66 research outputs found

    Spawning, Overwintering and Summer Feeding Habitats Used by Anadromous Arctic Char (Salvelinus alpinus) of the Hornaday River, Northwest Territories, Canada

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    Radio telemetry and t-bar tagging were used to locate sites used by Hornaday River Arctic char (Salvelinus alpinus) for overwintering, spawning, and summer feeding. Thirty char, 21 in August 1995 and nine in July and August 1999, were captured, radio-tagged, and released back into the Hornaday River. Tracking was done over 14 months in 1995 – 96 and over three months in 1999, using either aircraft (10 flights) or snowmobiles traveling on the river ice in winter (7 trips). Of 12 radio-tagged char that were relocated during winter 1995 – 96 and not caught in the 1995 upstream migration fall fishery, 11 (92%) ultimately overwintered in the reach of the Hornaday between Coalmine and Akluk Creek; three of these did so in consecutive years. This area is characterized by groundwater inputs and deep pools (> 2 m) that do not freeze to the riverbed in winter. Another important overwintering site was found in a similarly deep channel on the west side of the Hornaday River estuary, where half of the char radio-tagged in fall 1999 spent the winter of 1999 – 2000. Spawning locations were discerned through circumstantial evidence from the movements of three radio-tagged fish over entire annual cycles. The locations that were indicated as spawning habitat were all in the main stem of the Hornaday River, in deep (> 2 m), groundwater-fed pools between Coalmine and Akluk Creek. Fourteen percent of 239 char t-bar tagged at Pearce Point in July – August 1997 were caught at the mouth of the Hornaday River, on average within 25 days of tagging, which indicates that the nearshore area of Pearce Point, characterized by upwelling and enhanced productivity, is an important summer feeding area for this stock. This identification of overwintering, spawning, and summer feeding habitats contributes to an emerging list of areas for which it would be prudent to monitor habitat quality, change, and integrity given contemporary changes in climate and the potential for near-future anthropogenic activities in this watershed.La radiotélémesure et les étiquettes en T ont été employées pour repérer les lieux utilisés par l’omble chevalier (Salvelinus alpinus) de la rivière Hornaday pour l’hivernage, le frai et l’alimentation estivale. Trente ombles ont été capturés dans la rivière Hornaday, soit 21 en août 1995 et neuf en juillet et en août 1999. Des radio-émetteurs ont été posés sur ces ombles, après quoi ils ont été relâchés dans la rivière. Nous les avons suivis pendant 14 mois en 1995-1996 ainsi que pendant trois mois en 1999, en avion (dix vols) ou en motoneige sur la glace de la rivière pendant l’hiver (sept expéditions). Parmi les 12 ombles dotés de radio-émetteurs qui ont été relocalisés à l’hiver 1995-1996 et n’ont pas été attrapés pendant la pêche de la montaison automnale en 1995, 11 (92 %) ont fini par passer l’hiver dans le passage de la Hornaday situé entre Coalmine et le ruisseau Akluk; trois d’entre eux y sont retournés au cours des années qui ont suivi. Cette aire est caractérisée par des apports d’eau souterrains et des fosses profondes (> 2 m) qui ne gèlent pas jusqu’au lit de la rivière en hiver. Un autre lieu d’hivernage important a été trouvé dans un chenal tout aussi profond du côté ouest de l’estuaire de la rivière Hornaday, où la moitié des ombles dotés de radio-émetteurs à l’automne 1999 ont passé l’hiver 1999-2000. Les lieux de frai ont été discernés au moyen de preuves circonstancielles à partir des mouvements de trois poissons munis de radio-émetteurs pendant l’ensemble des cycles annuels. Les lieux qui ont été indiqués à titre d’habitat de frai se trouvaient tous dans le tronçon principal de la rivière Hornaday, dans des fosses profondes (> 2 m) alimentées par de l’eau souterraine situées entre Coalmine et le ruisseau Akluk. Quatorze pour cent des 239 ombles auxquels une étiquette en T a été posée à Pearce Point en juillet-août 1997 ont été attrapés à l’embouchure de la rivière Hornaday, en moyenne 25 jours après avoir été étiquetés, ce qui indique que l’aire sublittorale de Pearce Point, caractérisée par une remontée d’eau et une productivité accrue, constitue une aire d’alimentation estivale importante pour ce stock. L’identification des habitats d’hivernage, de frai et d’alimentation estivale s’ajoute à une nouvelle liste d’endroits pour lesquels il serait prudent de surveiller la qualité, la modification et l’intégrité de l’habitat à la lumière des changements climatiques contemporains et des activités anthropiques susceptibles de se produire dans ce bassin hydrographique dans un avenir rapproché

