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Le mouvement féministe et l’art en Midi-Pyrénées dans les années 1970-1980
L’art « toulousain » est rarement abordĂ© par le biais de ses avant-gardes et de son engagement politique. Pourtant, durant les annĂ©es 1970-1980, plusieurs formes de soutien Ă la crĂ©ation artistique des femmes et diverses crĂ©ations ont Ă©mergĂ©es du mouvement fĂ©ministe toulousain. D’autres artistes, fĂ©ministes dans leur engagement, ont aussi Ă©tĂ© actives Ă cette Ă©poque. Mais toutes, militantes crĂ©atrices et artistes militantes, opposent l’art comme recherche individuelle Ă un mouvement politique collectif comme le fĂ©minisme. Ainsi, les Ĺ“uvres fĂ©ministes issues du mouvement ne sont pas considĂ©rĂ©es comme de l’art, et les Ĺ“uvres issues d’une Ă©laboration personnelle ne sont pas considĂ©rĂ©es comme fĂ©ministes. Il s’agit ici d’à la fois d’écrire ce pan de l’histoire oubliĂ©, et de questionner ce cloisonnement et les causes de l’extrĂŞme faiblesse des liens entre ces deux pĂ´les dans la rĂ©gion.Toulouse art is rarely tackled through its avant-gardes and its political commitment. However, during the years 1970-1980, several forms of support for the artistic creation of women and various creations emerged from the feminist movement in Toulouse. Other artists, feminists in their commitment, were also active at that time. But all, creative activists and militant artists, oppose art as individual research to a collective political movement like feminism. Thus, the feminist works of the movement are not considered as art, and works from a personal development are not considered feminist. It is here both to write this part of the forgotten history, and to question this partitioning and the causes of the extreme weakness of the links between these two poles in the region.El arte de Toulouse casi nunca se trata a travĂ©s de sus vanguardias y su compromiso polĂtico. Sin embargo, durante los años 1970-1980, varias formas de apoyo a la creaciĂłn artĂstica de las mujeres y diversas creaciones surgieron del movimiento feminista de Toulouse. Otras artistas, feministas en su compromiso, tambiĂ©n estuvieron activas en ese momento. Pero todas, los activistas creadoras como los artistas militantes, se oponen al arte como investigaciĂłn individual dentro de un movimiento polĂtico colectivo como el feminismo. Por lo tanto, las obras feministas del movimiento no se consideran como arte, y las obras de desarrollo personal no se consideran como feministas. Se trata tanto de escribir esta parte de la historia olvidada como cuestionar esta particiĂłn y las causas de la extrema debilidad de los vĂnculos entre estos dos polos en la regiĂłn