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    Premières observations sur le comportement de chasse et de capture chez les vipères et les couleuvres

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    Chez Vipera, toute proie (vivante ou morte) agitée devant le Serpent est observée et suivie à vue ; ce n’est que très près que les sens chimiques entrent en jeu grâce aux mouvements de langue. C’est de ces derniers sens que dépend l’acceptation ou le refus définitif de la proie. La signification des proies chez les Vipères ne dépend que de leur motivation interne. Les proies ne laissent de pistes odorantes que par contact avec le sol ou différents objets naturels (pierres, souches, végétation, etc...). Lorsque les traces laissées par les proies s’entrecroisent, les Vipères ne peuvent pas discerner le sens des pistes odorantes et elles ne retrouvent leurs proies qu’après de nombreux essais et erreurs. La vue intervient d’abord dans la poursuite des proies vivantes non encore mordues et joue le rôle prin cipal ; après morsure, le rôle des sens chimiques devient prédominant. La poursuite à l’aide de la langue semble liée à l’état de la proie. Une proie morte (envenimée ou non) peut être uniquement suivie à l’aide de la langue par sa trace, tandis qu’une proie vivante (bien que plus attractive) ne peut être suivie par sa trace qu’après morsure. Chez les Vipères, deux phénomènes bien distincts entrent en jeu avant la déglutition : 1° une reconnais sance olfactive, gustative et tactile à l’aide de la langue dont dépend l’acceptation définitive de la proie, et 2° une reconnaissance visuelle de la tête de la proie, point de départ de la déglutition. Dans les conditions naturelles, c’est-à-dire lorsque les proies sont vivantes, le comportement de chasse des Vipères dépend de deux phénomènes bien distincts : 1° avant la morsure, une poursuite où les mouvements de langue sont rares ou nuls et dans laquelle la vue joue le plus grand rôle. Cette poursuite est rapide et la tête de la Vipère, portée haute au-dessus du sol, reste toujours très près de la proie. Les deux parcours, celui de la Souris et de la Vipère sont plus ou moins superposables. Il faut rappeler que la Vipère voit mieux les mouvements de la proie que la proie elle-même ; 2° après urne première morsure le rôle de la langue devient prépondérant. La poursuite est lente et s’effectue avec de nombreux mouvements intermittents de la langue. Le trajet parcouru par la Vipère est toujours sinueux, mais s’écarte peu de part et d’autre de la trace laissée par la Souris. Chez Natrix natrix et Natrix viperinus la prédation peut être divisée en deux parties : 1° un comportement de chasse sur le sol où la vue joue le plus grand rôle, sinon l’unique, et 2° un comportement de chasse dans l’eau où la vue et la langue interviennent simultanément. Un leurre en caoutchouc mousse figurant une Rainette (Hyla arborea) agité sur l’eau devant Natrix viperinus détermine le même comportement qu’une proie naturelle chez cette Couleuvre

    NOUVELLE MÉTHODE DE MARQUAGE DES SERPENTS

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    SUR UN CAS MORTEL DE VIRERA ASPIS MORDUE À LA TÊTE PAR UNE AUTRE VIPÈRE

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    NOUVELLE MÉTHODE DE MARQUAGE DES SERPENTS

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    ÉTUDE COMPLÉMENTAIRE DE L'ACTIVITÉ DE VIPERA ASPIS DANS LA NATURE

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    ÉTUDE COMPLÉMENTAIRE DE L'ACTIVITÉ DE VIPERA ASPIS DANS LA NATURE

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    SUR UN CAS MORTEL DE VIRERA ASPIS MORDUE À LA TÊTE PAR UNE AUTRE VIPÈRE

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    Artificial shelters: a technique for completing species check-lists and for moniotring reptile populations.

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    peer reviewedUne synthèse bibliographique relative à l’utilisation des abris artificiels dans les inventaires herpétologiques en Europe occidentale est présentée. Les méthodologies utilisées dans les différentes études sont comparées. Les auteurs distinguent trois types d’inventaires : qualitatifs, semi-quantitatifs et quantitatifs. La comparaison des résultats obtenus dans diverses études montre que l’utilisation de plaques refuges favorise fortement la détection d’au moins cinq espèces (Anguis fragilis, Coluber viridiflavus, Coronella austriaca, Elaphe longissimaet Natrix natrix) et permet la détection d’individus juvéniles bien plus souvent qu’en prospection visuelle classique. De plus, la fréquentation des abris augmente avec les années. Les résultats concernant la détection des Vipéridés, des Lacertidés et de certains amphibiens sont plus variables selon les études. Pour ces espèces l’utilisation d’abris artificiels est utile aux inventaires qualitatifs mais le protocole gagnerait à être affiné pour les inventaires quantitatifs.We present a bibliographic review on the use of artificial shelters to obtain herpetological species check-lists in Western Europe. The methodologies in the different studies are compared. Three different kinds of listing are distinguished: qualitative, semi-qualitative, and quantitative. Comparisons across studies show that the use of shelter-plates highly favours the detection of at least five species (Anguis fragilis, Coluber viridiflavus, Coronella austriaca, Elaphe longissima, and Natrix natrix). Plates also allow the detection of juvenile individuals more reliably than the visual searching method. Shelter use increases with time. More variation was found in the detection of Viperids, Lacertids and some amphibians. For these species, artificial shelter use is useful for qualitative listings but the procedure should be improved for quantitative listings

    La vipère péliade

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