    Whales of the Inuvialuit Settlement Region in Canada's Western Arctic: An Overview and Outlook

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    The beluga whale (Delphinapterus leucas) and the bowhead whale (Balaena mysticetus) are seasonal migrants to Canada's Western Arctic, occupying summer range in the southeastern Beaufort Sea and Amundsen Gulf within the Inuvialuit Settlement Region (ISR). These whales also travel through United States (Alaskan) and Russian offshore waters, which include migration routes and overwintering areas for both species. The beluga has for centuries been an important food resource of the aboriginal people of the Mackenzie Delta. From 1990 to 1999, the annual subsistence harvest of beluga in the ISR averaged 111, while only two bowheads were landed during this same period. The minimum size of the Eastern Beaufort Sea beluga stock has been estimated at 32 453 whales. The total annual removal of beluga by subsistence hunters from the ISR and Alaska is estimated at 189 whales, which is less than 0.6% of the minimum estimate of stock size. This level of harvest is sustainable. Between 1848 and 1921, commercial whalers decimated the Bering Sea population of bowhead whales. The size of the population, based on 1993 data, is estimated at 8200 (95% estimation interval of 7200-9400), constituting more than 90% of the world's remaining bowheads. This population increased at a rate of 3.2% from 1978 to 1993, while sustaining a harvest of about 0.6% per year. To ensure the continued well-being of these whales and their habitats, it is recommended that existing monitoring programs, commitments, and co-management partnerships be nurtured and maintained.Le béluga (Delphinapterus leucas) et la baleine boréale (Balaena mysticetus) sont des migrateurs saisonniers qui fréquentent l'ouest de l'Arctique canadien, occupant un territoire estival dans le sud-est de la mer de Beaufort et le golfe Amundsen au sein de la Région désignée des Inuvialuit (RDI). Ces baleines se déplacent également dans les eaux situées au large des États-Unis (alaskiennes) et de la Russie, qui comprennent des voies migratoires et des aires d'hivernage pour les deux espèces. Le béluga représente depuis des siècles une importante ressource alimentaire pour les Autochtones du delta du Mackenzie. De 1990 à 1999, la moyenne annuelle des prélèvements de subsistance du béluga dans la RDI était de 111, alors que seulement deux baleines boréales avaient été débarquées durant la même période. La taille minimum du stock de bélugas dans l'est de la mer de Beaufort est évaluée à 32 453 individus, et les prises annuelles de bélugas effectuées au sein de la RDI et de l'Alaska dans le cadre de la chasse de subsistance sont évaluées à 189 individus, ce qui représente moins de 0,6 p. cent de la taille minimum du stock. Ce niveau de prélèvement est par conséquent durable. Entre 1848 et 1921, les baleiniers commerciaux ont décimé la population des baleines boréales dans la mer de Béring. D'après les données de 1993, on estime la taille de la population à 8200 (comprise entre 7200 et 9400 avec 95 p. cent de probabilité), soit plus de 90 p. cent du nombre de baleines boréales qui existent aujourd'hui dans le monde. Cette population a augmenté à un taux de 3,2 p. cent de 1978 à 1993, tout en faisant l'objet d'un prélèvement annuel d'environ 0,6 p. cent. Afin d'assurer le bien-être permanent de ces baleines et de leurs habitats, on recommande d'appuyer et de conserver les programmes de surveillance, les engagements et les partenariats de cogestion actuellement en place

