25 research outputs found
Contribution Ă la science du tourisme
En 1995, la diffusion de plusieurs manuels techniques permet Ă lâOrganisation mondiale du tourisme (OMT) de fixer « des lignes directrices portant sur certains problĂšmes complexes de dĂ©finition ». Lâorganisation internationale est dans son rĂŽle, et le tourisme, qui est malgrĂ© tout une activitĂ© neuve, ne peut se plaindre de son militantisme. Cependant, deux points deviennent prĂ©occupants : lâOMT refuse dâouvrir le dĂ©bat sur ses dĂ©finitions et de trĂšs nombreux spĂ©cialistes du tourisme, parfois dâĂ©minents universitaires, lui donnent raison. Dans notre ouvrage, GĂ©opolitique du tourisme (2008), nous reprenons sans Ă©tats dâĂąme les statistiques de lâOMT en matiĂšre de flux, mais, comme dans le PrĂ©cis franco-anglais de tourismologie (Hoerner et Sicart, 2003), nous dĂ©fendons toujours lâidĂ©e dâune science du tourisme qui propose dâautres dĂ©finitions que celles de lâorganisation internationale. Ces dĂ©finitions seraient-elles donc des concepts immuables, sous prĂ©texte quâelles permettent une Ă©valuation cohĂ©rente des flux touristiques internationaux ? Enfin, les formations supĂ©rieures en tourisme et en hĂŽtellerie se multiplient et en France, par exemple, il y a dĂ©sormais prĂšs de 20 masters en « management touristique », tant dans les universitĂ©s que dans les grandes Ă©coles. Est-ce pour ces raisons que lâOMT exprime la volontĂ© dâune stricte codification ? Cet article nâa pas la prĂ©tention dâĂȘtre exhaustif sur la science du tourisme que nous prĂ©conisons, de mĂȘme que nous admettons que les dĂ©finitions de lâOMT sont des concepts Ă Ă©largir. Nous les acceptons dans un but statistique, mais nous les rĂ©cusons sous leur forme rĂ©ductrice. Nous considĂ©rons donc le tourisme comme une industrie, dans le sens de Jean Gadrey (1992) qui lui reconnaĂźt les atouts dâune activitĂ© industrielle capitalistique et de main dâĆuvre et, Ă ce titre, nous le traitons comme nâimporte quelle activitĂ© Ă©conomique soumise Ă la loi du marchĂ©. Pour autant, nous ne nions pas lâapport de scientifiques qui font du tourisme leur champ dâĂ©tudes. Notre propre dĂ©marche de gĂ©opolitiste le prouve
Contribution Ă la science du tourisme
En 1995, la diffusion de plusieurs manuels techniques permet Ă lâOrganisation mondiale du tourisme (OMT) de fixer « des lignes directrices portant sur certains problĂšmes complexes de dĂ©finition ». Lâorganisation internationale est dans son rĂŽle, et le tourisme, qui est malgrĂ© tout une activitĂ© neuve, ne peut se plaindre de son militantisme. Cependant, deux points deviennent prĂ©occupants : lâOMT refuse dâouvrir le dĂ©bat sur ses dĂ©finitions et de trĂšs nombreux spĂ©cialistes du tourisme, parfois dâĂ©minents universitaires, lui donnent raison. Dans notre ouvrage, GĂ©opolitique du tourisme (2008), nous reprenons sans Ă©tats dâĂąme les statistiques de lâOMT en matiĂšre de flux, mais, comme dans le PrĂ©cis franco-anglais de tourismologie (Hoerner et Sicart, 2003), nous dĂ©fendons toujours lâidĂ©e dâune science du tourisme qui propose dâautres dĂ©finitions que celles de lâorganisation internationale. Ces dĂ©finitions seraient-elles donc des concepts immuables, sous prĂ©texte quâelles permettent une Ă©valuation cohĂ©rente des flux touristiques internationaux ? Enfin, les formations supĂ©rieures en tourisme et en hĂŽtellerie se multiplient et en France, par exemple, il y a dĂ©sormais prĂšs de 20 masters en « management touristique », tant dans les universitĂ©s que dans les grandes Ă©coles. Est-ce pour ces raisons que lâOMT exprime la volontĂ© dâune stricte codification ? Cet article nâa pas la prĂ©tention dâĂȘtre exhaustif sur la science du tourisme que nous prĂ©conisons, de mĂȘme que nous admettons que les dĂ©finitions de lâOMT sont des concepts Ă Ă©largir. Nous les acceptons dans un but statistique, mais nous les rĂ©cusons sous leur forme rĂ©ductrice. Nous considĂ©rons donc le tourisme comme une industrie, dans le sens de Jean Gadrey (1992) qui lui reconnaĂźt les atouts dâune activitĂ© industrielle capitalistique et de main dâĆuvre et, Ă ce titre, nous le traitons comme nâimporte quelle activitĂ© Ă©conomique soumise Ă la loi du marchĂ©. Pour autant, nous ne nions pas lâapport de scientifiques qui font du tourisme leur champ dâĂ©tudes. Notre propre dĂ©marche de gĂ©opolitiste le prouve
Mon identification des nouvelles classes moyennes supĂ©rieures, les miduppers, nâest-elle pas imaginaire ?
