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    Effets de milieux d’élevage sur la survie et la croissance des juvĂ©niles de la carpe africaine, Labeo parvus Boulenger, 1902

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    Dans le but de contribuer Ă  la domestication de Labeo parvus, les effets de deux milieux d’élevage sur la croissance et la survie des juvĂ©niles de l’espĂšce ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s en aquariums. L’expĂ©rimentation a Ă©tĂ© menĂ©een duplicat dans 4 aquariums en deux groupes de poissons. Le premier groupe de poissons (G1) a Ă©tĂ© Ă©levĂ© dans 2 aquariums Ă  fond couvert de substrat de sable fin Ă  2 cm d’épaisseur. Le second groupe de poissons(G2) a Ă©tĂ© Ă©levĂ© dans 2 aquariums sans substrat de sable. Dans chaque aquarium, 20 juvĂ©niles de poids moyen de 1,73 ± 0,01 g et de longueur totale moyenne de 5,39 ± 0,01 cm ont Ă©tĂ© introduits. La conduite de l’élevage a Ă©tĂ© la mĂȘme pour tous les groupes. Au bout de 35 jours, les meilleures performances de croissance ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es avec les poissons maintenus sur substrat de sable avec un poids moyen final de 3,20 ± 0,27 g et une longueur totale moyenne finale de 6,78 ± 0,24 cm contre 2,36 ± 0,22 g et 6, 08 ± 0,24 cm pour les poissons maintenus dans les aquariums sans sable. Le taux de croissance spĂ©cifique de 1,74 ±1,10%/j chez les poissons du G1 a Ă©tĂ© supĂ©rieur Ă  celui de 0,90 ± 0,51%/j chez les poissons du G2 (p < 0,05). Aucune mortalitĂ© n’a Ă©tĂ©enregistrĂ©e dans les deux milieux d’élevage. Ces rĂ©sultats ont montrĂ© l’importance des grains de sable dans le mode d’alimentation de Labeo parvus.Mots clĂ©s: Environnement d’élevage, mode d’alimentation, survie, croissance, Labeo parvus

    LibĂ©ration comparĂ©e de sels dans l’eau par la minĂ©ralisation de l’azolla, la bouse de vache, la fiente de volaille et les sons de riz et de maĂŻs utilisĂ©s en pisciculture

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    Dans le but d’identifier le meilleur fertilisant pour la production du zooplancton, un essai de minéralisation de 5 substrats (azolla, bouse de vache, fiente de volaille, son de riz et son de maïs) et de libération comparée de sels dans l’eau a été réalisé. L’expérimentation est conduite dans 10 bacs contenant chacun 15 litres d’eau. Dans chaque bac est plongé 50 g de substrat sec emballé dans une toile moustiquaire à fine maille. Toutes les 72 heures, les paramètres de minéralisation tels que le rapport C/N résiduels dans les substrats, le TDS, la conductivité, la salinité de l’eau et le taux des sels nutritifs dissous sont déterminés. Après18 jours, les rapports C/N moyens, les plus faibles, sont respectivement de 7,80 ± 0,31; 11,05 ± 0,8 et 11,32 ± 0,3 pour la fiente de volaille, la bouse de vache et l’azolla. Ces rapports, très élevés, sont respectivement de 32,27 ± 4,58 et 35,77 ± 5,46 pour les sons de maïs et du riz. Les taux de TDS, de conductivité, de la salinité et des sels dissous ont accru. La fiente de volaille présente les plus forts taux de TDS, de conductivité, de salinité, de N-NH4, N-NO3, N inorganique et P-PO4. Elle est suivie de la bouse de vache, de l’azolla, du son de maïs et du son de riz. L’analyse hiérarchique ascendante et l’analyse en composante principale range les substrats en 3 groupes. Le groupe I est composé de la fiente de volaille, le groupe II de la bouse de vache et de l’azolla et le groupe III des sons de maïs et du riz. La fiente de volaille et la bouse de vache sont les meilleurs substrats.Mots clés: Substrats, minéralisation, libération, sels dissous, piscicultur

    Effet de densitĂ© initiale de mise en charge sur la survie et la croissance des larves d’Heterobranchus longifilis (Valenciennes, 1840) Ă©levĂ©es en bassins fertilisĂ©s

