18 research outputs found

    Frontières et identités : La Roumanie et la Moldavie dans l’Europe élargie

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    Notre texte examine l’impact des préparations de la Roumanie en vue de son adhésion à l’Union européenne (ue) sur sa relation avec la Moldavie, qui, elle, n’est pas candidate à l’intégration et qui deviendra un des « nouveaux voisins » de l’ue élargie. Après l’adhésion, les nouveaux États membres deviennent responsables de la sécurité des frontières de l’ue et cela s’appliquera à la Roumanie lorsqu’elle joindra l’Union en 2007. L’application des mesures de contrôle des frontières et d’un régime de visa découlant de l’« acquis communautaire » risque d’avoir des effets négatifs sur les États environnants en limitant les échanges économiques, sociaux et culturels. Ces mesures risquent également d’entraver les relations de bon voisinage difficilement mises en place par les candidats à l’intégration et ébranler les objectifs de l’ue visant à promouvoir les réformes et la stabilité démocratique dans son « nouveau voisinage ».Our paper examines the impact of Romania’s preparations for European Union (eu) membership on its relations with Moldova, which is not a candidate for membership and will be one of the eu’s « new neighbours » after eu enlargement. Upon accession, the new member-states become responsible for the security of the eu’s external border, and this will apply also to Romania when it joins the eu in or after 2007. This clearly has a potential negative effect on the neighbouring countries, limiting economic exchanges and social and cultural contacts as a result of the implementation of the eu’s « Schengen acquis » – the border control and visa regimes. It may also threaten « good neighbourly » relations that have painstakingly been built up by eu candidates in line with the eu’s own requirements, and may undermine the eu’s objectives to promote reform and democratic stability in its « new neighbourhood »

    Le Canada et I'OTAN, la sécurité européenne et la fin de la guerre froide : de l'implication au retrait

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    Le rôle du Canada au sein de I'OTAN et de la sécurité européenne est presque inconnu de ses alliés européens. Le présent article cherche donc à pallier cette déficience en présentant les initiatives canadiennes dans les domaines du contrôle des armements, de la mise en place de mesures de confiance et dans l'application du concept de sécurité coopérative en Europe entre 1987 et 1997. L'article s'attache à démontrer l'évolution de la position du gouvernement canadien face à la sécurité européenne. La première partie examine le rôle joué par le Canada dans le contrôle des armements entre 1987 et 1992, plus spécifiquement lors des négociations du Traité sur les forces conventionnelles en Europe (FCE) et dans la réalisation du régime de libre survol des territoires dit « Ciels ouverts ». La seconde partie examine l'évolution de l'approche canadienne face à la sécurité en Europe et l'accent mis sur la sécurité coopérative. Le but du Canada étant de permettre à I'OTAN déjouer le rôle politique prévu par l'article 2 du Traité de Washington. L'article démontre néanmoins que les inconsistances du Canada à l'égard de I'OTAN ont affaibli sa position face à ses alliés et à son rôle futur au sein de l'Alliance.Canada's role in NATO and European security is almost unknown by its European allies. This article tries to offset this deficiency by laying out Canadian initiatives in arms control, setting up of confidence building measures and in the implementation of the cooperative security concept to Europe between 1987 and 1997. The article shows the evolution of the Canadian government position toward the European security. The first part of the article considers the rele played by Canada in arms control between 1987 and 1992, more specifically during the Conventional Forces in Europe reduction treaty (OEE) negotiations and in the implementation of the « Open Skies » regime. The second part of the article looks at the evolution of the Canadian approach toward European security and at the emphasis put on cooperative security. Canada's goal being to allow NATO to play the political role provided by article 2 of the Washington Treaty. The article shows nonetheless that the flimsiness of Canada's politics concerning NATO had weakened its position towards its allies and its future role in the Alliance

    Compte rendu de <em>A Rock Between Hard Places. Afghanistan as an Arena of Regional Insecurity</em>

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    Compte rendu de l'ouvrage de Kristian Berg Harpviken and Shahrbanou Tadjbakhsh, A Rock Between Hard Places. Afghanistan as an Arena of Regional Insecurity, London, Hurst & Company, 2016, 208 p

    Les interventions militaires apres la guerre froide: humanitarisme ou neocolonialisme?

