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    Profil clinique et évolutif des lésions de la peau et des parties molles chez les diabétiques en 2017 à la salle de pansement du Centre Marc Sankale de Dakar

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    Introduction: le but de notre étude était de déterminer le profil clinique et évolutif des lésions de la peau et des parties molles des sujets diabétiques suivis à la salle de pansement. Méthodes: il s'agissait d'une étude observationnelle descriptive et analytique menée du 1er janvier au 31 décembre 2017 à la salle de pansement du centre Marc Sankale de Dakar. Notre étude a porté sur les sujets diabétiques ayant consultés à la salle de pansement. Résultats: au total, 37173 actes de soins ont été enregistrés au centre Marc Sankale. Les activés de soins à la salle de pansement représentaient 16418 cas soit une prévalence de 14,16%. L'âge moyen était de 56,6 ± 12 ans et le sex ratio (H/F) de 0,88. Le diabète de type 2 prédominait (78,97%) et la durée moyenne du diabète était de 8,06 ± 7,9 ans. La glycémie capillaire moyenne était de 2,4 ± 1 g/l. La neuropathie diabétique était présente chez 72,33% des cas. Les lésions se situait aux membres dans 93,98% (1185 cas). Les lésions les plus représentatives étaient l'ulcère (46,76%), l'abcès (13,46%), le phlegmon (13,20%), la gangrène (8,41%), l'érysipèle (3,78%), le mal perforant (3,53%), l'intertrigo (3,95%). Les lésions étaient infectieuses (61,41), non infectieuses (33,50%), vasculaires pures (1,57%) et Mixtes (3,70%). Sur les 1189 patients 7,57% avaient présentés une ostéite. Les germes retrouvés étaient des bactéries grams positifs (12,70%), grams négatifs (23,80%). L'amputation était corrélée à la topographie de la lésion (p=0.00), au type de lésion (p=0.000), à l'ancienneté du diabète (p=0,02), au type de diabète (p=0,008), à la présence d'ostéite (p=0,006). L'amputation etait mineur (43,33%), et majeur (37,43%). Nous avons enregistré 70 décès (5,89%). Conclusion: les lésions de la peau et des tissus mous restent dominées par le pied diabétique. La mortalité est non négligeable et le risque d'amputation était statistiquement corrélé à la topographie, au type de lésion, à l'ancienneté et le type de diabète et à l'existence d'ostéite

    Une lesion cutanée persistante non cicatricielle depuis 3 ans: le pyoderma gangrenosum

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    Le pyoderma gangrenosum (PG) est une dermatose neutrophilique non infectieuse rare souvent méconnue. Il se présente généralement par des ulcérations cutanées inflammatoires, très douloureuses et d'évolution rapide. Il est fréquemment retrouvé dans un contexte de néoplasie, de pathologies inflammatoires digestives, rhumatologiques et/ou hématologiques. Son diagnostic est très souvent tardif après de multiples échecs thérapeutiques. Nous rapportons un cas de pyoderma gangrenosum dont le diagnostic n'a pas été criant. Un patient a été admis dans notre service pour une lésion dermatologique persistante et d'évolution défavorable malgré les débridements et l'administration d'antibiotiques. Il était suivi pour un cancer de la prostate, une hypertension artérielle et un asthme. Du fait des anomalies biologiques observées telles qu'une hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles avec myélémie à myélocytes et métamyélocytes, sans blastose sanguine et une anémie normochrome normocytaire, une leucémie myéloïde chronique a été évoquée chez ce patient. Elle a par la suite été infirmée devant les différents examens complémentaires non concluants. C'est ainsi que le diagnostic de PG a été évoqué et confirmé à l'examen anatomopathologique montrant un aspect histopathologique d'un tissu de granulation concordant avec un pyoderma gangrenosum et une absence de signe histologique de malignité. L'institution d'un traitement à base de corticothérapie a abouti à la guérison

    L’hyperthyroïdie de l’enfant au centre hospitalier universitaire de Dakar (Sénégal)

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    Introduction: L'hyperthyroïdie de l'enfant semble rare et constitue un problème de par son retentissement psychosomatique. L’objectif était defaire le point sur ses aspects épidémiologiques et diagnostiques chez l’enfant à Dakar.Méthodes: Il s'agissait d'une étude multicentrique, descriptive sur 15 ans. Etaient analysés les aspects épidémiologiques, cliniques et étiologiques. Résultats: 239 patients sélectionnés avec une prévalence de 2.4%, un sex ratio (H/F) de 0.36, un âge moyen de 10.8 ans. À l'inclusion, il s'agissait d'un ainé de famille (26.3%), d'une croissance avancée (36.9%), retardée (12.5%), d'une corpulence insuffisante (40.1%). L'étiologie était la maladie de Basedow dans 90.3% avec un facteur psychoaffectif dans 22.1%. Sur le plan clinique, prédominaient la tachycardie (92.4%), le goitre (91.1%), l'exophtalmie (81.8%), l'amaigrissement (69.8%) avec cependant une énurésie (30.2%) et des manifestations psychiques (3.1%). Les manifestations cardiovasculaires et cutanées étaient positivement associées avec l'âge (p < 0.05). Le goitre était associé au sexe féminin (p = 0.005), aux signes cardiovasculaires (p = 0.02), neuropsychiques (p = 0.03), cutanées (p = 0.03) et à la diarrhée (p = 0.03). La T4 libre était corrélée à l'âge (p = 0.007), la diarrhée (p = 0.021), l'anxiété (p = 0.024), la fréquence cardiaque (p = 0.00) et la maladie de Basedow (p = 0.04). Plus le goitre était volumineux, plus était augmentée la T4 libre (p = 0.007). Conclusion: L'hyperthyroïdie de l'enfant se différencie de celle de l'adulte par les facteurs d'induction, les perturbations sur la croissance et l'énurésie. L’âge et le sexe semble favoriser le tableau clinique de thyrotoxicose et les signes associés.Mots clés: Hyperthyroïdie, enfant, Sénéga
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