5 research outputs found

    Traumatismes consécutifs aux accidents de trottinettes

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    Les trottinettes connaissent un engouement croissant avec la mise en place des trottinettes en libre-service. Toutefois, leur usage n'est pas sans conséquence sur le risque traumatique. Cette étude a pour objectif de décrire la population et les types de lésions des usagers de trottinettes.Matériel et méthode : Les données proviennent du registre des victimes d'accident de la circulation du département du Rhône qui inclut toute personne blessée ou tuée à la suite d'un accident de la route survenu dans le département du Rhône et pris en charge dans une structure sanitaire privée ou publique. La période étudiée concerne l'année 2019. Les informations recueillies concernent les caractéristiques individuelles, accidentelles, lésionnelles de la victime ainsi que son devenir. Les lésions sont codées grâce à l'Abbreviated Injury Scale (AIS). Les blessés graves sont définis par des lésions d'AIS 3 et plus.Résultats : Au total, 1 186 accidents de trottinette ayant entraîné 1 197 usagers blessés ont été recensés, dont 90 % dans l'hypercentre urbain, avec un nombre d'accidents de trottinettes multiplié par 7,3 entre 2018 et 2019. Cette augmentation a été observée depuis l'été 2018 avec l'introduction de sociétés proposant des locations de trottinettes. L'accident s'est produit seul, sans antagoniste dans 77 % des cas (n = 920). Le port du casque était rare (n = 72 ; 6 %). La grande majorité (n = 869 ; 73 %) des blessés était âgée de 10 à 34 ans, et les 20 à 24 ans (n = 301) représentaient le quart de l'effectif. Pour 11 accidents, il y avait deux blessés usagers de la même trottinette. Il y avait en moyenne deux lésions par victime. Les atteintes graves (MAIS 3 et plus) représentaient 3,8 % des lésions, et il n'y avait pas de différence statistiquement significative pour les lésions graves entre trottinette électrique et trottinette à propulsion humaine (p = 0,20). Comparées aux lésions des cyclistes dont les caractéristiques des accidents sont proches, les blessures de l'extrémité céphalique prédominent chez les usagers de trottinette (37 vs 27 % ; p < 0,001).Conclusion : Devant l'utilisation grandissante des trottinettes parmi les modes de déplacement, une évaluation scientifique des victimes de traumatismes est nécessaire pour proposer des recommandations visant à limiter les traumatismes graves. Ce travail constitue une première étape vers la surveillance épidémiologique tant en termes de recommandations que d'évolution

    Recommandations formalisées d’experts pour la prise en charge des pneumothorax spontanés primaires

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    International audienceIntroduction: Primary spontaneous pneumothorax (PSP) is the presence of air in the pleural space, occurring in the absence of trauma and known lung disease. Standardized expert guidelines on PSP are needed due to the variety of diagnostic methods, therapeutic strategies and medical and surgical disciplines involved in its management. Methods: Literature review, analysis of literature according to the GRADE (Grading of Recommendation Assessment, Development and Evaluation) methodology; proposals for guidelines rated by experts, patients, and organizers to reach a consensus. Only expert opinions with strong agreement were selected. Results: A large PSP is defined as presence of a visible rim along the entire axillary line between the lung margin and the chest wall and superior or equal to 2 cm at the hilum level on frontal chest x-ray. The therapeutic strategy depends on the clinical presentation: emergency needle aspiration for tension PSP; in the absence of signs of severity: conservative management (small PSP), needle aspiration or chest tube drainage (large PSP). Outpatient treatment is possible if a dedicated outpatient care system is previously organized. Indications, surgical procedures and perioperative analgesia are detailed. Associated measures, including smoking cessation, are described. Conclusion: These guidelines are a step towards PSP treatment and follow-up strategy optimization in France.Introduction : Le pneumothorax spontané primaire (PSP) est un épanchement gazeux dans la cavité pleurale, survenant hors traumatisme et pathologie respiratoire connue. Des recommandations formalisées d'experts sur le sujet sont justifiées par les pluralités de moyens diagnostiques, stratégies thérapeutiques et disciplines médicochirurgicales intervenant dans leur prise en charge. Méthodes : Revue bibliographique, analyse de la littérature selon méthodologie GRADE (Grading of Recommendation Assessment, Development and Evaluation) ; propositions de recommandations cotées par experts, patients et organisateurs pour obtenir un consensus. Seuls les avis d'experts avec accord fort ont été retenus. Résultats : Un décollement sur toute la hauteur de la ligne axillaire et supérieur ou égal à 2 cm au niveau du hile à la radiographie thoracique de face définit la grande abondance. La stratégie thérapeutique dépend de la présentation clinique : exsufflation en urgence pour PSP suffocant ; en l'absence de signe de gravité : prise en charge conservatrice (faible abondance), exsufflation ou drainage (grande abondance). Le traitement ambulatoire est possible si organisation en amont de la filière. Les indications, procédures chirurgicales et l'analgésie périopératoire sont détaillées. Les mesures associées, notamment le sevrage tabagique, sont décrites. Conclusion : Ces recommandations sont une étape de l'optimisation des stratégies de traitement et de suivi des PSP en France