    Harvest-based Monitoring in the Inuvialuit Settlement Region: Steps for Success

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    We define harvest-based monitoring as the long-term collection of data or samples from a subsistence harvest in order to reveal, document, and track changes in biophysical resources. Our objective is to describe five practical steps that have guided us over the past two decades during delivery of harvest-based monitoring studies in the Inuvialuit Settlement Region (ISR). Studies have usually been designed to detect (but not necessarily explain) change, to involve local harvesters, and to incorporate indigenous and science-based knowledge. The five steps are to (1) formulate a scientific research or long-term monitoring question that can reasonably be answered by analyzing data from harvests or harvested specimens, (2) design the program according to scientific and indigenous protocols, (3) determine respective partner roles for delivery of the field program, (4) conduct the field work, and (5) analyze data and communicate results. At all steps, it is important to ensure that science and indigenous knowledge partners respect and trust each other’s skills, knowledge, and abilities; that regular communication is fostered; and that provisions are in place to monitor progress. The credible blending of indigenous and scientific views and skills improves the likelihood of ultimately understanding the resource, its habitats, and its inherent ecological relationships.Key words: harvest-based monitoring, Inuvialuit Settlement Region, collaborative research, participatory researchNous définissons la surveillance des captures comme la collecte à long terme de données ou d’échantillons provenant des captures ou récoltes de subsistance et ce, dans le but de révéler, de documenter et de suivre les changements caractérisant les ressources biophysiques. Notre objectif consiste à décrire cinq étapes pratiques qui nous ont servi de guides ces deux dernières décennies dans le cadre d’études de surveillance des captures dans la région désignée des Inuvialuit (RDI). Habituellement, les études sont conçues pour détecter (et non pas nécessairement pour expliquer) le changement, pour faire appel aux personnes faisant les captures dans la région et pour favoriser l’intégration des connaissances indigènes et scienti­fiques. Ces cinq étapes sont les suivantes : 1) formuler une question de recherche scientifique ou de surveillance à long terme à laquelle on peut raisonnablement répondre au moyen de l’analyse des données de captures ou des échantillons capturés; 2) concevoir un programme qui respecte les protocoles scientifiques et indigènes; 3) déterminer le rôle des partenaires respectifs en ce qui a trait à l’exécution du programme sur le terrain; 4) réaliser le travail sur le terrain; et 5) analyser les données puis communiquer les résultats. À toutes ces étapes, il est important de faire en sorte que les partenaires en matière de connaissances scientifiques et de connaissances indigènes respectent les compétences, les connaissances et les aptitudes de chacun, et se fassent confiance; que les partenaires communiquent régulièrement; et que des dispositions soient en place pour suivre les progrès. Le mélange crédible de points de vue et de compétences indigènes et scientifiques améliore la probabilité que l’on finisse par comprendre la ressource, ses habitats et ses relations écologiques inhérentes. Mots clés : surveillance des captures, région désignée des Inuvialuit, recherche collaborative, recherche participativ

    Trends in the Offshore Distribution and Relative Abundance of Beaufort Sea Belugas, 1982–85 vs 2007–09

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    We used systematic strip-transect aerial surveys to examine the distribution and relative abundance of surfaced belugas in the offshore Beaufort Sea in late August of 1982, 1984–85, and 2007–09. Belugas were seen throughout the offshore area in both survey series, on 114 of 149 transects (76.5%). They were common over the continental shelf offshore of the Tuktoyaktuk Peninsula and within 30 km seaward of the Mackenzie River estuary, but they were also seen in most other offshore habitats surveyed. The distribution of belugas had a similar pattern in both series, but the number of surfaced belugas counted was higher in the 2000s than in the 1980s. In total, 305 belugas (145 sightings, mean group size 2.1) were observed on-transect in 20 858 km2 of surveying in the 1980s, and more than three times that number (1061) were observed in a similar area (19 829 km2) during the 2007–09 survey series (378 sightings; mean group size 2.6). Population growth alone, though probably not sufficient to explain the changes observed in relative abundance between decades, could be partly responsible for the apparent increase in belugas. The most plausible explanation is that the offshore became more attractive to belugas in the 2000s, because of either a decrease in the intensity or extent of industrial activity or changes to the marine ecosystem related to climate warming, or both.Nous avons utilisé des levés aériens systématiques par transects en bandes pour examiner la répartition et l’abondance relative des bélugas faisant surface au large de la mer de Beaufort à la fin d’août 1982, d’août 1984 à 1985 et d’août 2007 à 2009. Des bélugas ont été aperçus au large dans les deux séries de levés et ce, dans 114 des 149 transects (76,5 %). Les bélugas étaient courants au large du plateau continental de la péninsule Tuktoyaktuk ainsi que dans un rayon de 30 km du côté mer de l’estuaire du fleuve Mackenzie, bien qu’ils aient également été aperçus dans la plupart des autres habitats étudiés au large. Dans les deux séries, la répartition de bélugas se ressemblait, mais le nombre de bélugas faisant surface était plus élevé dans les années 2000 que dans les années 1980. Au total, 305 bélugas (145 observations, taille moyenne du groupe de 2,1) ont été observés dans les transects des 20 858 km2 étudiés dans les années 1980, et plus de trois fois ce nombre (1 061) ont été observés dans une aire semblable (19 829 km2) dans les années 2007 à 2009 (378 observations, taille moyenne du groupe de 2,6). L’accroissement de la population seul pourrait être responsable en partie de l’augmentation apparente du nombre de bélugas, bien que ce facteur ne suffise probablement pas à expliquer les changements observés sur le plan de l’abondance relative d’une décennie à l’autre. L’explication la plus plausible serait que les bélugas ont été davantage attirés par le secteur extracôtier dans les années 2000 soit en raison de la diminution de l’intensité ou de l’ampleur de l’activité industrielle, soit en raison des changements à l’écosystème marin attribuables au réchauffement climatique, soit en raison d’un ensemble de ces deux causes

