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    Otomastoïdites aiguës dans le Service d’ORL du CHU Yalgadode Ouagadougou: à propos de 44 cas

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    Analyser les aspects diagnostiques et thérapeutiques des otomastoïdites dans le Service d’ORL du CHU-YO de Ouagadougou. Méthode : Il s’est agit d’une étude rétrospective de 10 ans, qui a porté sur 44 cas. Résultats: l’incidence annuelle était de 4,4 cas et l’âge moyen de 13,41 ans. Les mastoïdites étaient majoritairement fistulisées (59,09%) et les principaux germes incriminés étaient Staphylococcus aureus (35,29%), Proteus mirabilis (23,53%) et Pseudomonas aeruginosa (23,53%). Ils étaient surtout sensibles à la ciprofloxacine (82,35%) et la ceftriaxone (58,82%). Le traitement a été médico-chirurgical dans 86,36% des cas et l’évolution favorable dans 72,73%. Douze cas (27,27%) de décès par complication systémique et endocrânienne ont été enregistrés. Conclusion : Il convient de prioriser les mesures préventives et la prise en charge précoce des otites infectieuses.Mots clés: Otomastoïdite, épidémiologie, diagnostic, thérapeutique

    Un cas d’hémangiopéricytome cervical au CHU Yalgado Ouedraogo de Ouagadougou.

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    L’hémangiopéricytome est une tumeur pariétovasculaire extrêmement rare. Sa malignité est restée longtemps controversée du fait de son évolution classiquement locale et particulièrement insidieuse. Un patient de 16 ans avait été reçu pour une tumeur cervicale déjà opérée 03 mois auparavant. Il s’en était suivi une poursuite évolutive avec une volumineuse masse antérocervicale d’extension strictement locale et d’évolution récidivante après exérèse chirurgicale. Le diagnostic a été histologique et la prise en charge palliative après une chirurgie de propreté. L’hemangiopéricytome est une variété de sarcome de tissus mous à malignité réduite mais à pronostic conditionné par l’exérèse carcinologique de la tumeur. La radiothérapie et la chimiothérapie restent d’indications limitées et d’usage controversé. Le pronostic de l’hemangiopéricytome est lié à son accessibilité chirurgicale.Mots clés : hemangiopéricytome cervical sarcome, péricyte vasculaire

    Sarcomes de tissus mous Ă  localisation cervico-faciale : Ă  propos de 02 observations vues au Centre Hospitalier et Universitaire Yalgado de Ouagadougou

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    Le but de cette étude était de rapporter les aspects diagnostique et évolutif des sarcomes de tissus mous à localisation cervico-faciale dans notre contexte. Elle a porté sur l’analyse descriptive de deux cas cliniques avec revue de la littérature. Les sarcomes de tissus mous (STS) de l’adulte constituent une pathologie extrêmement rare en pratique oncologique (moins de 1% des cancers de l’adulte). Leur localisation cervico- faciale est exceptionnelle dans la littérature (5-10% des cas). Ils sont d’évolution locale très rapide et agressive, souvent exacerbée par des gestes diagnostiques ou thérapeutiques inadéquats. La diffusion ganglionnaire est très rare (1- 5% des cas) et le potentiel métastatique viscéral est variable selon le grade de malignité (10-60% des cas). Le traitement est basé sur une exérèse chirurgicale large au prix d’une hémostase souvent laborieuse. Le pronostic dépend non seulement du potentiel métastatique mais aussi du risque de rechute locale après exérèse chirurgicale.Mots clés : Sarcome, tissus mous, diagnostic, traitement

