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Démographie, théorie et idéologie
Le problème examiné ici est celui de l’irruption, dans la démographie, d’éléments qui appartiennent plutôt à la philosophie, à la politique et à la morale. Plus particulièrement, il s’agit des courants de pensée issus du marxisme. L’auteur examine les notions d’idéologue et de théorie scientifique, Pour lui, l’idéologie est fort utile comme inspiratrice d’idées fructueuses, mais une fois ces idées jaillies les propositions de nature idéologique, les croyances qu’on en tire, devraient être exclues de la démarche proprement scientifique. Le scientifique n’est pas un dévot; c’est un sceptique cuirieux, souple.... et souriant
Charbonneau, Hubert, Bertrand Desjardins, André Guillemette, Yves Landry, Jacques Légaré et François Nault, avec la collaboration de Réal Bates et Mario Boleda. — Naissance d’une population. Les Français établis au Canada au XVIIe siècle. Paris, Institut national d’études démographiques et Montréal, Presses de l’Université de Montréal, Travaux et documents de l’I.N.E.D., no 118, 1987, 232 p.
Gauvreau, Danielle, Joël Gregory, Marianne Kempeneers et Victor Piché (Éds.). — Démographie et sous-développement dans le Tiers-Monde. Montréal, Center for Developing Area Studies, McGill University, Monograph Series, no 21, 1986, 316 p. Sociologie et sociétés, volume XIX, no 1, avril 1987, numéro sur La sociologie des phénomènes démographiques, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, 201 p.
Tapinos, G., Blanchet, D et Horlacher, D.E., éds (1991) Conséquences de la croissance démographique rapide dans les pays en développement. Paris, Institut national d’études démographiques (Coll. « Congrès et colloques », no 5), 367 p.
Les Québécois dont la langue est flottante et la mobilité linguistique
Les mesures de la mobilitĂ© linguistique entre l’anglais et le français, au QuĂ©bec, sont sujettes Ă caution, Ă cause de la façon dont les personnes recensĂ©es ont dĂ©clarĂ© leur langue maternelle ou leur langue au foyer, et aussi Ă cause du mode de traitement de ces informations par Statistique Canada. Il en rĂ©sulte des aspects parfois Ă©tonnants de la mobilitĂ© linguistique. Certains de ces rĂ©sultats sont analysĂ©s et une estimation minimale de la mobilitĂ© linguistique est prĂ©sentĂ©e. L’auteur croit qu’on devrait mettre de cotĂ© les « flottants linguistiques » dans les analyses.The measurement of linguistic mobility between French and English, in Quebec, is subject to criticism, due as well to the way mother-tongue and home-language are stated by persons enumerated, as to the method used by Statistics Canada to manage these data. Some surprising aspects of linguistic mobility come out of this process. Some of these intriguing results are analyzed and a minimal estimate of linguistic mobility is presented. The author thinks that "linguistically floating individuals" should be put aside in the analyses.La mediciĂłn de la mobilidad linguĂstica entre el inglĂ©s y el francĂ©s en QuĂ©bec, esta sujeta a la critica debido al modo en que las personas censadas han declarado su idioma materno o el idioma empleado en al hogar, asĂ como tambiĂ©n por el mĂ©todo que utiliza la Oficina de EstadĂstica de Canada (Statistics Canada) para manejar esta informaciĂłn. Esto produce a veces resultados sorprendentes sobre la mobilidad linguĂstica. Algunos de estos resultados son analizados y se presenta una estimaciĂłn mĂnima de mobilidad linguĂstica. El autor sostiene que el concepto de "flotantes linguĂsticos" deberĂa ser excluĂdo del análisis
Plaidoyer pour une politique modérément nataliste
L’auteur examine d’abord les quatre conditions nécessaires à l’établissement d’une politique nataliste : a) consensus sur un niveau de fécondité minimal; b) improbabilité que ce niveau soit atteint spontanément; c) existence de moyens d’intervention efficaces; d) solution des conflits possibles entre les mesures envisagées et d’autres intérêts ou objectifs. À propos de la dernière condition, on examine brièvement les coûts de certaines mesures et l’opposition que peut présenter l’idéologie féministe. En conclusion, l’auteur prend parti : il ne s’agit pas d’établir de façon intempestive et dès maintenant des mesures coûteuses; mais malgré les incertitudes, il est grand temps d’inventer et d’explorer des moyens d’action efficaces, sans perdre de vue l’effet de justice sociale des mesures envisagées
Blanc, O. et alii. — Les Suisses vont-ils disparaître? La population de la Suisse : problèmes, perspectives, politiques, publié par la Commission « Politiques de la population », Société suisse de statistique et d’économie politique. Berne et Stuttgart, Éditions Paul Haupt, 1985, 245 + x p.
Ă€ propos des futurs citoyens Ă engendrer et Ă former
Combien faut-il avoir d’enfants et comment les former? Les deux questions, indissociables, amènent des réflexions qu’il est tout naturel de regrouper en deux pôles : l’aspect individuel et l’aspect collectif.Du point de vue des acteurs individuels, il s’agit pour les adultes de décider de faire une partie de leur vie en élevant un certain nombre d’enfants et en vivant avec eux… ou de s’abstenir de cette tâche et de ce plaisir. Ce choix est déterminé par les contraintes sociales, le désir de se procurer des éléments de confort (en donnant à ce mot un sens très large), le besoin de création à travers les enfants et le besoin de création par l’intermédiaire d’une activité professionnelle. Cependant, pour la majorité des gens, la concurrence se fait surtout entre le désir de se procurer des éléments de confort et le besoin de création à travers les enfants. Comme les occasions de confort se multiplient, le nombre d’enfants diminue. La plupart des adultes continuent toutefois à désirer des enfants, parce qu’il est fascinant de maîtriser le développement d’un être.Du point de vue collectif, on est amené à d’abord se poser la question : combien faut-il d’enfants? Il est difficile de répondre à cette question, mais on ne peut imaginer une société saine qui refuse d’exercer l’une de ses fonctions les plus essentielles : donner la vie à des générations de jeunes qui soient en nombre suffisant pour assurer la base même de la société : sa population. Contrairement à ce qu’on pense souvent, l’État ne dispose pas de moyens magiques pour revigorer la fécondité. De toute façon, cette responsabilité devrait être partagée par l’ensemble de la société
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