    Variation in Reproduction and Body Condition of the Ringed Seal (Phoca hispida) in Western Prince Albert Sound, NT, Canada, as Assessed Through a Harvest-based Sampling Program

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    Between 1992 and 1998, 869 ringed seals taken in the subsistence harvest in western Prince Albert Sound were sampled by two Inuvialuit seal monitors from Holman, Northwest Territories. Considering the 1992-98 data along with data from 1971-78, we found that the mean body-mass index (BMI) values for females (>= 7 yr) were significantly lower in 1974 than in all other years examined. At the same time, ovulation rates fell from 100% in 1971 and 1972 to lows of 42.9% (1974) and 64.3% (1975), with a return to 93.8% in 1976. Mature females that had ovulated had significantly higher BMI values than those that had not ovulated. In eastern Amundsen Gulf, 1974 was the most severe ice year on recent record, with the latest date of clearing of the landfast ice (6 September), the earliest date of new ice formation (4 October), and the fewest number of open water days (28 days). There were no years between 1992 and 1998 that compared to 1974 in reduced ovulation rates, reduced body condition, or severity of ice conditions. Between 1992 and 1998, mean BMI values for adult females and males were lowest in 1994 and highest in 1998, and all annual mean BMI values were between the extremes of the 1970s. This variation in condition in the 1990s did not coincide with a reduction in ovulation rates of mature females, which remained high (93.5-100%) from 1992 to 1998. In 1998, the landfast ice cleared 43 days earlier than the average clearing date for the 1990-98 period, apparently interrupting the lactation period for seal pups located at the periphery of the core breeding habitat. The apparent effects on growth and condition of unweaned pups came at a time when marine food appeared to be abundant and available to all age classes of ringed seals. Entre 1992 et 1998, 869 phoques annelés pris dans le cadre de la récolte de subsistance de l'ouest de la baie Prince-Albert ont fait l'objet d'échantillonnages par deux moniteurs inuvialuits de Holman (T. N.-O.), chargés de la surveillance des phoques. En tenant compte des données de 1992 à 1998 jointes à celles de 1971 à 1978, on a trouvé que la valeur moyenne de l'index de masse corporelle (IMC) pour les femelles (>= 7 ans) était sensiblement inférieure en 1974 par rapport à toutes les autres années de l'étude. En même temps, les taux d'ovulation ont chuté, de 100 p. cent qu'ils étaient en 1971 et 1972 à 42,9 p. cent en 1974 et à 64,3 p. cent en 1975, opérant une remontée à 93,8 p. cent en 1976. L'IMC des femelles adultes qui avaient ovulé était sensiblement plus élevé que celui des femelles adultes qui n'avaient pas ovulé. Dans l'est du golfe Amundsen, l'année 1974 fut celle qui connut la plus intense formation de glace enregistrée récemment, avec la date la plus tardive pour la disparition de la glace de rive (6 septembre), la date la plus précoce pour la formation de la nouvelle glace (4 octobre) et le plus petit nombre de jours de mer libre (28 jours). Entre 1992 et 1998, aucune année n'était comparable à 1974 en ce qui a trait à la réduction des taux d'ovulation, la réduction de l'état corporel ou l'intensité de la glace. Entre 1992 et 1998, les moyennes de l'IMC pour les femelles et pour les mâles adultes étaient les plus basses en 1994 et les plus élevées en 1998, et toutes les moyennes annuelles de l'IMC se situaient entre les extrêmes des années 1970. Cette variation dans l'état corporel durant les années 1990 n'a pas coïncidé avec une réduction du taux d'ovulation des femelles adultes, qui est resté élevé (de 93,5 à 100 p. cent) de 1992 à 1998. En 1998, la glace de rive a disparu 43 jours plus tôt que la date de dégagement moyenne pour la période se situant entre 1990 et 1998, ce qui semble avoir interrompu la période de lactation pour les bébés phoques qui se trouvaient à la périphérie de l'habitat de reproduction principal. Les effets apparents sur la croissance et l'état des bébés phoques se sont produits à un moment où le réseau trophique marin était abondant et à la portée de toutes les classes d'âge des phoques annelés.

