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    Juges 13 : Un Dieu plus caché qu'il n'y paraît

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    Le but de cette contribution est de montrer que, dans des situations narratives dans lesquelles le narrateur bilbique n’hésite pas à faire intervenir Dieu de manière massive et intrusive – parfois même au détriment de la liberté apparente de l’homme –, des stratégies sont mises en œuvre, qui rendent le personnage divin au moins aussi mystérieux et insaisissable que dans les cas où il semble se cacher (livre de Ruth, livre d'Esther, histoire de Joseph, etc.). Si cette intuition se vérifiait, on pourrait alors formuler une sorte de « loi de proportionnalité » affectant, dans le récit biblique, le jeu des libertés humaine et divine et qui pourrait s’énoncer de la manière suivante : plus Dieu se cache, plus le narrateur s’arrangera pour donner des gages, discrets mais efficaces, de sa présence et de son action ; au contraire, plus il se manifeste clairement, plus le narrateur trouvera le moyen de préserver sa transcendance et de le rendre inaccessible et inconnaissable. En d’autres termes, Dieu qui se cache est souvent plus présent qu’il n’y paraît et quand il se manifeste, il est parfois moins identifiable qu’on ne pourrait le croire
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