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    Etude de l’anémie chez les enfants séropositifs au VIH naïfs au traitement antirétroviral à Lubumbashi, République Démocratique du Congo

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    Introduction: Beaucoup d'enfants infectés par le VIH arrivent à la consultation dans un état d'anémie.  Notre objectif était d'évaluer la prévalence et le typage de l'anémie chez ces enfants.Méthodes: C'est une étude transversale réalisée dans 3 centres de prise en charge des Personnes Vivant avec le VIH à Lubumbashi de Mai 2010 à Mai 2011. La population d'étude était de 152 enfants, âgés de 6 à 180 mois, naïfs au traitement antirétroviral. Les statistiques descriptives usuelles ont été utilisées. Résultats: La prévalence globale de l'anémie (définie comme l'hémoglobine < 11g/dl) était de 69,1% (n=105) et 11,4% avaient une anémie sévère (Hg < 7,0 g/dl). Parmi eux, 16% ont été transfusés au moins 1 fois. L'anémie sévère était positivement associée au stade clinique de la maladie (p=0,02). L'anémie microcytaire était majoritaire dans les deux tranches d'âge. Elle était plus hypochrome chez les enfants en âge préscolaire soit 9,5% et plus normochrome en âge scolaire soit 15,2%. L'anémie  normocytaire était plus normochrome dans les deux tranches d'âge soit 12,4% en âge préscolaire et 6,7% en âge scolaire. L'anémie macrocytaire était rare.Conclusion: Environ sept enfants sur dix, âgés de moins de 15 ans infectés par le VIH naïfs au traitement antirétroviral dans notre milieu sont  anémiques. L'anémie est corrélée à la sévérité de la maladie. Il est important d'associer une prise en charge nutritionnelle et corriger l'anémie avant une trithérapie antirétrovirale.Key words: Anémie, enfants séropositifs au VIH/SIDA, Lubumbashi, RD Cong

    First-line antiretroviral therapy with nevirapine versus lopinavir-ritonavir based regimens in a resource-limited setting

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    OBJECTIVE: To compare WHO first-line antiretroviral therapy (ART) with nonnucleoside reverse transcriptase inhibitors (NNRTI)-based regimen with a boosted protease inhibitor (bPI) regimen in a resource-limited setting regarding treatment outcome and emergence of drug resistance mutations (DRMs). METHODS: Treatment-naive adults were randomized to nevirapine (NVP) or ritonavir-boosted lopinavir (LPV/r) regimens each in combination with tenofovir (TDF)/emtricitabine (FTC) or zidovudine (ZDV)/lamivudine (3TC). Primary endpoint was the incidence of therapeutical (clinical and/or virologic) failure at week 48 with follow-up till week 96. RESULTS: Four hundred and twenty-five patients (120 men; 305 women) received at least one dose of the study drug. mITT analysis showed no difference in proportion of therapeutical failure between treatment arms [67/209 (32%) in NVP vs. 63/216 (29%) LPV/r at week 48 (P = 0.53); 88/209 (42%) in NVP vs. 83/216 (38%) in LPV/r at week 96 (P = 0.49)]. Per-protocol analysis demonstrated significantly more virologic failure with NVP than with LPV/r regimens [at week 48: 19/167 (11%) vs. 7/166 (4%), P = 0.014; at week 96: 27/158 (17%) vs. 13/159 (8%), P = 0.019)]. Drug resistance mutations to NNRTI were detected in 19 out of 22 (86.3%) and dual-class resistance to nucleoside reverse transcriptase inhibitor (NRTI) and NNRTI in 15 out of 27 (68.2%) of NVP failing patients. K65R mutation was present in seven out of 14 patients failing NVP-TDF/FTC regimen. No major protease inhibitor-DRM was detected among LPV/r failing patients. Discontinuation for adverse events was similar between treatment groups. CONCLUSION: In resource-limited settings, first-line NNRTI-NRTI regimen as compared with bPI-based regimen provides similar outcome but is associated with a significantly higher number of virologic failure and resistance mutations in both classes that jeopardize future options for second-line therapy
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