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    Objectif : La prĂ©sente Ă©tude a consistĂ© Ă  Ă©valuer l’effet de la densitĂ© initiale de mise en charge sur la survie et la croissance des larves d’Heterobranchus longifilis (Valenciennes, 1840) en bassins  fertilisĂ©s.MĂ©thodologie et rĂ©sultats : L'expĂ©rience a Ă©tĂ© conduite en un replicat dans 08 bassins en bĂ©ton remplis avec 200 litres d’eau et fertilisĂ©s avec de la fiente de volaille sĂšche (dose : 600 g/m3), puis ensemencĂ©s avec 83 ± 13 ind/L de zooplancton. Six jours aprĂšs l’ensemencement du zooplancton, les larves de H. longifilis ĂągĂ©es de 2 jours (Pmi = 2,8 ± 0,1 mg) ont Ă©tĂ© directement introduites dans les bassins. La mise en charge est rĂ©alisĂ©e avec 4 densitĂ©s (D300 = 300 individus/m3, D400 = 400 individus/m3, D500 = 500 individus/m3 et D600 = 600 individus/m3). Ces larves se sont servies exclusivement du zooplancton pendant les 7 premiers jours d’élevage. A partir du 8Ăšme jour, elles sont nourries Ă  l’aliment Coppens jusqu’à 30 jours d’ñge. A la fin de l’expĂ©rience, la densitĂ© D300 a donnĂ© les meilleurs taux de survie (58,33 ± 0,52 % ; p < 0,05) et de conversion alimentaire (0,28 ± 0,02 ; p < 0,05). Les poids moyens finaux sont Ă©levĂ©s Ă  toutes les densitĂ©s et ne sont pas significativement diffĂ©rents. Par ailleurs, les meilleurs taux de croissance spĂ©cifique sont obtenus aux densitĂ©s D300, D500 et D600.Conclusion et application des rĂ©sultats : La densitĂ© de 300 individus/m3 constitue la meilleure densitĂ© initiale de mise en charge des larves qui donne de meilleures performances de survie et de croissance pour les larves en bassins fertilisĂ©s. Ainsi, avec cette densitĂ© de mise en charge, ce systĂšme offre de rĂ©elles perspectives moins onĂ©reuses de production d’alevins de H. longifilis en milieu paysan.Mots clĂ©s : Heterobranchus longifilis, bassins fertilisĂ©s, densitĂ© initiale, survie, croissance

    Structure de taille et fecondite de Macrobrachium vollenhovenii (Herklots, 1857), crevette geante d’eau douce du moyen delta de l’oueme au Sud-Benin.

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    Les caractĂ©ristiques de taille et le potentiel de reproduction de la crevette gĂ©ante d’eau douce Macrobrachium vollenhovenii en milieu naturel sont encore peu connus au BĂ©nin. Des mensurations des segments corporels, des pesages de spĂ©cimens et des dĂ©nombrements des oeufs Ă  diffĂ©rents stades de maturitĂ©, ont Ă©tĂ© effectuĂ©s au laboratoire. Les rĂ©sultats ont rĂ©vĂ©lĂ© que la taille moyenne des crevettes Ă  maturitĂ©, tous habitats confondus, Ă©tait de 10,03 ± 1,66 cm pour les femelles et de 14,41 ± 2,21 cm pour les mĂąles correspondant respectivement Ă  des poids moyens de 18,06 ± 10,89 g et 67,24 ± 29,46 g. L’analyse de la relation taille-poids a montrĂ© que la femelle croĂźt plus en taille qu’en poids alors que le mĂąle croĂźt aussi bien en poids qu’en taille. Le nombre d’oeufs portĂ©s par une femelle grainĂ©e avoisine 54.000 ce qui reprĂ©sente 17 % (indice gonado-somatique) de sa masse corporelle. La proportion de crevettes femelles de l’échantillon est de 54 % et le sexe-ratio est de 1 : 1,19. Le poids moyen des femelles grainĂ©es est de 16,42 ± 6,13 g ce qui correspond Ă  une taille moyenne de 9,97 ± 1,12 cm, la plus petite taille de femelle fĂ©conde Ă©tant de 7 cm.Mots clĂ©s : Macrobrachium vollenhovenii, fĂ©conditĂ©, croissance, BĂ©nin

    Caracteristiques physico-chimiques et capacite de charge complementaire du complexe lagunaire Toho-Todougba (sud-ouest, Benin)

