39 research outputs found

    Entretien avec Fabienne Kanor

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    D’origine martiniquaise, Fabienne Kanor est devenue romancière etréalisatrice après une première carrière dans le journalisme. Dans cet entretien, elle parle surtout de son deuxième roman, Humus(2007), qui raconte à voix multiples les récits de quatorze femmes qui se trouvent à bord d’un bateau négrier à destination des Antilles et décident de se jeter à l’eau. Kanor se penche surl’histoire de la traite négrière et surl’acte d’écriture, ainsi que sur sa propre identité en tant qu’écrivain de la “diaspora”, ayant grandi en Métropole dans une famille d’origine antillaise

    User-Friendliness and Virtual Reality: A Hypertextual Reading of Alain Mabanckou’s \u3cem\u3eVerre Cassé\u3c/em\u3e

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    Set in a seedy Congolese bar seemingly far removed from the ever-present influences of globalization (aside perhaps from the occasional copy of Paris-Match), Alain Mabanckou\u27s Verre Cassé (2005)2 does not have a single foot- or endnote. In fact, the novel has no such peritext3 whatsoever aside from its title and two short inter-titles that serve to identify the two parts of the work as premiers feuillets and derniers feuillets. However, this absence of peritext is not in the least surprising given that the novel does not contain any lexical, idiomatic or vernacular terms specific to the region that might confuse or otherwise disorient the reader. Rather, what is shocking is the novel\u27s syntax. Rivaling the syntactic dexterity of Perec and Proust, the eponymous protagonist\u27s long-winded narrative (presented in the form of a notebook that recounts the exploits and hardships of his fellow patrons at Le Crédit a voyagé) amounts to nearly 250 pages without recourse to a single punctuation mark aside from commas and quotations marks. What is even more shocking (and clearly a testament to Mabanckou\u27s talent as a wordsmith) is that, rather than being impeded by Verre Cassé\u27s stream-of-consciousness prose, readers soon find themselves swept up in the current of the narrative agent\u27s ingenuity, carried along in seemingly effortless fashion to the novel\u27s conclusion (which, of course, lacks final punctuation)4

    Intertexts of the Ecological: Literary Space Revisited in Yanick Lahens\u27s \u3cem\u3eBain de Lune\u3c/em\u3e

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    The opening lines of Yanick Lahens’s Bain de lune (2014) find an unidentified narrator lying on a beach not far from the coastal community of Anse Bleue, staring at the worn, muddy boots of the man who has just discovered her lifeless body. As her narrative reveals, a hurricane has devastated the region over the past three days, and, in the wake of the storm, the deceased protagonist tries to piece together the fragmented memories of her life as a means of determining how she has ended up dead on the sand. From the very beginning of Lahens’s novel, however, the protagonist’s search for answers—a search to “remonter toute la chaîne de mon existence pour comprendre une fois pour toutes”—is inseparable from the history, evolution, and, indeed, future of the natural environment around her: “Quel ouragan! Quel tumulte! Dans toute cette histoire, il faudra tenir compte du vent, du sel, de l’eau, et pas seulement des hommes et des femmes. Le sable a été tourné et retourné dans le plus grand désordre. On dirait une terre attendant d’être ensemencée.

    User-Friendliness and Virtual Reality A Hypertextual Reading of Alain Mabanckou’s Verre Cassé

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    Au premier coup d’œil, le roman Verre Cassé (2005) d’Alain Mabanckou est pour le moins impressionnant. Rivalisant avec les textes de Perec et Proust de par sa dextérité syntaxique, le récit verbeux du protagoniste éponyme remplit près de 250 pages sans autre ponctuation que des virgules et des guillemets. Tandis que l’oralité véhiculée par la syntaxe peu conventionnelle de Verre Cassé peut rappeler au lecteur la vieille tradition africaine des griots, nous proposons d’aborder le roman de Mabanckou sous un autre angle — à savoir en tant que conte moral du vingt-et-unième siècle. Considérant les nombreux intertextes dissimulés dans le roman comme autant de liens hypertextuels, nous avancerons que chacun de ces titres recèle de l’information ou une intuition, qui mérite la réflexion du lecteur/utilisateur avisé qui sait les déchiffrer

    Genome-Wide Association Study Identifies Single Nucleotide Polymorphism in DYRK1A Associated with Replication of HIV-1 in Monocyte-Derived Macrophages

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    Background: HIV-1 infected macrophages play an important role in rendering resting T cells permissive for infection, in spreading HIV-1 to T cells, and in the pathogenesis of AIDS dementia. During highly active anti-retroviral treatment (HAART), macrophages keep producing virus because tissue penetration of antiretrovirals is suboptimal and the efficacy of some is reduced. Thus, to cure HIV-1 infection with antiretrovirals we will also need to efficiently inhibit viral replication in macrophages. The majority of the current drugs block the action of viral enzymes, whereas there is an abundance of yet unidentified host factors that could be targeted. We here present results from a genome-wide association study identifying novel genetic polymorphisms that affect in vitro HIV-1 replication in macrophages. Methodology/Principal Findings: Monocyte-derived macrophages from 393 blood donors were infected with HIV-1 and viral replication was determined using Gag p24 antigen levels. Genomic DNA from individuals with macrophages that had relatively low (n = 96) or high (n = 96) p24 production was used for SNP genotyping with the Illumina 610 Quad beadchip. A total of 494,656 SNPs that passed quality control were tested for association with HIV-1 replication in macrophages, using linear regression. We found a strong association between in vitro HIV-1 replication in monocyte-derived macrophages and SNP rs12483205 in DYRK1A (p = 2.16×10-5). While the association was not genome-wide significant (p<1×10-7), we could replicate this association using monocyte-derived macrophages from an independent group of 31 individuals (p = 0.0034). Combined analysis of the initial and replication cohort increased the strength of the association (p = 4.84×10-6). In addition, we found this SNP to be associated with HIV-1 disease progression in vivo in two independent cohort studies (p = 0.035 and p = 0.0048). Conclusions/Significance: These findings suggest that the kinase DYRK1A is involved in the replication of HIV-1, in vitro in macrophages as well as in vivo. © 2011 Bol et al

