11 research outputs found

    Association entre l'absence de cornes et l'intersexualité chez les caprins (Capra hircus) de race Draa

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    L’objectif de ce travail est d’étudier le problème de l’intersexualité associée à l’absence de cornes chez la race caprine Draa.Les observations ont été réalisées sur 409 chevreaux de race Draa nés à la Station Expérimentale d’Errachidia (Institut National de la Recherche Agronomique). Les fréquences de présence/absence de cornes chez la race ont été calculées sur 783 animaux issus.Les animaux sans cornes représentent 53,9% contre 46,1% des animaux avec cornes. Ces fréquences sont presque identiques chez les mâles et les femelles. L’effet de la présence/absence de cornes sur la prolificité des chèvres n’a pas été révélé significatif (p>0,05). Par ailleurs, 4 chevreaux présentant des anomalies et malformations au niveau de l’appareil génital ont été identifiés. Ils sont tous mottes, issus de pères et de mères sans cornes et de grands-pères mottes et d’une même grand-mère cornue. Ils présentent des mono ou dicryptorchidies avec des distances anogénitales normales ou courtes. Leur génotype pour le gène PIS du cornage est PIS (-/-). La rareté du phénomène chez la race Draa laisse à penser à la rareté de l’allèle PIS-. Les études de génétique moléculaire aideront à vérifier cette hypothèse dans le futur

    Effet du sevrage précoce sur la croissance et la viabilité des chevreaux et sur la production laitière des chèvres de race Drâa

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    The objective of the study was to asses the effect of early weaning (45 days) compared with normal weaning (75 days on average) on the growth and viability of kids, on the postpartum anoestrus and on the milk yield and milk composition of Drâa goats. Thus, 60 Drâa does and their kids, under a 3 kiddings in 2 years managment system, were divided into two batches of weaning (early and normal). The results showed that the growth of kids weaned at 45 days slowed down between 30 and 60 days (53 vs. 80 g / d) and between 60 and 90 days of age (50 vs. 64 g / d). However, the duration of the postpartum anoestrus was reduced by 25 days in does whose kids were weaned early. As for milk production, only fat yield and fat percent were affected and positively by early weaning. Thus, it has been concluded that early weaning can be practiced in Drâa goats for a dual purpose (milk and meat), but special attention should be paid to the kids to reduce mortalities. Keywords: goat, early weaning, growth, viability, milkL’objectif de l’étude était d’étudier l’effet du sevrage précoce (45 j), en comparaison avec le sevrage normal (75 j en moyenne), sur la croissance et la viabilité des chevreaux et sur le retour en chaleurs, la production et la composition du lait des chèvres de la race Drâa. Pour ce faire, 60 chèvres et leurs chevreaux, conduites au rythme de 3 chevrotages en 2 ans, ont été répartis en deux lots de sevrage (précoce et normal). Les résultats ont montré que la croissance des chevreaux sevrés à 45 jours a été ralentie entre 30 et 60 j (53 vs. 80 g/j) et entre 60 et 90 j d’âge (50 vs. 64 g/j). En revanche, la durée de l’anœstrus postpartum se trouve réduite de 25 jours chez les chèvres dont les chevreaux ont été sevrés précocement. Le sevrage précoce n’a significativement influencé ni la quantité de lait en 120 jours de lactation, ni la quantité de matières protéiques, ni le taux protéique. Par contre, la quantité de matières grasses et le taux butyreux ont été significativement meilleurs chez les chèvres du lot de sevrage précoce. Ainsi, il a été conclu que le sevrage précoce peut être envisagé dans un objectif de production mixte (lait et viande), mais une attention particulière doit être prêtée aux chevreaux afin de réduire les mortalités. Mots-clés: Caprin, sevrage précoce, croissance, viabilité, lai

    Effect of early weaning on the growth and viability of kids and on the milk production of Drâa goats

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    The objective of the study was to asses the effect of early weaning (45 days) compared with normal weaning (75 days on average) on the growth and viability of kids, on the postpartum anoestrus and on the milk yield and milk composition of Drâa goats. Thus, 60 Drâa does and their kids, under a 3 kiddings in 2 years managment system, were divided into two batches of weaning (early and normal). The results showed that the growth of kids weaned at 45 days slowed down between 30 and 60 days (53 vs. 80 g / d) and between 60 and 90 days of age (50 vs. 64 g / d). However, the duration of the postpartum anoestrus was reduced by 25 days in does whose kids were weaned early. As for milk production, only fat yield and fat percent were affected and positively by early weaning. Thus, it has been concluded that early weaning can be practiced in Drâa goats for a dual purpose (milk and meat), but special attention should be paid to the kids to reduce mortalities

