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Gregorius: A Medieval Oedipus Legend
Originally published in 1955, this rendering in rhyming couplets was the first English translation to appear of the medieval Oedipus legend of Gregorius, made known to readers by Thomas Mann in his novel "The Holy Sinner" (1951). The introduction situates Hartmann's poem in the pantheon of Gregorius legends by writers from Sophocles to Mann
Le Pauvre Henri
La littĂ©rature mĂ©diĂ©vale allemande comprend de nombreux trĂ©sors encore inconnus du public français. Le Pauvre Henri est le seul texte composĂ© par Hartmann von Aue, poète souabe de la  fin du xiie siècle, qui ne soit pas une adaptation d’un texte français. Ce rĂ©cit bref, très proche de l’exemplum, relate la punition qui s’abat sur un jeune chevalier oublieux de Dieu. Devenu lĂ©preux, le hĂ©ros tente de trouver un remède Ă sa maladie et apprend par un mĂ©decin de Salerne qu’il ne peut ĂŞtre sauvĂ© que par le sang d’une vierge qui accepte de se sacrifier pour lui. Quelques annĂ©es plus tard, la Âfille du mĂ©tayer qui l’a recueilli consent au sacrifice suprĂŞme et part avec le Pauvre Henri en direction de Salerne a n de sauver son seigneur. Cette Ĺ“uvre originale, reposant sur d’anciennes lĂ©gendes comme celle de saint Sylvestre, est Ă la croisĂ©e des croyances populaires et de la clergie de l’auteur. Elle est Ă©galement le tĂ©moin de la variance des textes mĂ©diĂ©vaux : tandis que la version A demeure sans doute assez proche du texte aujourd’hui perdu de Hartmann, la version B nous offre une histoire diffĂ©rente dans laquelle la fille du mĂ©tayer gagne en libertĂ© et en autonomie. Pour la première fois, cette Ă©dition propose une traduction française accompagnĂ©e des versions A et B en mettant en relief leurs divergences, ainsi qu’une interprĂ©tation qui rend compte de l’arrière-plan thĂ©ologique de l’œuvre. En annexe se trouvent des textes complĂ©mentaires traitant la mĂŞme thĂ©matique, notamment la lĂ©gende de saint Sylvestre d’après la Kaiserchronik (Chronique impĂ©riale)
Notes sur les textes
V. 1 : « ritter » implique en principe une ascendance noble et la liberté, ce n’est sans doute pas le cas de Hartmann puisqu’il ajoute être « ministérial à Aue ». Ceci signifie qu’il n’est pas libre, mais attaché au service d’un seigneur. L’évocation d’une appartenance à la chevalerie se rapporte donc sans doute en premier lieu à l’exercice du métier des armes et à la possession d’un cheval. En second lieu, il est permis d’imaginer que Hartmann vise un rehaussement de son statut social et asp..
Der arme Heinrich
Version A (manuscrit de Strasbourg, cod A 94, détruit en 1870 lors d’un bombardement) Version B (manuscrit de Heidelberg, cpg 341) Dis ist von dem armen Heinriche Ditz ist der arme heinrich Got mach uns im gelich Ein ritter so geleret was Ein ritter so geleret was Daz er an den buchen las Daz er an den buchen las..
Le Pauvre Henri
La littĂ©rature mĂ©diĂ©vale allemande comprend de nombreux trĂ©sors encore inconnus du public français. Le Pauvre Henri est le seul texte composĂ© par Hartmann von Aue, poète souabe de la  fin du xiie siècle, qui ne soit pas une adaptation d’un texte français. Ce rĂ©cit bref, très proche de l’exemplum, relate la punition qui s’abat sur un jeune chevalier oublieux de Dieu. Devenu lĂ©preux, le hĂ©ros tente de trouver un remède Ă sa maladie et apprend par un mĂ©decin de Salerne qu’il ne peut ĂŞtre sauvĂ© que par le sang d’une vierge qui accepte de se sacrifier pour lui. Quelques annĂ©es plus tard, la Âfille du mĂ©tayer qui l’a recueilli consent au sacrifice suprĂŞme et part avec le Pauvre Henri en direction de Salerne a n de sauver son seigneur. Cette Ĺ“uvre originale, reposant sur d’anciennes lĂ©gendes comme celle de saint Sylvestre, est Ă la croisĂ©e des croyances populaires et de la clergie de l’auteur. Elle est Ă©galement le tĂ©moin de la variance des textes mĂ©diĂ©vaux : tandis que la version A demeure sans doute assez proche du texte aujourd’hui perdu de Hartmann, la version B nous offre une histoire diffĂ©rente dans laquelle la fille du mĂ©tayer gagne en libertĂ© et en autonomie. Pour la première fois, cette Ă©dition propose une traduction française accompagnĂ©e des versions A et B en mettant en relief leurs divergences, ainsi qu’une interprĂ©tation qui rend compte de l’arrière-plan thĂ©ologique de l’œuvre. En annexe se trouvent des textes complĂ©mentaires traitant la mĂŞme thĂ©matique, notamment la lĂ©gende de saint Sylvestre d’après la Kaiserchronik (Chronique impĂ©riale)
Textes complémentaires
Texte antérieur au Pauvre Henri La conversion de Constantin, extrait de la Chronique impériale La Chronique impériale (Kaiserchronik) est sans doute l’œuvre de plusieurs clercs bavarois qui la rédigèrent vers 1140-1150 à Ratisbonne. Elle fut selon toute vraisemblance destinée à un public composé de nobles et de ministériaux, peut-être aussi de religieux. Comprenant plus de 17000 vers rimés, elle retrace, à nos yeux de manière fictive, l’histoire de l’Empire à travers une succession de faits e..
Introduction
Le texte et son auteur Comme pour l’immense majorité des auteurs médiévaux de langue vernaculaire, les informations dont nous disposons au sujet de Hartmann von Aue demeurent très parcimonieuses. Il ne nous est connu par aucun acte ni aucun registre, dans aucun document officiel il n’apparaît comme témoin. Ce que nous savons de lui, c’est l’auteur lui-même qui nous le dévoile, et cela se résume à une dizaine de vers contenus dans l’introduction d’Iwein et dans celle du Pauvre Henri : l’auteur..