    When There is No Echo

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    Au nom du discours amoureux: Une Etude glissantienne de \u3cem\u3eGouverneurs de la rosée et Romeo and Juliet\u3c/em\u3e

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    Si tous ces changements tendant vers une culture composite s\u27opèrent à partir de la mort des protagonistes, il est néanmoins important de signaler chez Glissant que le système en rhizome exige qu\u27on ne meure pas. Tandis que le soutien d\u27une identitéracine unique peut provoquer qu\u27on se sacrifie pour elle, on ne peut se faire assassin, meurtrier, bourreau ou même martyr pour le rhizome (73). À première vue, le changement opéré au niveau de la culture atavique dans les deux textes semble contredire cette assertion. Or, il faut rappeler que dans l\u27un comme dans l\u27autre, l\u27amour sert d\u27agent de rhizome entre deux racines uniques qui refusaient toute présence étrangère. Ainsi les amants seraient-ils morts afin que naisse la culture rhizome à la place de la culture racine. Si le grand coumbite se crée en dépit de la mort de [Quand Manuel], c\u27est parce qu\u27il a montré à [Anna]ïse le chemin nécessaire pour atteindre la source. En plus, Manuel est convaincu que chaque vie, pour employer un terme de Glissant, laisse une trace-la forme allée de la connaissance: « un jour tout homme s\u27en va en terre, mais la vie elle même, c\u27est un fil qui ne se casse pas, qui ne se perd pas [...] [p]arce que, chaque nègre pendant son existence y fait un noeud: c\u27est le travail qu\u27il a accompli et c\u27est ça qui rend la vie vivante dans les siècles des siècles: l\u27utilité de l\u27homme sur cette terre » (113). Comme dans Traversée de la mangrove de Maryse Condé, où la mort de Francis Sancher suscite une mise en question identitaire de la communauté entière au lieu d\u27évoquer exclusivement celle du disparu, la déstabilisation de la racine dans les deux oeuvres s\u27effectue à travers la mise en compte d\u27un lien commun désormais indéniable et reconnaissant. Qui plus est, selon [Julia Kristeva]: « Enlevez ce tiers, et l\u27édifice s\u27écroule souvent faute de cause du désir, après avoir perdu sa couleur passionnelle. » Autrement dit, « le nom de son [Juliette] amant η [\u27est] pas indifférent au déclenchement de leur passion, mais au contraire, [...] il le détermine » (205). Le contrat social, donc, qu\u27est en effet la culture racine-atavique, encourage le discours amoureux plutôt que de l\u27empêcher. Cet amour osé, voire dangereux, entraîne inévitablement la présence immanente de la mort-ce qui, à en croire Kristeva, mène Roméo à accentuer le présent dans son discours. Kristeva paraît toutefois lire un peu loin dans le texte, car, à l\u27examiner de près, il est évident qu\u27au moment où Roméo annonce sa passion pour Juliette, il ne sait pas encore qu\u27elle est de la maison Capulet-bien qu\u27il puisse le supposer, certes. De toute façon, il est vrai que Roméo insiste sur le présent une fois qu\u27il tombe amoureux de Juliette (voir par exemple 2.2 et 5.3), ce qui s\u27oppose en grande partie à l\u27amour qui se développe entre Manuel et Annaïse. Le discours amoureux de ces derniers insiste à maintes reprises sur l\u27avenir. Il est même évident que leur amour, malgré son ardeur actuelle, ne s\u27épanouira pour de vrai qu\u27à condition que les amants puissent vivre impunément et visiblement ensemble. Lorsque Manuel parle de la maison qu\u27il compte construire pour Annaïse, l\u27emploi du futur indique à quel point leur amour est limité dans le présent: « Ne sois pas craintive, il n\u27y a pas personne. Bientôt, nous n\u27aurons pas à nous cacher. Tout le monde saura pour qui je vais bâtir cette case. Trois pièces qu\u27elle aura, trois; j\u27ai déjà calculé. » (115; c\u27est nous qui soulignons)

    Raphaël Confiant’s \u3cem\u3eLe Meurtre du Samedi-Gloria\u3c/em\u3e: Crime and Testimony

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    This paper proposes a close reading of Inspector Dorval’s closed case from both a narratological and socio-cultural perspective, arguing that what may at first blush appear to be irrelevant clues—information that, decidedly unrelated to Beausoleil’s murder, is disregarded by both Dorval and the reader—are in fact pieces of circumstantial evidence related to an unnamed crime scene of far greater proportions. Whereas Beausoleil’s murder is effectively solved, Confiant’s novel diverges from the traditional detective narrative, divulging in the very diversity of its testimonies a wealth of incriminating declarations with respect to France’s continued influence on and control of its Overseas Departments
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