    Prévalence de l'intersexualité chez la chèvre du Drâa et étude de quelques cas

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    L’objectif de cette étude était d’évaluer la prévalence de l’intersexualité associée à l’absence de cornes chez la race caprine Drâa et son illustration par d’étude de quelques cas. Les observations ont été faites entre 2006 et 2022 sur le troupeau de race Drâa à la Station Expérimentale d’Errachidia. Huit cas d’animaux, sur plus de 1200 nouveau-nés, présentaient des anomalies congénitales de l’appareil reproducteur. Six cas d’entre eux présentaient des organes génitaux mâles avec certains défauts (mono ou dicryptorchidie, très court pénis, méat en situation inguinale), et une allure et un comportement masculins. Deux autres cas étaient des hermaphrodites puisqu’ils présentaient une vulve, des testicules non descendus et une allure et un comportement masculins. Il a été conclu donc que les cas d’intersexualité chez la race Drâa demeurent limités, toutefois il est important de faire attention à ces cas à la naissance afin de les écarter de la reproduction. Aussi, la rareté du phénomène chez la race Drâa laisse penser à la rareté de l’allèle PIS et des études moléculaires aideront à vérifier cette hypothèse

    Différenciation phénotypique et génétique de la race caprine marocaine Drâa

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    Le cheptel caprin marocain se caractérise par l'existence de différentes populations et races réparties sur diverses zones géographiques ; montagnes et parcours. L'objectif de cette étude était d'analyser les caractères morphométriques et la structure génétique qui différencient la race Drâa des races Atlas, Barcha et Ghazalia. Huit mesures morpho-métriques ont été collectées dans le sud-est du Maroc sur 224 animaux et 16 marqueurs microsatellites ont été génotypés pour 134 échantillons d’ADN. Les résultats ont montré que les caractères morpho-métriques les plus discriminants entre les 4 races étaient la longueur du corps (BL), la hauteur au garrot (HW), le tour de poitrine (HG), la longueur du poil (HL) et le poids corporel (BW). Les caprins Drâa avaient les valeurs les plus élevées pour BL (64,6 cm), HW (61,5 cm), HG (74,4 cm) et BW (27,2 kg). La diversité génétique était importante, uniquement 1,85 % était due aux différences entre les races ; le reste était dû aux différences entre individus. La race Drâa avait les distances génétiques les plus élevées, toutefois, la structure génétique a montré un niveau de mélange élevé entre les races. Il a été conclu que les quatre races caprines étudiées ont une diversité génétique importante mais faiblement structurée, à l'exception de la race Drâa qui a montré un degré plus élevé de différentiation et de structuration. Cette différentiation peut contribuer à définir et à orienter ses programmes d'amélioration génétique

    Association entre l’absence de cornes et l’intersexualité chez les caprins (Capra hircus) de race Draa

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    L’objectif de ce travail est d’étudier le problème de l’intersexualité associée à l’absence de cornes chez la race caprine Draa.Les observations ont été réalisées sur 409 chevreaux de race Draa nés à la Station Expérimentale d’Errachidia (Institut National de la Recherche Agronomique). Les fréquences de présence/absence de cornes chez la race ont été calculées sur 783 animaux issus.Les animaux sans cornes représentent 53,9% contre 46,1% des animaux avec cornes. Ces fréquences sont presque identiques chez les mâles et les femelles. L’effet de la présence/absence de cornes sur la prolificité des chèvres n’a pas été révélé significatif (p>0,05). Par ailleurs, 4 chevreaux présentant des anomalies et malformations au niveau de l’appareil génital ont été identifiés. Ils sont tous mottes, issus de pères et de mères sans cornes et de grands-pères mottes et d’une même grand-mère cornue. Ils présentent des mono ou dicryptorchidies avec des distances anogénitales normales ou courtes. Leur génotype pour le gène PIS du cornage est PIS (-/-). La rareté du phénomène chez la race Draa laisse à penser à la rareté de l’allèle PIS-. Les études de génétique moléculaire aideront à vérifier cette hypothèse dans le futur

    Caractéristiques phénotypiques et laineuses du mouton indigène Siroua du Maroc

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    Les ovins de Siroua avec les deux races dites "Noire de Siroua" (NS) et "Blanche de montagne" (BM), sont une ressource génétique animale locale à double objectif de production (viande et laine). Le présent article met en évidence les traits morphométriques les plus discriminants des deux races et entre elles, et présente pour la première fois les caractéristiques macroscopiques de la laine. Un nombre total de 620 animaux adultes (310 de NS et 310 de BM) ont été échantillonnés dans 60 élevages répartis sur le massif du Siroua au sud-est du Maroc. Des informations sur les traits qualitatifs ont été recueillies et des mesures morphométriques ont été prises sur les animaux. Les caractéristiques macroscopiques de la laine ont été déterminées sur les animaux et des échantillons d'une certaine aire connue ont été prélevés pour estimer le nombre de brins par unité de surface. Les résultats montrent que le mouton Siroua est un animal de petite taille à tête allongée. Toutes les mensurations morphométriques sont similaires entre les deux races avec toutefois une légère supériorité de la BM quant au poids corporel et à la longueur des poils. En ce qui concerne la production de laine, les deux races ont une toison très envahissante, mais moins dense et avec de longs brins. Les résultats morphologiques vont contribuer bien à établir le standard phénotypique des deux races, tandis que les résultats sur les traits macroscopiques de la laine doivent être enrichis en déterminant les caractéristiques microscopiques (ex. diamètre de la fibre, propriétés physicochimiques)

