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    Les énergies renouvelables au fil des siècles

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    Il nous faut remonter dans l'histoire de l'humanité vers des périodes beaucoup plus lointaines que celles des moulins à vent, de la fusion et de la forge des métaux ou même de la découverte et de l'utilisation des premiers récipients de terre cuite, pour comprendre le rôle des énergies fossiles ou renouvelables. Ce rôle ne se limite pas au développement des techniques car il apparaît comme une contribution essentielle à l'émergence des être humains, dans le cadre des seules théories actuelles qui résistent aux critiques

    Disponibilités alimentaires et domaines vitaux des Primates à Ceylan

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    International audienceAll woody species in an area of 51.5 hectares have been mapped, and the production of the different types of food available in the study area was calculated. Consideration of the home ranges of the different groups of Primate species allowed clarification of food supply issues, including ecological niches and competition. The diet of the purple faced Langur, Presbytis senex, is composed of 60 % mature, leaves and shoots, 12 % flowers and 28 % fruits. Considering that leaves or shoots cannot be eaten in large proportion without compromising the future crop, animal densities might reach the maximum permissible. The diet of the second species of Langur, Prebytis enlellus, does not greatly differs from that of P. senex, including 18 % leaves and shoots ; 7 % flowers, and 15 % fruits. However P. entellus ingests larger amounts of food from peculiar tree species that are not commonly used by P. senex and lives in larger groups within larger territories. Furthermore, the fresh weight biomass of each spccies is of the same order of magnitude, 10 to 12 Kg per hectare. The natural diet of the Toque Macaque, Macaca sinica is strikingly different type (14 % leaves and flowers ; 77 % fruits ; 5 % fungae and 4 % animal prey). This species also has a very different type of distribution : the groups have larger territories within which they forage for animal prey and use a very small proportion of the fruits available. In the forest of Polonnaruwa, the total fresh weight Primate biomass (circa 27 Kg per hectare) is high and represents the major proportion of the total mammal biomass.La répartition des espèces végétales, observée sur le terrain à partir des photos aériennes végétales a permis de préciser la quantité des aliments disponible dans les territoires des différents groupe de primates, en relation avec les dépenses énergétiques des différentes espèces qui sont comparées. Notre principale station de terrain, constituée par le site archéologique de Polonnaruwa, avait été choisie en raison de la grande facilité d'approche et d'observation des animaux. Il s'agit d'un sanctuaire religieux où les traditions bouddhiques du respect de la vie animale contribuent à la protection de la faune. Sur les 51,5 hectares du terrain d'étude, tous les arbres ont été cartographiés et leur production calculée en fonction de la surface des canopées. Les primates ont été suivis sur des journées complètes au cours de des différentes saisons afin de calculer les quantités ingérées et leur variation. Le régime alimentaire du Presbytis (=Semnopithecus) senex se compose de 60% de feuilles jeunes ou matures, de 12% de fleurs et 28% de fruits. Il s'avère que les quantités consommées sont à la limite de la productivité locale, car la seconde espèce de langour, Presbytis entellus, possède également un régime folivore incluant 18% de feuillages, 7% de fleurs et 15% de fruits ; et les biomasses de ces deux espèces folivores sont du même ordre de grandeur (10 à 12 kg par hectare). Au contraire, le macaque à toque, Macaca sinica, présente une moins grande densité, les groupes ayant de vastes territoires pour obtenir un régime plus riche en fruits (77%, avec 14% de feuilles et de fleurs, 5% de champignons et 4% de petites proies animales)

    Sucres et " faux sucres " de la forêt équatoriale : évolution et perception des produits sucrés par les populations forestières d'Afrique

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    International audienceThe occurence of sugars in the fruits of many rain forest species is discussed in relation to various hypotheses about coevolution of animais and plants. Sugar mimics present in the fruits of peculiar species are presented with respect to coevolution, the target for biochemical mimicry being the vertebrale taste bud response. An hypothesis is proposed about thel influence of environmental conditions, including species richness and sugar abundance, on the taste thresholds for sugars of the human populations inhabiting the tropical rain forest.La richesse en sucres des fruits de nombreuses espèces de la forêt dense africaine est présentée dans le contexte des phénomènes de coévolution des populations animales et végétales. La présence exceptionnelle de " faux sucres " dans les fruits de certaines espèces s'explique par un phénomène de << mimétisme biochimique " que favorise l'abondance des fruits sucrés et l'intensité de la réponse des récepteurs gustatifs des primates vis-à-vis des sucres. Les performances gustatives des populations humaines sont également interprétées en fonction des caractéristiques actuelles d'un environnement biochimique où les sucres simples sont particulièrement abondants

    De la ressource disponible à la ressource exploitée : Méthodes de quantification des ressources alimentaires dans les régions forestières et les savanes du Cameroun

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    International audienceA partir de l'exposé du protocole des enquêtes sur la quantification de ressources naturelles forestières, nous présentons les problèmes spécifiques qui se posent lors de l'établissement d'inventaires et d'estimations quantifiées des ressources spontanées en forêt tropicale humide, en les comparant à ceux qui concernent les régions de savane. La quantification des ressources en fruits et de la disponibilité en ignames sauvages dans le sous-bois forestier nécessite l'emploi de techniques particulières, de même que la mesure du gibier capturé par une communauté de chasseurs. Ces deux formes d'enquêtes permettent de montrer que si, àforee d'extrapolations successives, l'on parvient à estimer ce qu'une communauté prélève sur le milieu, les contraintes inhérentes à la forêt et à la complexité de son fonctionnement rendent extrêmement délicate l'estimation des ressources qui sont effectivement disponibles, en vue de déterminer les seuils tolérables d'intensification des systèmes d'exploitation traditionnels

    Semihard Interactions in Nuclear Collisions Based on a Unified Approach to High Energy Scattering

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    Our ultimate goal is the construction of a model for interactions of two nuclei in the energy range between several tens of GeV up to several TeV per nucleon in the centre-of-mass system. Such nuclear collisions are very complex, being composed of many components, and therefore some strategy is needed to construct a reliable model. The central point of our approach is the hypothesis, that the behavior of high energy interactions is universal (universality hypothesis). So, for example, the hadronization of partons in nuclear interactions follows the same rules as the one in electron-positron annihilation; the radiation of off-shell partons in nuclear collisions is based on the same principles as the one in deep inelastic scattering. We construct a model for nuclear interactions in a modular fashion. The individual modules, based on the universality hypothesis, are identified as building blocks for more elementary interactions (like e^+ e^-, lepton-proton), and can therefore be studied in a much simpler context. With these building blocks under control, we can provide a quite reliable model for nucleus-nucleus scattering, providing in particular very useful tests for the complicated numerical procedures using Monte Carlo techniques.Comment: 10 pages, no figures; Proc. of the ``Workshop on Nuclear Matter in Different Phases and Transitions'', Les Houches, France, March 31 - April 10, 199
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