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    Medication availability and economic barriers to adherence in asthma and COPD patients in low-resource settings

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    Inhaled medication is essential to control asthma and COPD, but availability and proper adherence are challenges in low-middle income countries (LMIC). Data on medication availability and adherence in Central Asia are lacking. We aimed to investigate the availability of respiratory medication and the extent of financially driven non-adherence in patients with COPD and asthma in Kyrgyzstan. A cross-sectional study was conducted in two regions of Kyrgyzstan. Patients with a physician- and spirometry confirmed diagnosis of asthma and/or COPD were included. The main outcomes were (1) availability of respiratory medication in hospitals and pharmacies, assessed by a survey, and (2) medication adherence, assessed by the Test of Adherence to Inhalers (TAI). Logistic regression analyses were used to identify predictors for adherence. Of the 300 participants (COPD: 264; asthma: 36), 68.9% were buying respiratory medication out-of-pocket. Of all patients visiting the hospital, almost half reported medication not being available. In pharmacies, this was 8%. Poor adherence prevailed over intermediate and good adherence (80.7% vs. 12.0% and 7.3%, respectively). Deliberate and erratic non-adherence behavior patterns were the most frequent (89.7% and 88.0%), followed by an unconscious non-adherent behavioral pattern (31.3%). In total, 68.3% reported a financial reason as a barrier to proper adherence. Low BMI was the only factor significantly associated with good adherence. In this LMIC population, poor medication availability was common and 80% were poorly adherent. Erratic and deliberate non-adherent behaviors were the most common pattern and financial barriers play a role in over two-thirds of the population.Public Health and primary carePrevention, Population and Disease management (PrePoD

    Les islamistes d’Asie centrale : un défi aux États indépendants ?

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    Plus d’une décennie après l’accession à l’indépendance des États d’Asie centrale, alors qu’une multitude de mouvements et groupes islamistes contestent massivement les régimes en place hérités de l’ex-URSS, le caractère autoritaire de ces régimes est systématiquement mis en cause dans l’essor de l’islamisme. L’analyse des expressions de l’islamisme centre-asiatique est rendue complexe parce que, derrière la revendication d’un “retour” à un État islamique, s’exprime une volonté de retrouver une authenticité islamique oblitérée pendant toute la période soviétique. Rappelons que l’islam centre-asiatique s’est développé sous des formes variées, y compris sous des formes extrêmes, dans des sociétés musulmanes en mutation, et que, depuis la perestroïka, il s’est mis à regagner des espaces dont il avait été largement exclu à l’époque soviétique. Si complexe que soit la définition de l’islamisme, ce phénomène est ici appréhendé en tant que pratique politique émanant de diverses forces religieuses contestatrices. Pour cela, une analyse d’observations et de faits puisés au Kazakhstan, au Kirghizistan, en Ouzbékistan et au Tadjikistan, pays qui se différencient selon leur manière de répondre aux actions de harcèlement contre l’État faites au nom de l’islam, apporte un éclairage sur l’évolution de l’islam centre-asiatique dans ses fonctions politiques. Fruit d’une réflexion collective, le dossier des Cahiers d’Asie centrale propose divers regards portés par des chercheurs centre-asiatiques et européens sur une gamme variée des aspects de la question de l’islamisme dans les États indépendants d’Asie centrale. S’appuyant sur de solides enquêtes de terrain menées dans différents espaces géographiques de la vaste région, ce dossier met en relief la fragilisation des jeunes États indépendants d’Asie centrale qui, depuis la fin de l’URSS, sont confrontés à des revendications d’une “justice” de Dieu et à des violences de type jihadiste
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