    Fall Migration of Ringed Seals (Phoca hispida) through the Beaufort and Chukchi Seas, 2001–02

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    In a study examining the range, distribution, and habitat use of the ringed seal, Phoca hispida, in Canada’s Western Arctic, eight ringed seals were live-captured, instrumented with satellite-linked (SLTDR-16) transmitters, and released at Cape Parry, Northwest Territories, Canada, on 17 – 19 September 2001 and 7 – 8 September 2002. Locations accepted by the filtering process were received from seven of the eight tagged seals (5 subadults, 1 adult female, 1 pup) over periods ranging from 35 to 207 days (mean 99 d, SD 66). Mean rates of travel were 0.91 m/s (SE 0.011, n = 7) in the Canadian Beaufort Sea, 0.92 m/s (SE 0.014, n = 7) offshore of Alaska’s North Slope, and 0.79 m/s (SE 0.008, n = 5) in the Chukchi Sea. On average, the seals took 32 days (range 19 – 56 d) to migrate between Cape Parry and Point Barrow, almost always remaining within 100 km of shore and over the continental shelf or slope, and covering an average migration distance of 2138 km. Dive depths for all groupings were mainly in the 4 – 80 m range (adult female: 63 – 73%; subadults: 54 – 73%; pup: 64 – 82%), with only the adult female diving deeper than 80 m on occasion, mainly in the Canadian Beaufort Sea (15.1% of her dives). The subadults and pup dove mainly for more than 1 to 5 min (60% and 55%, respectively), while a large proportion of the adult female’s dives were longer (34% for > 1 to 5 min; 31% for > 5 to 8 min; 5.4% for > 8 min). The tracks of the westward migrating seals revealed a routing through three political jurisdictions (including oil and gas industry lease areas in all three) over a period of about two months. This pattern highlights the importance of cooperation between the United States, Canada, and Russia in managing this species.Du 17 au 19 septembre 2001 et les 7 et 8 septembre 2002, dans le cadre d’une étude portant sur le parcours, la répartition et l’utilisation de l’habitat du phoque annelé, Phoca hispida, dans l’ouest de l’Arctique canadien, huit phoques annelés ont été capturés en vie, dotés de transmetteurs en liaison avec un satellite (SLTDR-16), puis relâchés au cap Parry, dans les Territoires du Nord-Ouest, au Canada. Des emplacements acceptés par filtrage ont été reçus de la part de sept des huit phoques marqués (5 préreproducteurs, 1 femelle adulte, 1 jeune) sur des périodes variant entre 35 et 207 jours (moyenne 99 d, SD 66). Les taux de déplacement moyens étaient de 0,91 m/s (SE 0,011; n = 7) dans la mer canadienne de Beaufort, de 0,92 m/s (SE 0,014; n = 7) au large du versant nord de l’Alaska et de 0,79 m/s (SE 0,008; n = 5) dans la mer des Tchouktches. En moyenne, la migration des phoques entre le cap Parry et la pointe Barrow durait 32 jours (écart de 19 à 56 d), et les phoques restaient presque toujours en-dedans de 100 km de la côte et au-dessus de la pente ou du plateau continental. Ils couvraient en moyenne une distance de migration de 2 138 km. La profondeur des plongées de tous les groupements variait entre 4 et 80 m (femelle adulte : 63 % à 73 %; préreproducteurs : 54 % à 73 %; jeune : 64 % à 82 %), et seulement la femelle adulte plongeait à plus de 80 m de profondeur à l’occasion, surtout dans la mer canadienne de Beaufort (15,1 % de ses plongées). Les prérepro­ducteurs et le jeune phoque étaient principalement en plongée pendant plus de 1 à 5 min (60 % et 55 %, respectivement), tandis qu’une grande proportion des plongées de la femelle adulte durait plus longtemps (34 % pour > 1 à 5 min; 31 % pour > 5 à 8 min; 5,4 % pour > 8 min). Les pistes des phoques en migration vers l’ouest révélaient des itinéraires passant par trois compétences politiques (comprenant des concessions de l’industrie pétrolière et gazière dans les trois cas) sur une période d’environ deux mois. Cette tendance fait ressortir l’importance d’une collaboration entre les États-Unis, le Canada et la Russie en matière de gestion de cette espèce