    Diversité du génome entier et dynamique démographique de la race ovine D'man

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    D’man est une race ovine importante au Maroc présentant des traits reproductifs exceptionnels. Cependant, sa structure génétique et son état de consanguinité sont peu connus. Cette étude caractérise la diversité de D’man et sa dynamique démographique en utilisant les données génomiques de 30 moutons échantillonnés dans trois régions administratives (Drâa-Tafilalet, Sous-Massa et Guelmim-Ouednoun) pour inférer les paramètres de diversité génétique neutre. De plus, trois approches complémentaires ont été utilisées pour inférer la structure de la population: sNMF pour calculer les coefficients d'admixture individuels, Treemix pour générer un arbre de vraisemblance maximale et des événements de migration, et une analyse en composantes principales. Les résultats ont montré que la race D’man présentait un faible niveau d'hétérozygotie observée, un coefficient de consanguinité élevé et une valeur élevée de diversité nucléotidique par rapport à d'autres races locales. Ces valeurs étaient comparables dans les trois régions et peuvent s'expliquer par l'isolement de cette race et ses systèmes d'élevage typiques. Une certaine structuration géographique a été observée liée aux vallées dont les individus sont originaires. Bien qu'il y ait eu un niveau important de flux génétique, la race s'est révélée bien homogénéisée. L'arbre de vraisemblance maximale a révélé l'existence de deux sous-populations génétiquement distinctes lorsque chaque région administrative était traitée comme un groupe unique, indiquant la présence de deux lignées principales. La race D’man présente donc une diversité génétique remarquable, mais aussi une consanguinité considérable, à prendre en compte pour des programmes d'élevage et de conservation efficaces

    Morphometry and depth of inseminating catheter penetration in prolific and non- prolific ewes at different ages: A post mortem study

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    International audienceThe ewe's cervix structure is highly variable among females, which may limit the application of transcervical artificial insemination (TCAI). This work aimed to study the variation in cervix anatomy in two different prolificacy breeds (D'man a prolific and Boujaad a non-prolific sheep). Reproductive tracts were collected from D'man (n = 64) and Boujaad (n = 187) females aged between 1 and 4 years. The weight of the uterus, length of the cervix and depth of penetration of the inseminating pipette were recorded. The number of cervical rings was counted and their arrangement graded. The cervix anatomy of D'man ewes differs from that of Boujaad. The cervix morphology of Boujaad ewes is more complex compared to D'man ewes; this complexity depends on the age of the ewe. No significant difference was found regarding the depth of penetration of the insemination catheter for the two breeds at 1, 2 and 4 years old (P > 0.05). However, at 3 years old, the highest depth of penetration (P < 0.05) was recorded in D'man ewes. In addition, for both breeds, grade 2 was the most frequent (P < 0.05), and the cervix became less complicated for TCAI with advanced age (4 years old). To conclude, the cervix of D'man ewes is less complex and more favorable to TCAI. In addition, to overcome the complexity of the cervix in Boujaad sheep, a selection of 4-year-old ewes will make the penetration of the artificial insemination catheter possible

    Characterizing neutral genomic diversity and selection signatures in indigenous populations of Moroccan goats (Capra hircus) using WGS data

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    International audienceSince the time of their domestication, goats (Capra hircus) have evolved in a large variety of locally adapted populations in response to different human and environmental pressures. In the present era, many indigenous populations are threatened with extinction due to their substitution by cosmopolitan breeds, while they might represent highly valuable genomic resources. It is thus crucial to characterize the neutral and adaptive genetic diversity of indigenous populations. A fine characterization of whole genome variation in farm animals is now possible by using new sequencing technologies. We sequenced the complete genome at 12Ă— coverage of 44 goats geographically representative of the three phenotypically distinct indigenous populations in Morocco. The study of mitochondrial genomes showed a high diversity exclusively restricted to the haplogroup A. The 44 nuclear genomes showed a very high diversity (24 million variants) associated with low linkage disequilibrium. The overall genetic diversity was weakly structured according to geography and phenotypes. When looking for signals of positive selection in each population we identified many candidate genes, several of which gave insights into the metabolic pathways or biological processes involved in the adaptation to local conditions (e.g., panting in warm/desert conditions). This study highlights the interest of WGS data to characterize livestock genomic diversity. It illustrates the valuable genetic richness present in indigenous populations that have to be sustainably managed and may represent valuable genetic resources for the long-term preservation of the species
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