    To ventilate or not to ventilate during bystander CPR — A EuReCa TWO analysis

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    Background: Survival after out-of-hospital cardiac arrest (OHCA) is still low. For every minute without resuscitation the likelihood of survival decreases. One critical step is initiation of immediate, high quality cardiopulmonary resuscitation (CPR). The aim of this subgroup analysis of data collected for the European Registry of Cardiac Arrest Study number 2 (EuReCa TWO) was to investigate the association between OHCA survival and two types of bystander CPR namely: chest compression only CPR (CConly) and CPR with chest compressions and ventilations (FullCPR). Method: In this subgroup analysis of EuReCa TWO, all patients who received bystander CPR were included. Outcomes were return of spontaneous circulation and survival to 30-days or hospital discharge. A multilevel binary logistic regression analysis with survival as the dependent variable was performed. Results: A total of 5884 patients were included in the analysis, varying between countries from 21 to 1444. Survival was 320 (8%) in the CConly group and 174 (13%) in the FullCPR group. After adjustment for age, sex, location, rhythm, cause, time to scene, witnessed collapse and country, patients who received FullCPR had a significantly higher survival rate when compared to those who received CConly (adjusted odds ration 1.46, 95% confidence interval 1.17–1.83). Conclusion: In this analysis, FullCPR was associated with higher survival compared to CConly. Guidelines should continue to emphasise the importance of compressions and ventilations during resuscitation for patients who suffer OHCA and CPR courses should continue to teach both

    To ventilate or not to ventilate during bystander CPR : a EuReCa TWO analysis

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    Background: Survival after out-of-hospital cardiac arrest (OHCA) is still low. For every minute without resuscitation the likelihood of survival decreases. One critical step is initiation of immediate, high quality cardiopulmonary resuscitation (CPR). The aim of this subgroup analysis of data collected for the European Registry of Cardiac Arrest Study number 2 (EuReCa TWO) was to investigate the association between OHCA survival and two types of bystander CPR namely: chest compression only CPR (CConly) and CPR with chest compressions and ventilations (FullCPR). Method: In this subgroup analysis of EuReCa TWO, all patients who received bystander CPR were included. Outcomes were return of spontaneous circulation and survival to 30-days or hospital discharge. A multilevel binary logistic regression analysis with survival as the dependent variable was performed. Results: A total of 5884 patients were included in the analysis, varying between countries from 21 to 1444. Survival was 320 (8%) in the CConly group and 174 (13%) in the FullCPR group. After adjustment for age, sex, location, rhythm, cause, time to scene, witnessed collapse and country, patients who received FullCPR had a significantly higher survival rate when compared to those who received CConly (adjusted odds ration 1.46, 95% confidence interval 1.17–1.83). Conclusion: In this analysis, FullCPR was associated with higher survival compared to CConly. Guidelines should continue to emphasise the importance of compressions and ventilations during resuscitation for patients who suffer OHCA and CPR courses should continue to teach both
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