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    La dĂ©termination de la capacitĂ© de charge est Ă©tablie pour permettre une utilisation durable des Ă©cosystĂšmes aquatiques tout en maximisant le profit par rapport Ă  la production aquacole. L’objectif de cette Ă©tude est de dĂ©terminer la capacitĂ© de charge en poisson, du complexe lagunaire Toho-Todougba surtout du fait qu’il fait dĂ©jĂ  l’objet d’une exploitation intense de production aquacole sans qu’aucune Ă©tude prĂ©alable n’ait Ă©tĂ© effectuĂ©e. En effet, la concentration en phosphore ainsi que les paramĂštres hydrologiques et hydrobiologiques ont Ă©tĂ© mesurĂ©es pendant douze mois. La variation spatio-temporelle des paramĂštres physico-chimiques a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e et la capacitĂ© de charge a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e en suivant la mĂ©thode de Dillon et Rigler (1974). Il en rĂ©sulte que les paramĂštres physicochimiques sont recommandables pour les ressources halieutiques malgrĂ© les variations constatĂ©es par endroit. La capacitĂ© de charge dĂ©terminĂ©e pour la production de tilapia est de 7315,9413 t.an-1. Cependant, cette capacitĂ© est de loin ce qui est supportable par l’écosystĂšme puisqu’on considĂšre que le niveau actuel de production est zĂ©ro alors que des centaines de cages sont dĂ©jĂ  en production. En consĂ©quence, d’autres pisciculteurs peuvent installer leurs unitĂ©s de production sur le complexe tout en ayant comme rĂ©fĂ©rence infranchissable la capacitĂ© de charge dĂ©terminĂ©e.  English title: Physico-chemical characteristics and complementary carrying capacity of the lagoon complex Toho-Todougba (south-west, Benin) The determination of the carrying capacity is established by Dillon and Rigler to allow a sustainable use of the aquatic ecosystems while drawing the maximum profit from the aquaculture production. The objective of this study is to determine the fish carrying capacity of the Toho-Todougba lagoon complex, especially since it is increasingly being intensively exploited for aquaculture production without any prior study having been conducted. Indeed, the phosphorus concentration of the ecosystem was measured during twelve months as well as the hydrological and hydrobiological parameters. The spatio-temporal variation of the physico-chemical parameters was presented and the carrying capacity was determined following the method of Dillon and Rigler. The result is that the physico-chemical parameters are viable for the fishery resources despite the variations observed in some places. The carrying capacity determined for tilapia production is 7315.9413 tons.year-1. However, this capacity is by far what is sustainable for the ecosystem since the current level of production is considered to be zero while hundreds of cages are already in production on the lagoon. Consequently, other fish farmers can install their production units on the complex for fish production while having as an impassable reference the determined carrying capacity. Keywords: Load capacity, Toho-Todougba lagoon, Dillon and Rigler, Beni

    Growth parameters in four populations of edible frog species in the Ouémé Valley (Republic Of Benin, West Africa)

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    This study proposes to analyze the growth parameters of edible frogs in the Ouémé Valley in order to identify species of interest that may present considerable potential for the development of Beninese Raniculture. The methodology used consisted in sampling individuals of Hoplobatrachus occipitalis, Aubria subsigillata, Xenopus fishbergi and Xenopus tropicalis in the harvest of the frog catchers and making measurements on them, which made it possible to represent graphs of growth. At the end of the study, the results revealed that Hoplobatrachus occipitalis has an average weight and snout length of 93.8 ± 33 g and 117 ± 0.8 mm respectively. Aubria subsigillata has an average weight of 62 ± 18 g and a snout-length of 95 ± 0.9 mm and the genus Xenopus with an average weight of 24, 8 ± 23 g and a snout-length of 50 ± 0.13 mm. H. occipitalis and A. subsigillata appear through their seize performances like two species that can be recommended for raniculture

    Production comparée de zooplancton en bassins fertilisés avec la fiente de volaille et la bouse de vache