    An Emerging Pattern of Declining Growth Rates in Belugas of the Beaufort Sea: 1989–2008

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    Standardized, hunter-based sampling of harvested beluga whales was initiated in the three main harvesting areas of the Mackenzie River delta (Shallow Bay, Kendall Island, Kugmallit Bay) in 1980 and near Paulatuk, Northwest Territories, in 1989. Standard length and sex of landed whales have been recorded for 90 to 110 belugas per year since 1980, and ages have been determined since 1988. Hunters select larger and older belugas; males outnumbered females 2.0 to 1 between 1980 and 1989, 3.0 to 1 between 1990 and 1999, and 3.6 to 1 between 2000 and 2009. Age classes younger than 10 growth layer groups (GLGs) were essentially absent from harvests both in the Delta and near Paulatuk. Asymptotic lengths, calculated using GLG counts from teeth of 839 males and 225 females sampled over 16 seasons (1989, 1993 – 2008), were 435.3 cm (SE 2.0) for males and 380.1 cm (SE 1.8) for females. Males were 14.5% longer than females. Belugas landed in the Delta and Paulatuk were mainly mature adults (by hunter selection). Mature belugas landed by Paulatuk hunters were younger and shorter than those taken in the Delta because of age and sex segregation in the hunting areas. There was no difference in the size-at-age relationships for belugas landed at Paulatuk vs the Delta. The linear trend in size-at-age indicated a decline of 0.08% (SE 0.038%) per year, or 1.75% over the 19 year time series. The 314 male belugas landed in the Delta between 2000 and 2007 showed statistically significant differences in blubber thickness among years, but only a slight downward trend over this short period. Mean blubber was thickest in 2002 and 2003 and thinnest in 2005. The thinness of belugas in 2005, and subtle changes in growth of the belugas over the time series, may reflect ecosystem changes that have reduced the availability or quality and quantity of their prey in recent years. Further research, including isotope and fatty acid profiling, would be helpful in substantiating the declining trend in growth and elucidating the causative factors.Des échantillons standardisés provenant de pêcheurs ayant capturé des bélugas ont été prélevés dans trois lieux de capture principaux du delta du fleuve Mackenzie (baie Shallow, île Kendall et baie Kugmallit) en 1980 et près de Paulatuk, dans les Territoires du Nord-Ouest, en 1989. La longueur standard et le sexe des baleines débarquées ont été enregistrés dans le cas de 90 à 110 bélugas par année depuis 1980, et les âges ont été déterminés depuis 1988. Les pêcheurs choisissent les bélugas qui sont plus gros et plus âgés. Le nombre de mâles a dépassé le nombre de femelles dans une mesure de 2,0 contre 1 entre 1980 et 1989, de 3,0 contre 1 entre 1990 et 1999, et de 3,6 contre 1 entre 2000 et 2009. Les classes d’âge plus jeunes que dix groupes de couches d’accroissement (GCA) étaient pour ainsi dire absentes des récoltes du delta et de la proximité de Paulatuk. Les longueurs asymptotiques, calculées au moyen des dénombrements de GCA à partir des dents de 839 mâles et de 225 femelles échantillonnés au cours de 16 saisons (1989, 1993-2008) étaient de 435,3 cm (ET de 2,0) chez les mâles et de 380,1 cm (ET de 1,8) chez les femelles. Les mâles étaient plus longs que les femelles dans une mesure de 14,5 %. Les bélugas débarqués dans le delta et à Paulatuk étaient surtout des adultes en pleine maturité (en raison du choix des pêcheurs). Les bélugas adultes débarqués par les pêcheurs de Paulatuk étaient plus jeunes et moins longs que ceux capturés dans le delta en raison de la ségrégation entre les sexes et de l’âge dans les zones de pêche. Il n’y avait pas de différence dans les relations en fonction de la taille selon l’âge pour les bélugas débarqués à Paulatuk par rapport à ceux débarqués au delta. La tendance linéaire dans la taille selon l’âge a fait ressortir un déclin de 0,08 % (ET de 0,038 %) par année, soit 1,75 % pour la série temporelle de 19 ans. Les 314 bélugas mâles débarqués dans le delta entre 2000 et 2007 ont affiché d’importantes différences statistiques sur le plan de l’épaisseur du lard au fil des ans, mais seulement une faible tendance à la baisse pendant cette courte période. L’épaisseur moyenne du lard était à son point le plus élevé en 2002 et en 2003, et à son point le plus faible en 2005. La maigreur des bélugas en 2005 et les changements mineurs sur le plan de la croissance des bélugas au cours de la série temporelle pourraient être le reflet de changements caractérisant l’écosystème, changements qui ont eu pour effet de réduire la disponibilité ou la qualité et la quantité des proies des baleines ces dernières années. Des recherches plus poussées, prenant notamment la forme du profilage des isotopes et des acides gras, aideraient à valider la tendance à la baisse en matière de croissance et à élucider les facteurs causals

