Mésange bleue soumises à des isolements importants et des habitats de qualité variable

    Diet and gregarious breeding in Lesser Grey Shrike Lanius minor in Mediterranean France

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    The diet of the Lesser Grey Shrike Lanius minor was studied between 1993 and 2000 in the two last French breeding colonies, located in Mediterranean area (“Basse Plaine de l’Aude” and “Plaine de Poussan”). Pellets and remains of nest analyses provided a total of 2115 prey. In accordance with the literature from other areas (Russia, Eastern and Central Europe), main prey in France were beetles, grasshoppers and locusts during the nestling and fledgling periods. The relationship between gregarious nesting behaviour and diet was studied in 2000 in the Basse Plaine de l’Aude. In this colony, some breeding pairs were aggregated whereas some others were not. The diet differed significantly between the aggregated and the isolated families (P < 0.001). This difference was due to only three prey species: Amphimallon pygialis (Melolonthidae), Anisoplia tempestiva (Rutelidae) and Decticus albifrons (Ensifera). These prey constituted more than 60% of the total biomass ingested by the gregarious families, versus less than 10% for the isolated ones. The gregarious pairs built their nests near meadows (on average 25% of the surface in a 150 m hunting radius), whereas the isolated pairs built their nests without meadows around (only with vineyards, cereals and market gardener cultures). The three main prey species above could be found in grassy area like meadows, but also in fallows and grassy field margins. These main prey did not seem to have a positive effect on the breeding success. However, they may provide, in the aggregated families, other energetic and nutritional benefits to adults and young (growth), therefore for their survival during migrationLe régime alimentaire de la Pie-grièche à poitrine rose Lanius minor a été étudié entre 1993 et 2000 au sein des deux dernières colonies françaises de reproduction de l'espèce, situées en zone méditerranéenne (Basse plaine de l'Aude et plaine de Poussan). L'analyse de pelotes de réjection et de fonds de nids a permis d'identifier 2 115 proies. Conformément aux données de la littérature en provenance d'autres régions (Russie, Europe Centrale et de l'Est), les principales proies sont des Coléoptères, ainsi que des Orthoptères en période d'élevage des jeunes. Les relations entre le comportement grégaire de nidification et le régime alimentaire de l'espèce ont été étudiées en 2000 en Basse plaine de l'Aude. Au sein de cette colonie, les couples nichaient soit en agrégat soit isolément. Le régime alimentaire différait significativement entre les familles grégaires et les familles isolées (P < 0.001). Cette différence était due à trois espèces proies seulement: Amphimallon pygialis (Mélolonthidés), Anisoplia tempestiva (Rutélidés) et Decticus albifrons (Ensifère). Celles-ci composaient en effet plus de 60 % de la biomasse totale des proies ingérées par les familles grégaires, contre moins de 10 % pour les familles isolées. Par ailleurs, les nids des couples grégaires se trouvaient à proximité immédiate de prairies (en moyenne 25 % de la surface totale dans un rayon de chasse de 150 m), alors que ceux des couples isolés étaient dans des secteurs dépourvus de prairies (habitats majoritairement composés de vignes et de cultures céréalières et maraîchères). Or, les espèces-proies majeures citées précédemment sont des espèces de zones herbeuses. Elles sont donc potentiellement favorisées par la présence des prairies, bien que d'autres habitats tels que les friches et les bords herbeux de cultures puissent leur convenir. Néanmoins, il n'a pas été possible de mettre en évidence une relation entre ces espèces-proies et le succès de la reproduction des pies-grièches. Cependant, il n'est pas exclu qu'elles puissent, chez les familles grégaires, être avantageuses d'un point de vue énergétique et nutritionnel, pour les adultes et pour les jeunes (croissance) et pour leur survie durant la migration

