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Caractérisation de sept lignées cellulaires humaines de cancer de vessie pour les principaux marqueurs de la transition épithélio-mésenchymateuse, Twist1 et E-cadhérine, et pour une nouvelle drogue, le saracatinib.
Le cancer de la vessie représente le 4ième cancer en terme d incidence. La mortalité de ce cancer est principalement due à la formation de métastases secondaires. Actuellement, aucun des médicaments disponibles sur le marché ne permet d éviter la rechute ni de contrôler la dissémination métastatique. L enjeu thérapeutique principal dans ce cancer est donc le contrôle de la dissémination métastatique. Le mécanisme de formation des métastases est connu et implique la transition épithélio-mésenchymateuse (EMT) qui permet aux cellules épithéliales d acquérir les caractéristiques des cellules mésenchymateuse, ainsi que la capacité d invasion. Dans ce travail, nous nous sommes posés 2 questions. Twist1 protéine connue comme régulateur central dans l EMT, peut-elle être une cible pronostique et pharmacologique dans le cancer de la vessie ? L utilisation d un nouvel anti-invasif le saracatinib, peut il être un nouveau traitement dans le cancer de la vessie. Pour répondre à ces questions, nous avons caractérisé nos lignées de cancer de vessie, pour la protéine Twist1, mais aussi pour les principaux marqueurs de l EMT (E-cadhérine, N-cadhérine, vimentine). Puis nous avons testé pharmacologiquement (cytotoxicité et invasivité) nos lignées pour le saracatinib. L expression de la molécule Twist1 a été décevante, seulement une lignée exprime Twist1, de manière faible, et non homogène. Twist n est donc pas une cible potentielle dans le cancer de la vessie. La sensibilité d un point de vue cytotoxique au saracatinib est liée à l expression de la E-cadhérine. Cependant il n existe pas de relation entre l expression de la E-cadhérine et l action anti-invasive du saracatinib. Toutes les lignées sont sensibles. Dans la lignée SD48 (E-cadhérine positive), il y a une augmentation de la protéine E-cadhérine, ainsi qu une nette relocalisation à la membrane sous traitement saracatinib. La voie du saracatinib semble passer par la E-cadherine, mais cette dernière n explique pas en totalité son action.Bladder cancer is the 4th cancer in the world. The mortality is principally caused by metastatic dissemination. Currently, no medicine can controle the relapse, and the metastatic dissemination. The principal therapeutic stategy is the contrôle of dissemination. Le mecanisme of metastate synthesis is knowed, and implicate the epithelial to mesenchymal transition (EMT) who change epithelial cells in mesenchymental cell and acquisition of invasivity. In this work, 2 questions are asking. The Twist1 protein who s a central regulator of EMT, can be a new prognostic, diagnostic, and therapeutic target in bladder cancer ? The use of a new anti-invasif drug saracatinib, can be a new treatment in the bladder cancer. To answer at this questions, we carcaterise your cells lines for Twist1 and main EMT marquers (E-cadhérine, N-cadhérine, vimentine). Than we test pharmacology response (cytotoxicity and anti-invasivity) of cells lines for saracatinib. The Twist1 expression is very disappointing, only one cells line is expressing Twist1, poorly, and non homogenous. Twist1 is not a good target in bladder cancer. The cytotoxic sensibility is linked to E-cadherin expression. However, there is no relation between E-cadherin expression and anti-invasive action for saracatinib. All the cells lines are sensitive. In the cells line SD48 (E-cadherin positive), there is an increase of E-cadherin protein, and a localisation at the membrane under saracatinib treatment. The saracatinib seem to use E-cadherin pathway, but thys way not expliquate all the action.BORDEAUX2-Bib. électronique (335229905) / SudocSudocFranceF
Le dépistage du cancer de la prostate (de la littérature à l'application clinique)
Premier cancer le plus fréquent chez l'homme en France avec 71 600 nouveaux cas estimés en 2010, le cancer de la prostate représente la deuxième cause de mortalité par cancer chez l'homme. Il fait l'objet d'une grande attention concernant les modalités de son dépistage et de sa prise en charge. En moins de 20 ans, son incidence a été multipliée par 3 tandis que le nombre de décès annuel reste stable. Ces modifications épidémiologiques sont en rapport avec un effet combiné du vieillissement de la population et de l'apparition d'un test sanguin, le dosage de l'antigène prostatique spécifique. Malgré l'absence de dépistage organisé en France et également dans le monde, ce test s'est imposé comme un examen de routine. Les résultats de récentes publications internationales n'ont pas permis de clarifier la situation sur l'utilité de la mise en place d'un dépistage systématique. Tandis que l'Association Française d'Urologie penche en faveur d'un dépistage organisé pour une population sélectionnée, les organismes de santé gouvernementaux demeurent sceptiques concernant l'impact du dépistage en terme de réduction de la mortalité mais ils s'accordent sur la nécessité d'apporter une information claire au patient. Cependant, d'importantes questions restent posées en ce qui concerne les risques de surdiagnostics et de surtraitements. Dans ce contexte assez confus, la prise de position du médecin traitant est très délicate bien que primordiale. Ainsi, les autorités de santé se sont intéressées en attendant de nouvelles études sur le sujet, à évaluer les pratiques des principaux prescripteurs du PSA : les médecins généralistes. Cette thèse a pour vocation d'étudier la position des médecins généralistes de Gironde vis à vis du dépistage du cancer de la prostate. Cette enquête d'opinion réalisée par courrier permet de faire un état des lieux concernant les pratiques courantes et les moyens utilisés pour le dépistage du cancer de la prostate en Gironde.BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocSudocFranceF
Recherche de stratégie biostatistique dans les essais cliniques de phase I/II d'association comprenant un agent non cytotoxique
MONTPELLIER-BU Médecine UPM (341722108) / SudocMONTPELLIER-BU Médecine (341722104) / SudocSudocFranceF
Evaluation des facteurs pronostiques de la survie chez des patients traités par chimiothérapie pour une tumeur urothéliale avancée (la réponse précoce est-elle importante ?)
