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    La Rivière Noire. Près de la Rivière Noire, se trouve l\u27Habitation Danglemont, aujourd\u27hui Lignières, où en 1802, Delgrès se fit sauter

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    Cliché représentant la Rivière Noire (Guadeloupe) près de laquelle Delgrès, militaire antiesclavagiste,et ses compagnons se suicidèrent collectivement en mai 1802 pour ne pas se rendre aux troupes envoyées sur place par Bonaparte

    Beyond the pleasure principle : listening to extreme music

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    L’expression « musiques extrêmes », popularisée dans les années 2000, en est venue à désigner un ensemble de musiques nées à la fin des années 1980 de la radicalisation du rock. Celles-ci recontextualisent, sur un mode contre-culturel et au sein des musiques populaires, certains gestes des avant-gardes (bruitisme, collage) et des musiques expérimentales (mise à mal de la forme) dans un domaine où les horizons d’attente sont ceux d’une musique « standardisée ». Au-delà de ces emprunts ont lieu diverses formes de mutilations du matériau : substitution du cri au chant, haut volume sonore généralisé, travail sur les extrémités du spectre de l’audible. Se présentant aux confins du musical, ces pratiques questionnent non seulement la définition classique de la musique comme art de plaire ; en mettant à mal l’auditeur, elles obligent également à repenser les stratégies d’écoute. Or si elles ont pour l’instant été essentiellement abordées par les sciences sociales – notamment au sein des popular music studies – ces pratiques renouvellent, depuis le champ musical, les questions fondamentales de la naissance de l’esthétique : l’intégration problématique de la douleur dans l’expérience esthétique, l’articulation entre physiologie et jugement de goût, la possibilité d’un plaisir intégrant l’inconfort… Ce travail aborde les musiques extrêmes du point de vue de leurs écoutes, et s’interroge sur la pertinence des modèles esthétiques traditionnels (catharsis, sublime, dionysiaque…) pour penser des pratiques contemporaines marginales.“Extreme music” is an expression popularized in the 2000s, designating musical styles born at the end of the 1980s and originating from the radicalization of rock music. They can be seen as a recontextualization, in a counter-cultural mode within popular music, of certain gestures from both the avant-garde (like noise, or collage) and the experimental scene (like its undermining of formalism), in a context of increasing “standardisation” of musical production. Beyond these borrowings, additional mutilations of musical material take place: screaming instead of singing, very high sound volume, pitch at the extremities of the audible spectrum. Standing at the limits of what can be called music, these practices question music as an art of pleasing the listener; by roughhandling the listener, they further challenge the usual conceptions of listening strategies. These practices, for the most part, have been studied by the social sciences – particularly, within popular music studies. Yet they renew the fundamental questions from the origin of aesthetics: the experience of pain, the articulation between physiology and taste, the possibility discomfort being integral to pleasure, and so on. This work approaches extreme music from the point of view of its reception by listeners, and challenges the traditional aesthetic models (catharsis, the sublime, the Dionysian) to provide an account of those marginal, contemporary practices

    La ley de los salarios y sus consecuencias

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