    Compte-rendu ornithologique camarguais pour les années 1995-2000

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    Ce calendrier ornithologique couvre les six années de 1995 à 2000, une période caractérisée par une série d'hivers plutôt doux et humides (sauf l'hiver 1999-2000 qui a été très sec mais est resté tempéré). On a observé une nette tendance à la hausse des températures moyennes. Cette période a vu l'observation de 22 nouvelles espèces dont on trouve la liste dans l'introduction. Plusieurs espèces rares ont été revues comme, par exemple, la Sarcelle à ailes bleues (dont un individu bagué au Québec), le Fuligule à tête noire, le Fuligule à bec cerclé, l'Aigle impérial, le Faucon lanier, le Faucon sacre, la Talève sultane, l'Outarde barbue, la Glaréole à ailes noires, le Gravelot de Leschenault, le Vanneau sociable, le Bécasseau violet, le Bécasseau rousset, le Phalarope de Wilson, le Goéland d'Audouin, la Sterne arctique, le Guillemot de Troïl, le Guêpier de Perse, l'Alouette haussecol, le Pipit de Richard, le Traquet isabelle, le Traquet du désert, la Rousserolle isabelle, la Rousserolle verderolle, la Fauvette épervière, le Pouillot à grands sourcils, le Gobemouche nain, la Sittelle torchepot, l'Etourneau roselin, la Niverolle alpine, le Roselin githagine et le Bruant lapon. Chez les espèces ou groupes d'espèces qui font l'objet de recensements réguliers, deux espèces de Hérons arboricoles (Aigrette garzette et Héron garde-boeufs) ont vu se multiplier le nombre de leurs colonies et de leurs couples nicheurs, le Bihoreau gris a retrouvé le beau chiffre de 680 couples en 2000 et le Crabier chevelu a atteint la même année le chiffre record de 266 couples. La progression spectaculaire du Héron cendré s'est stabilisée alors que le Héron pourpré a culminé avec 1 370 nids en 1996 pour retomber à 664 en 2000. Les Flamants roses ont également atteint un chiffre record de 22 200 couples en 2000 (13 000 en 1996). Les Laridés coloniaux ont également montré quelques originalités : les effectifs nicheurs de Mouette rieuse se sont effondrés (avec conjointement un début de colonisation des marais d'eau douce), l'espèce étant maintenant dépassée en nombre par la Mouette mélanocéphale (1 877 couples en 2000), le Goéland railleur maintient des effectifs élevés (850 couples en 2000) tandis que les quatre espèces de sternes montrent des fluctuations autour d'une certaine stabilité. Les effectifs du Goéland leucophée restent inquiétants. Les salins de Salin-de-Giraud ont hébergé l'essentiel des effectifs pendant cette période au détriment des salins d'Aigues-Mortes. La lente érosion des effectifs hivernants d'Anatidés et de Foulques s'est poursuivie ; elle est considérée comme liée aux effets d'une pression de chasse excessive notamment par l'effet dérangement qui tend à stériliser les terrains d'alimentation de ces oiseaux. Parmi les espèces qui se sont reproduites pour la première fois, citons le Grand Cormoran (en 1998), la Grande Aigrette (première reproduction avec succès en 1996), la Spatule blanche (en 1998), le Grand-duc d'Europe (en 2000 en Petite Camargue) et la Bergeronnette grise. Parmi les espèces nicheuses, on notera les bonnes performances de la Glaréole à collier (42 couples et 45 jeunes à l'envol