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MĂ©tastases mammaires dâun adĂ©nocarcinome gastrique associĂ©es Ă une grossesse de 32 semaines dâamĂ©norrhĂ©e: Ă propos dâun cas rare
Les mĂ©tastases mammaires ne reprĂ©sentent que 0,4 Ă 2% des tumeurs malignes du sein. Lâorigine gastrique est exceptionnellement rapportĂ©e. Encore plus rare est lâassociation des mĂ©tastases mammaires et ovariennes provenant de lâestomac. De par leur raretĂ© et la non spĂ©cificitĂ© des signes cliniques et radiologiques, les mĂ©tastases mammaires peuvent ĂȘtre confondues avec un cancer primitif et ĂȘtre Ă lâorigine dâun traitement mutilant non appropriĂ©. Nous rapportons le cas dâun adĂ©nocarcinome gastrique mĂ©tastatique au niveau mammaire et ovarien chez une patiente jeune de 32 ans et enceinte de 32 Semaines dâamĂ©norrhĂ©e, qui est Ă notre connaissance le premier cas rapportĂ© au cours de la grossesse. A travers notre cas, nous soulignons les caractĂ©ristiques Ă©pidĂ©miologiques, diagnostiques, thĂ©rapeutiques et pronostiques de cette entitĂ© trĂšs rare, dont la connaissance est nĂ©cessaire afin dâĂ©viter les erreurs diagnostic et les prise en charge non adaptĂ©e qui peut suivre.Key words: MĂ©tastase mammaire, cancer gastrique, diagnostic, grossess
La pancréatite gravido-puerpérale: à propos de 6 cas
Lâassociation pancrĂ©atite aigue et grossesse est rare mais non exceptionnelle, le diagnostic de la pancrĂ©atite au cours de la grossesse est difficile, vu la non spĂ©cificitĂ© de la symptomatologie et vu que trĂšs souvent les douleurs et les vomissements peuvent ĂȘtre rattachĂ©s Ă la grossesse ellemĂȘme pouvant ainsi ĂȘtre responsable du retard diagnostic LâĂ©chographie abdominale, qui est certes anodine pour le foetus, ne permet pas de poser le diagnostic, par contre la TDM a une sensibilitĂ©, et une spĂ©cificitĂ© voisine de 100%, mais elle est irradiante elle nâest utilisable quâau delĂ de 36SA et en post partum, et par consĂ©quent lâIRM abdominale trouve tout son intĂ©rĂȘt au 1er et au 2Ăšme trimestre. Cependant la biologie reste plus spĂ©cifique et câest essentiellement lâĂ©lĂ©vation de la lipasĂ©mie Ă partir de 3fois la normale, qui peut redresser le diagnostic. Le traitement consiste au 1er trimestre a une abstention thĂ©rapeutique et cholĂ©cystectomie au 2Ăšmetrimestre, au 2Ăšme trimestre : CholĂ©cystectomie par coelioscopie, au 3Ăšme trimestre : SphinctĂ©rotomie, et en post partum, la cholĂ©cystectomie sâimpose. A travers nos 6 cas et une revue de la littĂ©rature nous soulignons les caractĂ©ristiques diagnostiques, thĂ©rapeutiques et pronostiques de cette affection et nous invitons les praticiens Ă penser Ă la pancrĂ©atite chez toute femme enceinte avec douleur abdominales ce qui permettrait dâĂ©viter les retards du diagnostic et dâamĂ©liorer le pronostic materno foetal
Uterine Inversion; A case report
The puerperal uterine inversion is a rare and severe complication occurring in the third stage of labour. The mechanisms are not completely known. However, extrinsic factors such as oxytocic arrests after a prolonged labour, umbilical cord traction or abdominal expression are pointed. Other intrinsic factors such as primiparity, uterine hypotonia, various placental localizations, fundic myoma or short umbilical cord were also reported. The diagnosis of the uterine inversion is mainly supported by clinical symptoms. It is based on three elements: haemorrhage, shock and a strong pelvic pain. The immediate treatment of the uterine inversion is required. It is based on a medical reanimation associated with firstly a manual reduction then surgical treatment using various techniques. We report an observation of a 25 years old grand multiparous patient with a subacute uterine inversion after delivery at home
NĂ©crose pariĂ©tale utĂ©rine partielle aprĂšs capitonnage hĂ©mostatique au cours dâune hĂ©morragie de la dĂ©livrance
