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    Les images bibliques de Rome dans les textes juifs et chrétiens. Les Kittim, Babylone, Tyr et Ésaü-Édom

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    Du iie siècle avant notre ère au ive siècle de notre ère, les Juifs ont décrit et compris Rome à travers les images bibliques des Kittim, de Babylone, de Tyr et d’Ésaü – Édom. Ce dernier thème devint prépondérant chez les Juifs rabbiniques, alors que les chrétiens des ier-ve siècles privilégièrent le parallèle avec Babylone. Cependant, le thème d’Ésaü – Édom est attesté chez deux auteurs chrétiens en contact avec des Juifs rabbiniques. On trouve les Romains comme fils d’Ésaü en 337 chez Aphraate, qui vivait en Mésopotamie sassanide. Et Jérôme, installé à Bethléem à la fin du ive siècle, signale, pour la rejeter, la théorie juive de l’identification des Romains à Édom dans ses commentaires exégétiques. Les sources chrétiennes peuvent ainsi aider à préciser les datations des textes rabbiniques.Between the 2nd century BCE and the 4th century CE, Jews have described and understood Rome through the following biblical categories: the Kittim, Babylon, Tyre and Esau – Edom. The theme of Esau – Edom became predominant in rabbinic literature, whereas from the 1st to the 5th century, Christians tended to favour the parallel with Babylon. However, the theme of Esau – Edom does appear in the works of two Christian authors who were in touch with rabbinic Jews. The Romans are described as sons of Esau by Aphrahat, who lived in Sassanian Mesopotamia, as early as 337. Later on, Jerome, who lived in Bethleem at the end of the 4th century, mentions (and rejects) the Jewish identification of the Romans with Edom in some of his exegetical commentaries. Christian sources may therefore help to date the rabbinic tradition concerning the identification of Rome with Esau – Edom more precisely

    Les images bibliques de Rome dans les textes juifs et chrétiens. Les Kittim, Babylone, Tyr et Ésaü-Édom

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    Du iie siècle avant notre ère au ive siècle de notre ère, les Juifs ont décrit et compris Rome à travers les images bibliques des Kittim, de Babylone, de Tyr et d’Ésaü – Édom. Ce dernier thème devint prépondérant chez les Juifs rabbiniques, alors que les chrétiens des ier-ve siècles privilégièrent le parallèle avec Babylone. Cependant, le thème d’Ésaü – Édom est attesté chez deux auteurs chrétiens en contact avec des Juifs rabbiniques. On trouve les Romains comme fils d’Ésaü en 337 chez Aphraate, qui vivait en Mésopotamie sassanide. Et Jérôme, installé à Bethléem à la fin du ive siècle, signale, pour la rejeter, la théorie juive de l’identification des Romains à Édom dans ses commentaires exégétiques. Les sources chrétiennes peuvent ainsi aider à préciser les datations des textes rabbiniques.Between the 2nd century BCE and the 4th century CE, Jews have described and understood Rome through the following biblical categories: the Kittim, Babylon, Tyre and Esau – Edom. The theme of Esau – Edom became predominant in rabbinic literature, whereas from the 1st to the 5th century, Christians tended to favour the parallel with Babylon. However, the theme of Esau – Edom does appear in the works of two Christian authors who were in touch with rabbinic Jews. The Romans are described as sons of Esau by Aphrahat, who lived in Sassanian Mesopotamia, as early as 337. Later on, Jerome, who lived in Bethleem at the end of the 4th century, mentions (and rejects) the Jewish identification of the Romans with Edom in some of his exegetical commentaries. Christian sources may therefore help to date the rabbinic tradition concerning the identification of Rome with Esau – Edom more precisely

    The Universal Chronicle in Antiquity and in the Middle Ages

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    Arnobe et l'histoire de Rome

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    Inglebert Hervé. Arnobe et l'histoire de Rome. In: L'Afrique du Nord antique, cultures et paysages. Actes du colloque de Nantes (Mai 1996) Besançon : Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, 1999. pp. 151-164. (Collection « ISTA », 725

    استادیا ر دانشکد ه توانبخش ی دانشگا ه علو م پزشک ی تهرا ن-3

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    . بگذاردروزمر ه زندگ ی افرا د مبتل ا اث ر ها ي توان د رو ي فعالی ت باش د ک ه م ی اسکلت ی م ی- استئوآرتری ت زان و یک ی ا ز شای ع تری ن مشکلا ت عضلان ی:زمین ه و هد

    Burgess (R. W.), Studies in Eusebian and post- Eusebian Chronography. With the assistance of W. Witakowski. (Historia : Einzelschriften ; H. 135), 1999

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    Inglebert Hervé. Burgess (R. W.), Studies in Eusebian and post- Eusebian Chronography. With the assistance of W. Witakowski. (Historia : Einzelschriften ; H. 135), 1999. In: Revue des Études Anciennes. Tome 103, 2001, n°3-4. pp. 574-575

    Quel type d’unité pour les sciences humaines et sociales ?

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    I faut d’abord constater que l’unité des sciences humaines et l sociales (SHS) n’est pas une évidence. Après tout, « la science de l’humain » n’existe pas et le projet d’une anthropologie générale, caressé à la fin du XVIIIe siècle, n’a jamais été réalisé, sinon de manière partielle, par une réflexion philosophique sur la question : « qu’est ce que l’humain ? » ; par une ethnologie ou une sociologie générales étudiant une série d’items (la parenté, le don, les classifications, le religieux.) ..

    Les historiens et les clairs-obscurs de l’Antiquité tardive

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    " Historians and the Twilight of Late Antiquity ". For the past twenty years, religious intolerance in Late Antiquity has been very discussed by scolars ; there is no obvious link between the (mostly Christian) discourses of intolerance and the cases of religious violence, despite the political triumph of Christianity at the end of the 4th century. The historiographical problem has been dominated by hermeneutical questions about the various kinds of sources and by ideological contemporary ideas. But an epistemological reflection about the uses of evidence and the value of terms could be a solution to integrate the diverse perspectives.La question de l’intolérance religieuse durant l’Antiquité tardive est d’actualité depuis une vingtaine d’années. Les historiens discutent du lien entre les discours d’intolérance et les réalités religieuses à une époque dominée par le triomphe politique du christianisme à la fin du IVe siècle. En réalité, les débats historiographiques actuels sont en grande partie dominée par des questions herméneutiques à propos de sources discordantes et de débats contemporains. On peut néanmoins les nuancer par une démarche épistémologique qui insiste sur les méthodes d’analyse des sources et des termes employés.Inglebert Hervé. Les historiens et les clairs-obscurs de l’Antiquité tardive. In: Une Antiquité tardive noire ou heureuse ? Actes du colloque international de Besançon (12 et 13 novembre 2014) Besançon : Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, 2015. pp. 43-61. (Collection « ISTA », 1332

    Le monde, l'histoire: essai sur les histoires universelles

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    Les conceptions historiographiques de la totalité du passé à l'époque carolingienne (750-910)

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