Hormis nos origines corrĂ©ziennes, JoĂ«l Thomas et moi-mĂȘme sommes des universitaires trĂšs diffĂ©rents. Il est latiniste et je suis gĂ©opolitiste, sa culture classique est considĂ©rable et je me contente de lâordonnancement du monde contemporain, il conduit sa voiture comme un pilote de formule 1 et je marche avec une canne⊠Cependant, nous sommes souvent rĂȘveurs et, tandis quâil confie sa plume Ă lâimaginaire, voire Ă lâĂ©sotĂ©risme, je trempe la mienne dans lâĂ©lixir touristique des mers tropicales..
Les colons virtuels du tourisme
Deux termes, dans le titre de ma communication, mĂ©ritent des explications : « colons » et « virtuels ». Le premier porte une symbolique trĂšs forte, mĂȘme si le second lâattĂ©nue un peu. Dâautant que le tourisme international pris en compte ici, concerne des pays anciennement colonisĂ©s et intĂ©grĂ©s aujourdâhui au tiers monde ; ou aux pays dits Ă©mergents, par diplomatie... au demeurant, ce nâest pas la premiĂšre fois que lâon associe le colonialisme au tourisme international. Toutefois, si les tour..
Préface
Au moment oĂč les chercheurs, les formateurs, divers acteurs politiques mais aussi les institutionnels, sâinterrogent sur la pertinence du tourisme durable, il est logique de se demander si le tourisme est un facteur de dĂ©veloppement. Câest lâobjectif de ce colloque et câest aussi lâune des principales thĂ©matiques dâune GĂ©opolitique du tourisme Ă paraĂźtre. Toutefois, si dans les pays riches, lâindustrie touristique vise surtout Ă participer au dĂ©veloppement Ă©conomique gĂ©nĂ©ral, voire Ă pallier ..
Nietzsche, voyageur en Errance (1879-1889)
Bien quâil semble exagĂ©rĂ© de prĂ©tendre que Nietzsche est un grand voyageur, ne serait-ce que parce quâil a Ă©tĂ© avare, tout au long de son Ćuvre, des habituelles rĂ©fĂ©rences aux paysages visitĂ©s, le philosophe allemand a cependant beaucoup errĂ© en Europe, entre son pays natal et les rives mĂ©diterranĂ©ennes. Au seuil de lâan 2000, oĂč lâon cĂ©lĂ©brera le centenaire de sa mort, il me paraĂźt donc intĂ©ressant dâanalyser les prĂ©occupations de ce touriste particulier. Par ailleurs, hormis la perception n..
Contribution géographique à l'étude du sous-développement régional du sud-ouest de Madagascar
Le sud-ouest sous peuplĂ© et sous urbanisĂ© a toujours Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme une rĂ©gion attardĂ©e de Madagascar. La subariditĂ© qui le caractĂ©rise se traduit par des sĂ©cheresses catastrophiques, un manque de productivitĂ© des plantes cultivĂ©es et une mauvaise alimentation des troupeaux. L'Ă©conomie rurale reste traditionnelle et l'autosubsistance y demeure la rĂšgle. Les opĂ©rations de dĂ©veloppement y ont Ă©tĂ© mal conduites, en tĂ©moignent les Ă©checs des amĂ©nagements de la SEDEFITA-FIFATO et de la SAMANGOKY. Par ailleurs, la volontĂ© dĂ©centralisatrice de l'Etat et son dĂ©sir de socialiser l'Ă©conomie ont fait long feu. Depuis quelques dĂ©cennies, le sud-ouest malgache subit une explosion dĂ©mographique (taux de croissance naturel supĂ©rieur Ă 3%). Cette rĂ©volution dĂ©mographique a entrainĂ©, entre autre, un exode rural massif vers TulĂ©ar. Le dĂ©veloppement de cette ville (accroissement du secteur informel et paupĂ©risation) ne peut ĂȘtre assimilĂ© Ă un dĂ©veloppement urbain rĂ©el et intĂ©grĂ©. Si l'implosion dĂ©mographique entrainait aussi un Ă©clatement des structures sociales archaĂŻques, le pire serait Ă craindre pour cette rĂ©gion et un sauvetage Ă l'Ă©chelle nationale serait nĂ©cessaire
Les industries de Toliara (Tuléar). Stagnation et mutations
Hoerner Jean-Michel, Cabot Jean. Les industries de Toliara (Tuléar). Stagnation et mutations. In: Cahiers d'outre-mer. N° 141 - 36e année, Janvier-mars 1983. pp. 75-85