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    The aim of this article is to examine the similarities and differences between the use of force after 1990 and colonial police operations of the 19th and 20th Centuries. Our goal is to analyze and compare three aspects of these armed operations: the underlying ideologies, the aims and goals, and the means and methods. The article tends to demonstrate that today we assist to "the return of history", the pre-Cold War history, rather than to the "end of history". Despite some obvious differences between the two types of interventions, the article states that there are more similarities than divergences between these operations and that we are witnessing the emergence of a form of neocolonialism based on the liberal ideology

    Kristian Berg Harpviken & Shahrbanou Tadjbakhsh: A Rock Between Hard Places. Afghanistan as an Arena of Regional Insecurity

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    Book review: Kristian Berg Harpviken & Shahrbanou Tadjbakhsh: A Rock Between Hard Places. Afghanistan as an Arena of Regional Insecurity (London: Hurst & Company, 2016), pp. 208, ISBN 9781849045698Compte rendu : Kristian Berg Harpviken & Shahrbanou Tadjbakhsh: A Rock Between Hard Places. Afghanistan as an Arena of Regional Insecurity (London: Hurst & Company, 2016), pp. 208, ISBN 978184904569

    Le maintien de la paix:L'ONU en action

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    Le maintien de la paix, inventé par l’ONU des Nations unies pour répondre à la crise de Suez en 1956, est né dans l’improvisation et n’a cessé de se développer jusqu’à devenir un outil incontournable de gestion des conflits. Pendant la Guerre froide, l’ONU a été sollicitée à plusieurs reprises pour tenter de résoudre des conflits qui auraient pu conduire les deux superpuissances à s’affronter directement. À partir de 1989, les casques bleus ont été déployés dans un grand nombre de pays pour accomplir des tâches toujours plus ambitieuses. L’ONU reste pourtant soumise à la volonté de ses États membres qui financent ses activités et fournissent le personnel civil et militaire nécessaire à la conduite des opérations. Cet ouvrage contribue à une meilleure connaissance du maintien de la paix. L’analyse proposée, retrace ses origines après 1945 et vise à démontrer son utilité comme mécanisme de gestion des conflits armés, malgré les nombreuses limitations que lui impose la politique internationale

    14. La politique étrangère

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    « L’ancienne dichotomie entre réalisme et idéalisme ne s’est jamais vraiment appliquée aux États-Unis puisque nous n’avons jamais accepté l’idée selon laquelle notre intérêt national et nos idéaux universels étaient en contradiction. » L’adjectif « exceptionnel » s’impose naturellement lorsqu’on parle des États-Unis. En deux siècles, ce groupe de colonies, fondé par une poignée d’immigrants britanniques, a connu en effet un destin unique. Ayant conquis le continent nord-américain et ses abord..

    Le Conseil de sécurité et les opérations de maintien de la paix

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    Le Conseil de sécurité et les opérations de maintien de la paix

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    Hatto Ronald. Le Conseil de sécurité et les opérations de maintien de la paix. In: Revue Québécoise de droit international, Hors-série décembre 2021 – Organisations internationales. Droit et politique de la gouvernance mondiale. pp. 57-69

    Les opérations de maintien de la paix et la limitation de la guerre

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    L’ONU n’a jamais pu mettre en œuvre la sécurité collective, telle que prévue au chapitre VII de sa Charte. Entre 1948 et 1956, le Secrétariat a improvisé un mode de gestion des conflits original : les opérations de maintien de la paix (OMP). Depuis le déploiement des premiers casques bleus à Suez en 1956, les OMP sont devenues le mode privilégié d’intervention de l’ONU pour limiter les conflits. Loin d’être parfaites, elles permettent néanmoins de limiter les effets les plus néfastes de conflits armés sur quatre continents
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