en 2000) et du Coucou geai. Plusieurs espèces sont observées plus régulièrement en hiver (Bihoreau gris, Cigogne noire, Cigogne blanche, Milan noir, Balbuzard pêcheur, Grue cendrée, Oedicnème criard, Petit Gravelot, Sterne pierregarin, Bruant à calotte blanche).The present ornithological report for the Camargue covers six years (1995-2000). This time-period was characterized by mild and wet winters (except the winter of 1999-2000 which was very dry but remained mild). The mean temperatures were all higher than those measured previously. Twenty-two new species have been recorded for the first time (their list is given in the introduction of this paper). The following rare species have been observed again : Bluewinged Teal (a ringed bird in Québec/Canada shows the wild origin of at least one of the three birds seen), Lesser Scaup, Ring-necked Duck, Eastern Imperial Eagle, Lanner Falcon, Saker Falcon, Purple Swamp-hen, Great Bustard, Black-winged Pratincole, Great Sand Plover, Sociable Lapwing, Purple Sandpiper, Buff-breasted Sandpiper, Wilson’s Phalarope, Audouin’s Gull, Arctic Tern, Common Guillemot, Blue-cheeked Bea-eater, Horned Lark, Richard’s Pipit, Blyth’s Pipit, Isabelline Wheatear, Desert Wheatear, Paddyfield Warbler, Marsh Warbler, Barred Warbler, Yellow-browed Warbler, Red-breasted Flycatcher, European Nuthatch, Rosy Starling, Snowfinch, Trumpeter Finch and Lapland Longspur. Among the species or group of species which are regularly censused, two arboreal herons (Little Egret and Cattle Egret) have dramatically increased their numbers ; the 680 pairs of Night Heron and 266 pairs of Squacco Heron in 2000 must be outlined. The Grey Heron stopped its spectacular increase and the Purple Heron continued to fluctuate (1 370 nests in 1996 and 664 nests in 2000). The Greater Flamingo reached the very high figure of 22 200 pairs in 2000 (13 000 in 1996). The breeding gulls and terns in the salines showed some new trends : the Black-headed Gull dramatically decreased (but began to colonize freshwater breeding sites), the Mediterranean Gull reached the very high number of 1 877 pairs in 2000, the Slender-billed Gull maintained its high breeding number (850 pairs in 2000). The four tern species showed the usual fluctuations. The high number of breeding Yellow-legged Gull remained a concern. The salines at Salin-de-Giraud harboured most of the breeding population during this time-period whereas the salines at Aigues-Mortes lost most of their birds. The wintering ducks and coots continued their overall decrease considered as linked to excessive hunting pressure (mostly through disturbance effect of hunting on feeding grounds). The species that have been found breeding for the first time are the Great Cormorant (in 1998), the Great White Egret (first sucessful breeding in 1996), the Eurasian Spoonbill (in 1998), the Eagle Owl (in 2000) and the Pied Wagtail. Among the breeding species, the Collared Pratincole showed a good breeding success in 2000 (42 pairs and 45 fledglings) and several breeding records were found for the Great Spotted Cuckoo. Some species increasingly overwintered : Night Heron, Black Stork, White Stork, Black Kite, Osprey, Common Crane, Stone-curlew, Little Ringed Plover, Common Tern and Pine Bunting