    The Harvest of Beluga Whales in Canada's Western Arctic: Hunter-based Monitoring of the Size and Composition of the Catch

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    Hunter-based beluga monitoring programs, in place in the Mackenzie Delta since 1973 and in the Paulatuk, Northwest Territories, area since 1989, have resulted in collection of data on the number of whales harvested and on the efficiency of the hunts. Since 1980, data on the standard length, fluke width, sex, and age of the landed whales have also been collected. The number of belugas landed each year averaged 131.8 (SD 26.5, n = 1337) between 1970 and 1979, 124.0 (SD 23.3, n = 1240) between 1980 and 1989, and 111.0 (SD 19.0, n = 1110) between 1990 and 1999. The human population increased during this same period. Removal of belugas from the Beaufort Sea stock, including landed whales taken in the Alaskan harvests, is estimated at 189 per year. The sex ratio of landed belugas from the Mackenzie Estuary was 2.3 males:1 female. Median ages were 23.5 yr (47 growth layer groups [GLG]) for females (n = 80) and 24 yr (48 GLG) for males (n = 286). More than 92% of an aged sample (n = 368) from the harvest consisted of whales 10 or more years old (20 GLG). The rate of removal is small in relation to the expected maximum net productivity rate of this stock. The continued availability of large, old individuals after centuries of harvesting and the apparent lack of change in the size and age structure of the catch in recent years also support a conclusion that the present level of harvest is sustainable.Des programmes de surveillance du bélouga gérés par les chasseurs et mis en oeuvre dans le delta du Mackenzie depuis 1973 et dans la région de Paulatuk (Territoires du Nord-Ouest) depuis 1989, ont abouti à la collecte de données sur le nombre de baleines blanches prélevées et sur l'efficacité des expéditions de chasse. Depuis 1980, on a également collecté des données sur la longueur standard, la largeur de la nageoire caudale, le sexe et l'âge des bélougas ramenés à terre. Le nombre moyen de bélougas ramenés à terre chaque année était de 131,8 (écart-type 26,5, n = 1337) entre 1970 et 1979, de 124,0 (écart-type 23,3, n = 1240) entre 1980 et 1989, et de 111,0 (écart-type 19,0, n = 1110) entre 1990 et 1999. La population humaine s'est accrue durant cette même période. On estime à 189 le nombre annuel de bélougas prélevés sur le stock de la mer de Beaufort, y compris ceux ramenés à terre qui font partie des récoltes de l'Alaska. Le rapport des sexes des bélougas ramenés à terre depuis l'estuaire du Mackenzie était de 2,3 mâles pour 1 femelle. La moyenne d'âge était de 23,5 (47 groupes de couches de croissance [GCC]) pour les femelles (n = 80) et 24 (48 GCC) pour les mâles (n = 286). Plus de 92 p. cent d'un échantillonnage (n = 368) prélevé sur la récolte et dont l'âge avait été déterminé, consistait en des baleines blanches de 10 ans ou plus (20 GCC). Le taux de retrait est faible par rapport à la productivité maximale nette à laquelle on peut s'attendre de ce stock particulier. La présence continue d'individus âgés et de grande taille après des siècles de prélèvements, et le manque apparent de changements dans le nombre des prises et leur distribution d'âge au cours des dernières années permettent de conclure que le niveau actuel des prélèvements est durable

    Kuujjua River Arctic Char: Monitoring Stock Trends Using Catches from an Under-Ice Subsistence Fishery, Victoria Island, Northwest Territories, Canada, 1991 – 2009