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    En vue d’identifier le meilleur fertilisant qui pourra ĂȘtre utilisĂ© pour la production intensive du zooplancton en milieu contrĂŽlĂ©, les essais de production du zooplancton en bassins fertilisĂ©s Ă  la fiente devolaille et Ă  la bouse de vache sont rĂ©alisĂ©s et les rĂ©sultats comparĂ©s. Le dispositif expĂ©rimental est constituĂ© de 06 bassins dont 02 pour la fiente, 02 pour la bouse et 02 pour le tĂ©moin. AprĂšs fertilisation, le zooplancton est ensemencĂ© le mĂȘme jour avec 1 ind.L-1 de nauplius de copĂ©podes, 2 ind.L-1 de copĂ©podes, 3 ind.L-1 de rotifĂšres et 1 ind.L-1 de cladocĂšres par bassin. Un suivi des paramĂštres nutritifs et biologiques des milieux de production a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© tous les 2 jours pendant 30 jours. Les paramĂštres physico-chimiques ont trĂšs peu variĂ© dans les bassins. La tempĂ©rature moyenne est de 29,6 ± 0,1 °C ; l’oxygĂšne dissous moyen est de 6,8 ± 0,7 mg.L-1 et le pH moyen est de 9,1 ± 0,1. Les forts taux de nitrates (4,55 mg.L-1) et de phosphates (19,79 mg.L-1) sont obtenus avec la fiente de volaille. La densitĂ© du zooplancton qui est de 7 ind.L-1 dans tous les bassins est passĂ©e Ă  2022 ind.L-1 (maximum) en 6 jours dans les bassins fertilisĂ©s Ă  la bouse de vache, Ă  3046 ind.L-1 (maximum) en 6 jours dans les bassins fertilisĂ©s Ă  la fiente de volaille et Ă  772 ind.L-1 (maximum) en 21 jours dans les bassins tĂ©moins. Les rĂ©sultats obtenus ont montrĂ© que la fiente de volaille libĂšre plus vite les sels nutritifs dans l’eau et donne la meilleure biomasse phytoplanctonique (taux de chlorophylle-a plus Ă©levĂ©s ; p < 0,05). La plus forte densitĂ© du zooplancton (3046 ind.L-1), la production journaliĂšre la plus Ă©levĂ©e (41 ind.L-1.J-1) et lemeilleur taux d’accroissement (Kr, 24 heures = 0,7) est obtenu dans les bassins Ă  fiente de volaille. Ainsi, la fiente de volaille se rĂ©vĂšle comme le meilleur fertilisant pour la production du zooplancton. © 2010 International Formulae Group. All rights reservedMots clĂ©s : Culture, zooplancton, bassins, fiente de volaille, bouse de vache

    Domestication de portunus validus et callinectes amnicola au BĂ©nin

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    Afin de diversifier les espĂšces candidates Ă  l’aquaculture bĂ©ninoise, des essais de domestication ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s sur deux espĂšces de crustacĂ©s lagunaires, Portunus validus et Callinectes amnicola. Des essais de croissance basĂ©s sur le nourrissage sur production primaire des Ă©tangs (mis en charge de 100 individus) et sur complĂ©mentation alimentaire ont Ă©tĂ© faits en Ă©tangs vidangeables de 132 m2 pendant 12 mois en eaux saumĂątres. Les paramĂštres morphomĂ©triques de croissance (largeur de carapace (LC), masse corporelle (MC), masse des pinces (MP) ont Ă©tĂ© mesurĂ©es. Les rĂ©sultats ont montrĂ© des diffĂ©rences trĂšs significatives (p&lt;0,01) entre la largeur de la carapace (LC)et la masse corporelle (MC) au sein d‘un groupe, d’une mĂȘme espĂšce et cela indĂ©pendamment du sexe dans les deux systĂšmes de nourrissage, un fort coefficient de rĂ©gression entre la masse des pinces (MP) et la masse corporelle (R2= 0,98 pour P. validus ; R2=0,97 pour C. amnicola) dans les deux systĂšmes de production au niveau des deux espĂšces quel que soit le sexe. En nourrissage sur production primaire, cette corrĂ©lation au niveau des mĂąles apparaĂźt faible (P. validus = 0,2402 ; C. amnicola = 0,2770). Les pinces des femelles de chaque espĂšce prĂ©sentent d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale une masse de 12,6 % infĂ©rieur Ă  celle des mĂąles et la masse des deux pinces reprĂ©sente en moyenne 29,7 % de la masse corporelle. Avec une complĂ©mentation alimentaire, nous avons une augmentation de croissance de 7% chez P. validus et de 19% chez C. amnicola. Les performances morphomĂ©triques de croissance (LC, MC) des deux espĂšces dans le systĂšme d’apport de complĂ©ment alimentaire montrent de bonnes perspectives dans la formulation alimentaire propice au dĂ©veloppement de l’élevage de P. validus et de C. amnicola en aquaculture au BĂ©nin.Mots clĂ©s : Aquaculture, Crabes, Portunus validus, Callinectes amnicola, BĂ©nin.English AbstractIn order to promote the domestication of Portunus validus and Callinectes amnicola, the tests of growth based on the feeding on primary production of the ponds (batch 1: put in charge of 100 individuals) and on food  complementation were realized in drainable ponds of 132 m2 for 12 months out of brackish water. Morphometric Parameters of growth (width of carapace (LC), body mass (MC), Mass of grips (MP)) were measured. The statistical analyses of these data were made with STATISTICA version 7.1 and of the tests post hoc carried out. The results show very significant differences (p &lt; 0.01) between the width of the carapace (LC) and the body mass (MC) within a group, of the same species and that independently of the sex in the two systems of feeding, a strong coefficient of regression enters the mass of the grips (MP) and the body mass (R2 = 0.98 for the P. validus; R2 = 0.97 for C. amnicola) in the two systems of feeding, on the level of the two species some is the sex. In feeding on primary production, this correlation at the level of the male appears low (P. validus = 0.2402; C. amnicola = 0.2770). The grips of the females of each species generally have a mass of 12.6% lower than that of the males and the mass of the two grips accounts for on average 29.7% of the body mass. The morphometric performances of growth (LC, MC) of the two species in the system semi-intensive (contribution additional food supplement) show good prospects in the food formulation favorable with the development for the breeding for P. validus and C. amnicola in Benin.Keywords: Aquaculture, Crabs, Portunus validus, Callinectes amnicola, Benin