    Ornithological report 2001-2006 for the Camargue

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    The present ornithological report for the Camargue covers six years (2001-2006). This time-period has been marked by an accelerated global warming (the summer 2003 was particularly extreme). Owing to a constant high observation pressure, 18 new species have been recorded and many rare species have been resighted in that region (Camargue, Crau, Alpilles). Among the species or group of species which are regularly censused, the number of breeding Greater Flamingos Phoenicopterus roseus and that of wintering ducks and coots did not show any significant change. The colonial herons have continued either to increase or to fluctuate at a high level. For example, the Great White Egret Casmerodius albus has definitely settled in the delta and the Squacco Heron Ardeola ralloides has reached a new peak of 505 pairs in 2006. More efficient prospection efforts gave more precise breeding numbers for two species of solitary herons, the Great Bittern Botaurus stellaris and the Little Bittern Ixobrychus minutus. New breeding species such as the Great Cormorant Phalacrocorax carbo, White Stork Ciconia ciconia, Eurasian Spoonbill Platalea leucorodia and Greylag Anser anser increased their numbers as well as the Glossy Ibis Plegadis falcinellus of which 14 pairs has bred in 2006 and the Purple Swamphen Porphyrio porphyrio which was found for the first time breeding in 2006. The breeding species showing the most serious concern are actually the breeding gulls and terns whose figures have dramatically decreased. Without human management, this situation will even become worse in a near future. Further remarkable observations were the first case of wintering Lesser Spotted Eagle Aquila pomarina in 2001/2002, a mixed pair of Black-winged Pratincole Glareola nordmanni x Collared Pratincole G. pratincola in 2001, the settling of the Rook Corvus frugilegus in ArlesCe calendrier ornithologique couvre les six années de 2001 à 2006, une période marquée par un phénomène de réchauffement général accéléré du climat en général et par la canicule de l'été 2003 en particulier. Compte tenu de la pression d'observation élevée, 18 nouvelles espèces ont été signalées et de nombreuses espèces rares ont été revues dans la région (Camargue, Crau, Alpilles). Parmi les espèces ou groupes d'espèces qui font l'objet de recensements réguliers, les effectifs nicheurs de Flamant rose Phoenicopterus roseus de même que ceux des Anatidés et des Foulques hivernants n'appellent pas de commentaires particuliers pour ce laps de temps. Les Ardéidés coloniaux continuent soit de progresser pour certains, soit de fluctuer dans des limites qui restent élevées pour d'autres. Par exemple, la Grande Aigrette Casmerodius albus s'est installée durablement dans le delta, le Crabier chevelu Ardeola ralloides a atteint un nouveau maximum avec 505 couples en 2006. Des effectifs plus précis sont fournis pour deux espèces comme le Butoir étoilé Botaurus stellaris et le Blongios nain Ixohrychus minutus grâce à des prospections plus efficaces. Des espèces nicheuses d'installation récente comme le Grand Cormoran Phalacrocorax carho, la Cigogne blanche Ciconia ciconia, la Spatule blanche Platalea leucorodia et l'Oie cendrée Anser anser continuent de progresser de même que l'Ibis falcinelle Plegadis falcinellus dont 14 couples se sont reproduits en 2006 et la Talève sultane Porphyrio porphyrio dont la reproduction a enfin été confirmée en 2006. Parmi les espèces posant un problème grave, il faut relever les laro-limicoles nicheurs dont les effectifs se sont effondrés. Sans intervention urgente de gestion, leur situation risque d'empirer. Parmi les faits remarquables, signalons le premier cas d'hivernage de l'Aigle pomarin Aquila pomarina en 2001/2002, un couple mixte de Glaréole à ailes noires Glareola nordmanni x Glaréole à collier G. pratincola en 2001, l'installation du Corbeau freux Corvus frugilegus à Arles

    Diagnostic strategy and timing of intervention in infected necrotizing pancreatitis: an international expert survey and case vignette study

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    AbstractBackgroundThe optimal diagnostic strategy and timing of intervention in infected necrotizing pancreatitis is subject to debate. We performed a survey on these topics amongst a group of international expert pancreatologists.MethodsAn online survey including case vignettes was sent to 118 international pancreatologists. We evaluated the use and timing of fine needle aspiration (FNA), antibiotics, catheter drainage and (minimally invasive) necrosectomy.ResultsThe response rate was 74% (N = 87). None of the respondents use FNA routinely, 85% selectively and 15% never. Most respondents (87%) use a step-up approach in patients with infected necrosis. Walled-off necrosis (WON) is considered a prerequisite for endoscopic drainage and percutaneous drainage by 66% and 12%, respectively. After diagnosing infected necrosis, 55% routinely postpone invasive interventions, whereas 45% proceed immediately to intervention. Lack of consensus about timing of intervention was apparent on day 14 with proven infected necrosis (58% intervention vs. 42% non-invasive) as well as on day 20 with only clinically suspected infected necrosis (59% intervention vs. 41% non-invasive).DiscussionThe step-up approach is the preferred treatment strategy in infected necrotizing pancreatitis amongst expert pancreatologists. There is no uniformity regarding the use of FNA and timing of intervention in the first 2–3 weeks of infected necrotizing pancreatitis
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