INTRODUCTION : Nous avons proposé d'établir de manière rétrospective les facteurs pronostiques de survie et particulièrement la réponse objective (RO) précoce, dans une population traitée par une chimiothérapie première pour une tumeur urothéliale avancée (métastatique ou localement évoluée). MATERIEL ET METHODE : Il s'agit d'une étude rétrospective, effectuée sur l'Institut Bergonié incluant les patients traités entre juillet 2003 et octobre 2007. Les données concernant les caractéristiques épidémiologiques, la RO et la toxicité au traitement ont été collectées. Nous avons recueilli les facteurs pronostiques décrits dans la littérature. Puis nous avons testé leur impact pronostique, en analyse univariée, puis multivariée pour ceux qui étaient signifcatifs (p < 0,05). Nous avons secondairement analysé les facteurs prédictifs de RO précoce et décrit les caractéristiques des "longs survivants". RESULTATS : Sur un total de 87 patients, 7 ont été exclus de l'analyse de survie, puis 6 de l'analyse des facteurs pronostiques, puis 4 de l'analyse des facteurs prédictifs. 13 facteurs ont été retrouvés en analyse univariée, 5 en analyse multivariée dont la RO précoce. Deux facteurs prédictifs (âge et métastases osseuses) ont été mis en évidence. Une seule réponse complète était rapportée dans les "longs survivants". DISCUSSION : L'étude est "positive" mais les résultats sont à généraliser avec prudence (critères de sélection plus larges, petit effectif, étude rétrospective) ; néanmoins la RO précoce comme facteur pronostique peut contribuer à l'élaboration de nouveaux algorythmes décisionnels, notamment appliqués aux chimiothérapies séquentielles.BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocSudocFranceF
Histoire naturelle des cancers de prostate de haut grade
Prostate cancer, in men, is the most common cancer after 50 years old and the second cause ofall cancer deaths. Overall survival reaches 77 % at 5 years and it depends on several prognostic factors including Gleason score. Few epidemiological data are available regarding high-grade tumors This study has been conducted in order to describe their natural history. We retrospectively included all patients who had biopsies analyzed in the referent pathology laboratory of the Bergonie institute, and who had developed a prostate cancer with a majority Gleason grade higher or equal to 4, between January 2003 and December 2006. The evolution of the population has been studied until the end of 2009. The characteristics of patients and tumors at diagnosis, the time to relapse and to develop hormone-refractory, the treatment at relapse and the response to chemotherapy have also been analyzed. 119 patients were included, with a mean age at diagnosis of 72,4 years, 55,6 % of diagnosis were made by the systematic screening, 27,6 % of patients had metastases at diagnosis especially at bone sites (93,1 %. The median time to relapse, either biological or metastatic, and development of hormone-refractory were respectively 5,22 and 6,1 years. The response rate to chemotherapy was 40,7 % with a median survival of 1,23 year. These results show that the isolated histological character of high-grade does not seem to worsen the prognosis of these patients and their relapse rate is not different from that of other tumors at high risk. However, they remain aggressive with a high risk of local and metastatic progression. Should we then consider these high-grade tumors as a special group which needs particular investigation of biological characteristics and special treatments protocol ?Chez l'homme le cancer de la prostate est le plus fréquent après 50 ans et il est la 2ème cause de décès par cancer. La survie gllobale est de 77 % à 5 ans mais elle dépend de plusieurs facteurs pronostiques dont le score de Gleason. Peu de données épidémiologiques sont disponibles concernant les tumeurs de haut grade. Nous avons réalisé cette étude pour décrire leur histoire naturelle. Nous avons inclus rétrospectivement tous les patients ayant eu des biopsies analysées au laboratoire d'anatomopathologie référent pour l'institut Bergonié, entre janvier 2003 et décembre 2006, et pour lesquels l'examen a révélé un adénocarcinome prostatique avec un grade de Gleason majoritaire supérieur ou égal à 4. Nous avons étudié l'évolution de cette population jusqu'à la fin de l'année 2009. Nous avons également décrit les caractéristiques des patients et des tumeurs au diagnostic, le délai de rechute et d'hormono-résistance, leur prise en charge à la rechute et la réponse à la chimiothérapie mise en place. Sur 119 patients inclus, avec un âge moyen au diagnostic de 72,4 ans, le dépistage systématique est à l'origine des diagnostics. 27,6 % des patients sont métastatiques au diagnostic avec 93,1 % de localisations osseuses. Les délais médians de survenue de la rechute biologique et/ou métastatique et de l'hormono-résistance sont respectivement de 5,22 ans et de 6,1 ans. Le taux de réponse à la chimiothérapie est de 40,7 % avec une médiane de survie de 1,23 ans. Ces résultats montrent, de façon assez inattendue, que le caractère isolé de haut grade ne semble pas aggraver le pronostic de ces patients et que le taux de rechute n'est pas didférent de celui des tumeurs de haut risque. Cependant elles restent agressives avec un risque élevé d'évolution loco-régionale et métastatique. Faut-il alors considérer ces tumeurs de haut grade comme un groupe à part et rechercher leurs caractéristiques biologiques propres afin de trouver des traitements mieux adaptés à leur prise en charge ?BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocSudocFranceF
The impact of prostate cancer diagnosis on the quality of life at 3 years: A case control study.