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    A standardized, harvest-based monitoring program was conducted during the main under-ice subsistence fishery for Arctic char (Salvelinus alpinus) of the Kuujjua River for 18 winter fishing seasons between 1991 and 2009. The program was a response to the concern of Ulukhaktok residents that Arctic char were becoming fewer in number and smaller in size. Mean harvests averaged 1225 (SD 262) Arctic char annually for 1996–2002 and 568 (SD 274) in 2003–09, or roughly 40% and 20% of the harvest levels estimated for 1971–78 (2900, SD 842) and 1988–92 (2943, SD 1072). There was no statistical relationship between the size of the annual harvest (number of fish), and the corresponding mean annual catch per unit effort (CPUE) value (R2 = 0.0141, p = 0.761). Arctic char were fully recruited to the fishery at age nine, with 82.4% of the sampled catch (n = 3288) ranging between 8 and 12 years and composed almost exclusively (99%) of non-spawning adults. Over the time series, temporal trends were not detected (p > 0.05) in mean annual CPUE (27.3 Arctic char/100 m/24 h, SD 14.15), mean fork length (593 mm, SD 78.1), or mean age (9.9 years, SD 2.0). Annual mortality rate showed a weak, but significant, decreasing trend over the series (R2 = 0.354), and there were no statistical trends in annual values of the Brody growth coefficient (R2 = 0.1337, p = 0.164). Variation in mean annual somatic condition indices was correlated with timing of sea ice clearance in spring (R2 = 0.474, p = 0.002), probably because prey quality, quantity, or both are higher in summers following earlier spring blooms in the marine environment. Together, the absence of temporal trends in CPUE, fork length, and age of the harvested fish and the apparent improvement in survival (lower mortality), suggest that the stock has been stable at the harvest levels observed during the monitoring period. The stock may also be realizing some improved fitness, which is due to changes in environmental productivity and appears to be linked, at least in part, to the timing of spring breakup in eastern Amundsen Gulf.Entre 1991 et 2009, pendant 18 saisons de pêche hivernale, un programme de surveillance standardisé axé sur les récoltes a été réalisé quant à la pêche de subsistance principale d’omble chevalier (Salvelinus alpinus) sur la rivière Kuujjua. Ce programme a été mis en oeuvre à la lumière des inquiétudes exprimées par les résidents d’Ulukhaktok qui affirmaient que le nombre d’ombles chevaliers diminuait, tout comme leur taille. De 1996 à 2002, la récolte moyenne d’ombles chevaliers atteignait 1 225 (SD 262) annuellement, tandis que de 2003 à 2009, la récolte moyenne annuelle s’élevait à 568 (SD de 274), soit environ 40 % et 20 % des récoltes évaluées pour les années 1971 à 1978 (2 900, SD de 842) et les années 1988 à 1992(2 943, SD de 1 072). Il n’existait pas de lien statistique entre la taille de la récolte annuelle (le nombre de poissons) et la valeur de la capture par unité d’effort (CPUE) moyenne annuelle correspondante (R2 = 0,0141, p = 0,761). L’omble chevalier était pleinement recruté à la pêche à l’âge de neuf ans, avec 82,4 % de la capture échantillonnée (n = 3288) variant entre huit et 12 ans, et composée presque exclusivement (99 %) d’adultes non encore reproducteurs. Au fil des séries, aucune tendance temporelle n’a été décelée (p > 0,05) sur le plan de la CPUE moyenne annuelle (27,3 ombles chevaliers/100 m/24 h, SD 14,15), de la longueur moyenne à la fourche (593 mm, SD 78,1) ou de l’âge moyen (9,9 ans, SD 2,0). Le taux de mortalité annuel indiquait une tendance à la baisse à la fois faible mais importante au cours des séries (R2 = 0,354), et il n’y avait pas de tendances statistiques du point de vue des valeurs annuelles du coefficient de croissance de Brody (R2 = 0,1337, p = 0,164). Une corrélation a été établie entre l’écart des indices somatiques annuels moyens et le moment du dégagement de la glace de mer au printemps (R2 = 0,474, p = 0,002), probablement parce que la qualité ou la quantité de proies, ou les deux, est plus élevée au cours des étés qui suivent une prolifération printanière hâtive dans l’environnement marin. Ensemble, l’absence de tendances temporelles relatives à la CPUE, à la longueur à la fourche et à l’âge du poisson récolté et l’amélioration apparente de la survie (mortalité plus faible) suggèrent que le stock était stable aux niveaux de récolte observés pendant la période de surveillance. Par ailleurs, il se pourrait que le stock connaisse une valeur d’adaptation quelque peu améliorée, ce qui est attribuable aux changements caractérisant la productivité environnementale et semble lié, tout au moins en partie, au moment de la débâcle du printemps dans l’est du golfe Amundsen
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