10 research outputs found

    Choix de vie, fécondités et procréation en question dans l’Occident chrétien, des origines au xviie siècle

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    While the issues surrounding the different forms of procreation and the "right to the child" are still the subject of violent controversy, another debate today concerns the legitimacy, for both women and men, to envisage a life “childfree” or “childless”, which would nevertheless be fruitful on other levels. We see denounced, particularly, the secular constraints that would have weighed on couples, and, above all, on women, so that the process of reproduction ensured, cost what it may. In the West, the responsibility would fall on the Churches, which, addressing themselves, mainly to women, would have always conveyed the idea that they must give birth in order to be accomplished Christians. As gender studies begin to take hold of the subject, taking as its main field of investigation the most recent decades, it seems appropriate to re-examine the question also for earlier periods. Did the divine injunction to procreate, addressed to the first couple at the beginning of Genesis, retain all its force in the elaboration of the New Testament texts, and then of the later Christian tradition ? Didn’t the Christian churches invent other priorities ? After a brief reminder of the positioning of the founding texts on these subjects and the examination of their evolution during the first centuries of Christianity, we will observe how these questions are treated in the Catholic Church of the 17th century, just before the changes in mentality that will appear at the end of the “Ancien Régime”. We will try to alternate female voices and male discourses at the heart of a debate that, finally, questions above all the role of women in the economy of salvation

    Un livre sous les yeux, une plume à la main. De l’usage de la lecture et de l’écriture dans les couvents de femmes (17e-18e s.)

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    Dès les origines du monachisme chrétien, les règles accordent une importance majeure à la lectio, acte sacré de mise en contact avec les textes de la Révélation. Au commencement, le livre est souvent unique : les Écritures suffisent. Puis surgit un désir de réponse. De l’Écriture naît la Tradition. Les livres se multiplient. Les moines en sont les plus grands producteurs et les plus grands consommateurs. Leurs bibliothèques demeurent célèbres. Quantité de femmes ont été très tôt associées à c..

    Enfanter dans la France d’Ancien Régime

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    10.4000/books.apu.10831International audienceL’accouchement fut pendant des siècles un art du ressort des femmes. Du Moyen-Âge jusqu’au Grand Siècle, les femmes ont exercé un monopole professionnel sur cette activité, en ville comme à la campagne. Mais dès le XVIIe siècle, la médicalisation de la science obstétricale a opéré un bouleversement des rôles et entraîné, à la fin du XVIIIe siècle, une inversion faisant d’une affaire de femmes un domaine soumis à la science masculine. Or, malgré la richesse des travaux consacrés aux croyances et aux rites, aux pratiques médicales et aux souffrances liées à l’accouchement, les conséquences de ce tournant n’ont pas encore toutes été tirées. Cet ouvrage veut remettre les femmes au coeur de l’acte d’enfanter, en envisageant les pratiques, discours et représentations de l’accouchement d’un point de vue genré. Découvrir le métier de sage-femme, les textes où elles ont transmis leur savoir, les pratiques et les risques du métier, l’iconographie et les fictions qui les représentent, voire les objets pédagogiques et les instruments qui gardent la trace de leur travail, permet ainsi d’envisager l’existence d’une expérience et d’une perception féminines différentes de la science masculine

    Enfermements. Volume I

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    Dès le Moyen Âge, le claustrum et le carcer, le cloître et la prison, ont été associés. Exaltant l’ascèse monastique, Bernard de Clairvaux, pour ne citer que lui, comparait déjà le monastère à une prison ouverte, où seule la crainte de Dieu retenait les moines. Aujourd’hui, les liens entre cloître et prison sont encore perceptibles dans le site exceptionnel de Clairvaux, ancienne abbaye cistercienne fondée au xiie siècle et transformée en centre pénitentiaire au xixe siècle. Dans les années 1960-1970, penseurs des institutions répressives et historiens du monachisme ont âprement polémiqué sur l’analogie entre cloître et prison. Afin de dépasser les apories de ces controverses et de renouer les fils du dialogue interrompu entre historiens du cloître et historiens de la prison, cet ouvrage propose une histoire commune des deux enfermements. Il explore les conceptions et les valeurs associées à l’enfermement, les particularités de la vie en milieu clos, la sociologie des groupes exposés à l’enfermement, dans l’ensemble de l’Europe, de l’Espagne à la Saxe et de l’Angleterre à l’Italie, entre le vie et le xviiie siècle. Faisant appel aux meilleurs spécialistes internationaux de ces questions, il privilégie les vues synthétiques plutôt que les études de cas. Il dessine enfin les renouvellements historiographiques intervenus depuis quatre décennies dans les domaines de l’histoire du droit, de l’histoire sociale et de l’histoire religieuse

    Les Parisiennes : des femmes dans la ville (Moyen Âge - XVIIIe siècle)

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    Géographes et sociologues s’accordent pour penser que la ville du XXe siècle a été faite par et pour les hommes. Si les études de genre permettent d’interroger les pratiques et les politiques de la ville aujourd’hui, que peut nous apprendre l’histoire sur la place, l’activité et les représentations des femmes dans les centres urbains ? En faisant converger différents regards (histoire sociale, économique, religieuse et culturelle, histoire du droit et des institutions, études littéraires), les analyses de ce volume contribuent à rendre visibles la présence et les actions des femmes, des plus humbles aux plus célèbres, et les mettent en perspective avec leurs représentations. Paris, en tant que centre urbain majeur et creuset privilégié des modèles sociaux et culturels français, apparaît comme un lieu à la fois exemplaire et singulier pour construire ce savoir. En parcourant les rues de la capitale, en entrant dans ses couvents comme dans ses prisons, en visitant ses salons et ses théâtres, ses lieux de promenade aussi bien que ses lieux de commerce, lectrices et lecteurs verront se dessiner des rapports de genre parfois inattendus, que subissent ou qu’exploitent les Parisiennes

    Lectrices d'Ancien RĂ©gime

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    La lecture et le lectorat ont fait, depuis une vingtaine d’années, l’objet de nombreuses études, qui ont mis en évidence des disparités importantes entre un lectorat masculin et féminin. La lecture est un lieu socialement construit de la différence des sexes. Se manifeste, dès le XIVe siècle, un processus de sécularisation dans les pratiques de lecture à mettre en relation avec un phénomène de désacralisation du livre. La lecture au féminin est l’enjeu de débats moraux où s’y affirme sa dangerosité. Dans le même temps apparaissent des prises de position en faveur du contrôle des lectures féminines qui s’inscrivent dans une conception du partage des pouvoirs de l’écrit en corrélation avec un partage hiérarchique des savoirs. Parce qu’elle est transgression, séduction, perversion, la lecture et la lectrice se déploient en un imaginaire dont la littérature s’est emparée pour en proposer des représentations multiples et protéiformes. Territoires de l’historien et espaces littéraires ont été dans cet ouvrage confrontés en une approche transséculaire, transdisciplinaire, à partir de l’étude de documents multiples, bibliothèques, correspondances, manuels, iconographie et de textes littéraires. Il constitue une contribution importante à la construction d’une histoire sociale et culturelle de la lecture féminine. Il propose un bilan des savoirs de ces dernières décennies et de nouveaux jalons pour les études à venir

    Rêves mystiques à la cour de Victor-Amédée II de Savoie (1666-1732)

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