International audience67 Background: Prostate cancer (PCa) is the most common cancer in men. Former studies showed a time-dependent worsening of sexual or urinary long term side effects following surgery or radiotherapy that affected patients’ quality of life (QoL). These studies could not discriminate between age-related and treatment-related symptoms, as patients were their own controls. We conducted a case-control study evaluating at 3 years QoL and physical/psychological dysfunctions, whereas patients were on watchful waiting or received a treatment. Methods: We used data from the EPICAP population-based case-control carried out by INSERM and including 1700 participants. Eligible cases were men < 75 years old newly diagnosed with PCa in 2012-2014 living in the Hérault geographic area. Controls were men of the same age recruited in the general population of the same area. Participants answered a QoL questionnaire 3 years after intervention. Primary objective was to compare the impact of diagnosis or/and treatments on QoL as measured by the EORTC QLQ-C30 score. Secondary objective was to compare the impact of diagnosis or/and treatments on urinary dysfunctions (IPSS, ICS), sexual dysfunctions (IEEF-5), anxiety (HADS), and occupational integration. We also assessed these QoL parameters depending on the treatment that was received. Results: Median age was 67.9 years old in the cases and 68.4 years old in the control. At 3 years, 376 cases and 352 controls had sent back their questionnaires. Treatments were: RP (258), RT (90), focal therapy (52), hormone therapy (26) and watchful waiting (61) at the time of the study. The results show no difference between cases and controls for the global QoL score. Other parameters are being assessed and will be presented at the meeting. Conclusions: Though prostate cancer cases and population-based controls showed similar global QoL at 3 years after diagnosis, the large EPICAP study will provide a comprehensive framework to go further in the understanding of PCa sequelae and give some hints on the balance between benefit and risk of PSA testing. This study will be the first to evaluate the different types of sequelae as a function of treatments and the occupational integration for patients < 65 years old
Impact of prostate cancer diagnosis and type of treatment on the health-related quality of life and urological dysfunction at 3 years: A case-control study.
International audienceBackground: Former studies showed a time-dependent worsening of sexual or urinary long term side effects following surgery or radiotherapy that affected prostate cancer (PCa) patients’ health-related quality of life (HRQoL) though it was not possible to discriminate between age- and treatment-related symptoms. We sought to compare HRQoL and urological dysfunction at 3 years between PCa patients and general population based on the data from the EPICAP population-based case-control study. Methods: Eligible cases were men < 75 years old, diagnosed with PCa between 2012 and 2014. Controls were recruited in the general population and paired on age. Questionnaires were given to the patients at 3 years after intervention. Primary objective was to compare HRQoL using the EORTC QLQ-C30 questionnaire at 3 years between patients and the general population. Secondary objective was to perform the same comparison for the impact of diagnosis or/and treatments on urinary (IPSS, ICS) or sexual dysfunctions (IEEF-5), anxiety (HADS), and occupational integration. Results: 376 eligible patients had sent back their questionnaires and 188 controls were paired on age (ratio 2:1). Treatments were: RP (radical prostatectomy) (187), RT (radiation therapy) or HIFU (High-intensity Focused Ultrasound) (54), combination of treatment (CT) (90) and watchful waiting (WW) (39) at the time of the study. There was no difference in global health status dimension between patients and controls (p = 0.19). Patients had worse social functioning than controls (24.3% vs 16.3%, p = 0.0209) and cognitive function score was worse in CT versus WW patients (p = 0.039). Significant differences in erectile dysfunction (IIEF6) were observed depending on treatment (81% for RP vs 65% for RT vs 72% for CT vs 33% for WW, p < 0.0001). Conclusions: Despite similar global health status dimension score at 3 years after diagnosis between patients and controls, analyzes of the EPICAP study showed differences in PCa sequelae and emphasize the balance between benefit and risk of PSA testing. This is the first study evaluating the different types of sequelae as a function of treatments