L'hĂ©morragie de la dĂ©livrance reste la premiĂšre cause de mortalitĂ© dans la majoritĂ© des pays y compris le Maroc. Sa prise en charge doit ĂȘtre multidisciplinaire, rapide, avec mise en 'uvre de moyens mĂ©dicaux et parfois chirurgicaux pour contrĂŽler l'hĂ©morragie. Les techniques de compression ou de cloisonnement utĂ©rins ont Ă©tĂ© peu Ă©valuĂ©es mais diffusĂ©es rapidement dans le monde entier vu la facilitĂ© de leur rĂ©alisation; NĂ©anmoins des complications secondaires ont Ă©tĂ© rapportĂ©es dans la littĂ©rature dont la nĂ©crose utĂ©rine. Nous rapportons le cas d'une patiente de 33ans cĂ©sarisĂ©e Ă 38 semaines d'amĂ©norrhĂ©e pour utĂ©rus cicatriciel associĂ© Ă une grossesse gĂ©mellaire avec inertie utĂ©rine. Un capitonnage hĂ©mostatique a Ă©tĂ© nĂ©cessaire pour contrĂŽler l'hĂ©morragie, l'Ă©volution a Ă©tĂ© marquĂ©e par la survenue d'une nĂ©crose partielle utĂ©rine confirmĂ©e histologiquement. Nous insistons Ă travers cette observation et sous la lumiĂšre de la revue de la littĂ©rature sur la nĂ©cessitĂ© d'un suivi post opĂ©ratoire des patientes qui bĂ©nĂ©ficient de capitonnage hĂ©mostatique pour mieux documenter l'efficacitĂ© et les complications de cet acte chirurgical qui reste encore sous Ă©valuĂ©.Key words: HĂ©morragie de la dĂ©livrance, Atonie utĂ©rine, capitonnage utĂ©rin, nĂ©crose utĂ©rin
Sheehan's Syndrome A Case Report and Literature Review
Post-partum pituitary necrosis (Sheehan's syndrome) is a rare complication of post-partum hemorrhage. The diagnosis can be erratic and often delayed. In this case report of Sheehan's syndrome in the post-partum period, the signs were characterized by agalactia, severe hypoglycemia, and low serum levels of thyroid hormones, cortico-adrenal hormones, and gonadotrophin (FSH, LH). The hypophyseal magnetic resonance imaging confirmed the diagnosis of hypopituitarism secondary to pituitary necrosis
Recurrence of Uterine Rupture in a Pseudo-Unicornuate Uterus at 17 Weeks of Amenorrhea: Case Report and Literature Review
Pregnancy in a rudimentary horn is a very rare condition. It is responsible for several complications. Prognosis is reserved because the natural evolution generally leads to a cataclysmic uterine rupture at the beginning of the second trimester. Classically, the treatment after foetal extraction consists of ablation of the rudimentary horn and associated fallopian tube. We report the obstetric outcome of a patient with history of rudimentary uterine horn rupture, the treatment of which was ablation of the rudimentary horn
Endometrial Stromal Nodule: Report of a Case
Endometrial stromal nodule (ESN) is the least common of the endometrial stromal tumors. They are rare neoplasms which are diagnosed in most instances by light microscopy. Although such nodules are benign, hysterectomy has been considered the treatment of choice to determine the margins of the tumor required for diagnosis and to differentiate it from invasive stromal sarcoma Whose prognosis is totally different. We report a case of a 45 years old woman, with presurgical diagnosis of adnexal mass or uterine tumor. She underwent a total abdominal hysterectomy. Pathologic examination revealed an endometrial stromal nodule. Through this observation, we insist on the fact that the ESNs are rare and benign entities which must be differentiated from the other invasive malignant stromal tumors; this can change the final prognosis
Cancer du sein de lâhomme: Ă propos de 6 cas
e but de ce travail était d'analyser les caractéristiques cliniques, histologiques, thérapeutiques et pronostiques du cancer du sein chez l'homme. Il s'agissait d'une étude rétrospective portant sur six patients colligés au service de gynécologie obstétrique II, CHU Hassan II durant la période 2009-2012. L'ùge moyen de nos patients est de 65.3 ans. Il s'agit dans 83.3 % des cas, d'une tumeur rétroaréolaire dont la taille moyenne est de 44.16 mm. Nous avons retrouvé 4 (66.7 %) T4, 1 (16.7 %) T3 et dans un cas, une tumeur inclassable. Le type histologique le plus représenté est le carcinome canalaire infiltrant (66.7 %). Le taux d'envahissement ganglionnaire axillaire est de 66.7 %. L'hormonodépendance de ces tumeurs est prouvée dans 100 % des cas. La survie à cinq ans est en cours d'évaluation. L'envahissement  ganglionnaire, l'invasion du derme, le stade clinique TNM sont des facteurs qui influencent significativement la survenue de métastases. Aucun de ces facteurs de risque n'est apparu significatif en termes de survie globale. Le cancer du sein chez l'homme est une maladie rare (environ 1 % des cancers du sein) au pronostic sombre. Le diagnostic est le plus souvent tardif et les lésions sont traitées à des stades avancés