    Etat des ressources naturelles de Djegbadji et de Adounko (Site Ramsar 1017) au sud-ouest Benin (Afrique de l’Ouest) dans le contexte actuel de changement climatique

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    La prĂ©servation des sites Ramsar reste une obligation des pays contractants et nĂ©cessite un suivi permanent. Cette Ă©tude vise Ă  apprĂ©cier l’état actuel des zones de DjĂšgbadji et Adounko au BĂ©nin dans le contexte de changement climatique. A cet effet, 8 placeaux de 900 m2 chacun ont Ă©tĂ© installĂ©s sur deux sites (Adounko et DjĂšgbadji) Ă  raison de 4 placeaux par site. Au sein de chaque placeau, 9 placettes de 100 m2 ont Ă©tĂ© installĂ©es. L’estimation de l’abondance-dominance des espĂšces recensĂ©es a Ă©tĂ© effectuĂ©e. Ensuite, les donnĂ©es satellitaires de la zone d’étude ont Ă©tĂ© consultĂ©es pour une Ă©tude comparative entre la pĂ©riode de 2000 Ă  2016. A l’issue de cette Ă©tude, 23 espĂšces vĂ©gĂ©tales ont Ă©tĂ© inventoriĂ©es avec une dominance significative des espĂšces de la mangrove (p &lt; 0,05). Au niveau de la faune aviaire, 15 espĂšces ont Ă©tĂ© inventoriĂ©es avec une abondance plus Ă©levĂ©e de Spilopelia senegalensis et Egretta intermedia alors que 8 espĂšces d’insectes ont Ă©tĂ© inventoriĂ©es avec une abondance plus Ă©levĂ©e de Formica sanguinea et Anophele gambiae. Les donnĂ©es satellitaires rĂ©vĂšlent que la mangrove et les formations marĂ©cageuses ont connu une rĂ©duction respective de 1,93% et de 14,77% alors que l’occupation des superficies par les agglomĂ©rations a connu une augmentation de 8,32%. Adounko semble ĂȘtre plus prĂ©servĂ© que DjĂšgbadji. Mais la dynamique de la biodiversitĂ© des deux sites est fortement influencĂ©e par les activitĂ©s anthropiques, ce qui augmente le rĂ©chauffement climatique. Des actions fortes de cogestion (dĂ©cideurs politiques, ONGs et utilisateurs) sont nĂ©cessaires pour la prĂ©servation.Mots clĂ©s: diversitĂ© biologique, zone cĂŽtiĂšre, facteurs anthropiques, BĂ©ninEnglish Title: Current state of the natural resources of DjĂšgbadji and Adounko (Site Ramsar 1017) in south west Benin (west Africa) in the climatic change contextEnglish AbstractThe preservation of the biological diversity of Ramsar sites remains an obligation for all contracting countries and requires a permanent follow-up. This was the reason  why the current study was undertaken aiming to assess the current status of the diversity of the coastal zone. Therefore, eight portions of 900 m2 each were identified in two stations at the rate of four per station. Within each portion, nine sub-portions of 100 m2 were set. The abundance-dominance of species was assessed. From the two stations, the study revealed 23 floristic species distributed in 16 families with a predominance of mangrove swamp species (p&lt;0.05). In the avian fauna, a total of 15 species of 11 families were recorded with a predominance of Spilopelia senegalensis and Egretta intermedia. As for insects, 8 species from 7 families were recorded where the most abundant species were Formica sanguinea and Anophele gambiae. The satellite data reveal that the marshy mangrove and formations known a respective reduction of 1.93% and 14.77% whereas the occupation of the surfaces by the agglomerations known an increase of 8.32%. The dynamics of the biodiversity of the two sites is strongly influenced by a number of anthropics activities. It comes out that the biological diversity of the coastal zone is threatened and requires serious actions of co-management from all stakeholders including decision-makers, NGOs and the users of the zoneKeywords: biodiversity, coastal zone, anthropic factors, Beni
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