    Un corps etranger insolite de l’oesophage

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    Introduction : Les corps étrangers des voies aéro-digestives général, et en particulier ceux de l’oesophage sont relativement fréquents dans notre pratique quotidienne en ORL au CHuyO. ils sont l’apanage des enfants de 9 mois à 6 ans selon de nombreux auteurs. Si leurs migrations basse ou transversale sont décrites dans la littérature, la migration haute vers le nasopharynx ou cavum nous a paru insolite.Observation: Nous rapportons un cas de corps étranger du nasopharynx ou cavum chez un enfant de 7 mois dans le service d’ORL du CHu-yO. L’enfant a été reçu en urgence dans un hôpital régional du Burkina faso. une radiographie du cou prenant le thorax, en incidence de profil, réalisée sur place a révélé la présence d’un CE radio-opaque siégeant dans l’oesophage. L’enfant fut référé au CHuyO de Ouagadougou pour une meilleure prise en charge. un deuxième cliché radiologique de la tête et du cou, en incidence de profil, a montré la localisation rhinopharyngée du CE préablement oesophagien. une cavoscopie sous anesthésie générale a permis la confirmation du CE, suivie de son extraction sans incident.Conclusion : Nous avons voulu attirer l’attention des praticiens sur cette migration haute, vers le nasopharynx, du CE de l’oesophage. Nous suggérons une exploration clinique et paraclinique minutieuse du pharynx, lors d’ingestion de CE oesophagien. il faut y penser pour refaire les clichés radiographiques et/ou réaliser une pharyngoscopie exploratrice basse et haute.Mots clés : corps étranger, oesophage, nasopharynx, enfantIntroduction: foreign bodies of aerodigestive tract, especially those of the esophagus are relatively common in our daily practice at ENT Hospital. They are the prerogative of children age range from 9 months to 6 years according to many authors. if their transversal and low migrations sections are described in the literature, the high migration to the nasopharynx we seem unusual.Case report : We report a case of nasopharyngeal foreign body in a child age seven months in the ENT department of the CHu-yO. The child was admitted in emergency in a district hospital in Burkina faso. A radiograph of the neck taking the chest carried profile revealed the presence of a radiopaque foreign body sitting in the esophagus. The child was referred to CHu of Ouagadougou for better care. A second shot head and neck profile, showed the localization of foreign body in nasopharyngeal, sitting before in esophagus. Nasopharynx endoscopy under general anesthesia has permitted the confirmation of foreign body, followed by its extraction without incident.Conclusion : We wanted to attract attention of practising for the high migration of oesophagus foreign body to the nasopharynx, suggesting a clinical examination and radiological. Hence the need to resume or even increase the radiographs and / or a low and high endoscopy exploratory.Keyswords : foreign body, esophagus, nasopharynx, chil

    Lymphangiome kystique dans le service d’ORL du CHU Yalgado de Ouagadougou : Aspects épidémiologique, diagnostique et thérapeutique

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    Le but de cette étude est d’analyser les aspects épidémiologiques et  diagnostiques et thérapeutiques des lymphangiomes kystiques cervico-faciaux. Il s’agit d’étude rétrospective de 10 ans (janvier 2003 à décembre 2012) avec 32 patients enregistrés dans le service d’ORL du CHUYO de Ouagadougou. L’incidence annuelle était de 3,2 cas et l’âge moyen de 08 ans. Les principaux motifs de consultation étaient la tuméfaction cervicale (56,25%), la compression aéro-digestive (31,25 %) et la surinfection locale(18,75%). Le diagnostic a été échographique (93,75%) et histologique (68,75%). Le traitement était médico-chirurgical (68,75%) ou médical isolé (31,25 %) avec une évolution favorable dans 75% des cas, nonobstant  31,25% de séquelles post-thérapeutiques. Quatre cas (12,5%) de décès imputables à des complications infectieuses ont été enregistrés dans notresérie. Relativement rare, le lymphangiome kystique reste hautement morbide dans notre contexteMots clés : Epidémiologie, diagnostic, lymphangiome, kystique,  thérapeutiqueThe aim of this study was to analyze epidemiological, diagnostic and therapeutic aspects of neck and facial cystic lymphangioma.Method: retrospective study of 10 years, from January 2003 to December 2012, with 32 patients unregistered in the ENT service of university hospitalcenter of Ouagadougou.Results: the annual incidence was 3,2 cases and the mean age was 08 years. The principal reasons of consultation were neck tumefaction (56,  25%), aero-digestive compression (31,25 %) and local infectious (18,75%). The diagnostic was echographic (93,75%) et histological  (68,75%). The treatment has been medico-surgical (68,75%) or medicalonly (31,25 %). The evolution was favorable (75%) with notwithstanding 31,25% of cases of sequelaes. Four cases (12,5%) of post-therapeutic relapse and 04 cases (12,5%) of dead attributable to the infectious complications were unregistered in our series.Conclusion: Cystic lymphangioma stays highly morbid in our context.Key word : epidémiological, cystic lymphangioma,diagnostic, therapeuti
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