74 research outputs found
Éditorial
« Image de l’ennemi, image de l’autre » mais aussi, en miroir inversé, « image de soi-même », ce numéro de la Revue historique des armées nous montre à quel point l’histoire des représentations est au cœur de l’histoire militaire en général et de celle des guerres en particulier. En temps de paix, les militaires, comme tout groupe humain cohérent, ne peuvent s’empêcher de se comparer, entre eux et avec les autres, amis, alliés, adverses, ennemis potentiels. Les clichés sont nombreux et connus..
Éditorial
La mort donnée comme la mort reçue est au cœur de l’action guerrière. Elle en est un moment essentiel, au sens étymologique du terme, pour l’individu comme pour la collectivité. Elle n’en représente pas pour autant la finalité. La finalité est ailleurs. Elle se nomme victoire. Et si la victoire peut être obtenue sans la mort, comme le suggère Sun Tzu ; elle est plus belle si elle résulte de la bataille décisive comme le clame Clausewitz. Seuls les vivants peuvent être victorieux. Le XXe siècl..
Éditorial
C’est au cours du XVIIe siècle, de la signature de l’ordonnance sur le recrutement militaire voulue par Richelieu en 1629 jusqu’à la nomination de Michel Le Tellier, futur marquis de Louvois, aux fonctions de secrétaire d’État à la Guerre, que la France se dote progressivement d’une armée permanente. Son effectif est fixé à environ 55 000 volontaires pour un royaume fort d’environ 22 millions d’habitants. Dans cette armée, l’apport des hommes enrôlés hors de France varie jusqu’à avoisiner le ..
Seervice historique de l’Armée de terre Vincennes Avec le général Piarron de Mondésir Un aller-retour de Brindisi à Valona, 18–24 décembre 1915
Au début du mois de décembre 1915 le Grand Quartier Général français crée une mission militaire commandée par le général Piarron de Mondésir. Envoyée en Italie et en Albanie vers la mi-décembre elle doit principalement informer les autorités françaises sur la situation exacte de l’armée serbe. Lorsque, le 24 décembre les principaux rapports arrivent à Paris, dont le compte rendu d’un entretien direct entre le général de Mondésir et le roi Pierre Ier, le général Joffre et le gouvernement découvrent la réalité de la situation de l’armée serbe proche de l’annihilation et prennent conscience les souffrances qu’elle vient d’endurer. Ils prennent également la mesure du jeu double, mortifère pour les Serbes, joué par les Italiens. Ils décident de tout mettre en œuvre pour sauver l’armée serbe qui représente aussi l’avenir de la Serbie en la ravitaillant et en la transportant vers l’île de Corfou
Éditorial
Pour nombre de Canadiens, pour une majorité de Québécois probablement, et pour nombre de Français enfin, les relations entre la France et le Canada sont à « jamais » marquées par le discours prononcé par le général de Gaulle le 24 juillet 1967 à Montréal. Son « Vive le Québec Libre ! » fut à l’origine d’une crise diplomatique connue entre les deux États. Ce discours rendit, pour quelques années, les relations entre les deux pays complexes dans la mesure où il les focalisa largement sur ce seu..
Éditorial
« Image de l’ennemi, image de l’autre » mais aussi, en miroir inversé, « image de soi-même », ce numéro de la Revue historique des armées nous montre à quel point l’histoire des représentations est au cœur de l’histoire militaire en général et de celle des guerres en particulier. En temps de paix, les militaires, comme tout groupe humain cohérent, ne peuvent s’empêcher de se comparer, entre eux et avec les autres, amis, alliés, adverses, ennemis potentiels. Les clichés sont nombreux et connus..
Éditorial
Absente de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, l’insurrection apparaît dans le discours politique français avec l’article 35 de la Constitution du 24 juin 1793 qui stipule que « quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ». L’insurrection « droit et devoir » d’un peuple donne d’emblée naissance à son antonyme, la « contre-ins..
Éditorial
L’historiographie récente s’intéresse et s’interroge de plus en plus sur le sens à donner aux « grandes » guerres des Européens au cours du XXe siècle. Peuvent-elles être qualifiées, donc étudiées comme des guerres classiques, comme une seule guerre civile, comme une guerre de trente ans, voire comme une grande guerre civile européenne ? Plusieurs réponses qui puisent, en les mariant, à ces différentes sources  sont, à l’évidence, possibles. Le dossier que consacre la Revue historique des arm..
Le dossier Mata Hari
Mata Hari, de son vrai nom Margaretha Geertruida Zelle, est née le 7 août 1876 aux Pays-Bas à Leeuwarden. Son père, chapelier aisé lui offre une enfance dorée jusqu’au jour où il se trouve au bord de la faillite. Margaretha a 13 ans. Confiée à une tante, elle passe son temps à lire des romans. Elle veut alors donner vie aux aventures romanesques issues de son imagination. En 1895, elle répond à une annonce matrimoniale et épouse, le 13 juillet, un capitaine hollandais, John Mac Leod, officier..
Éditorial
L’histoire militaire du XXe siècle a longtemps gravité, pour l’essentiel, autour des deux guerres mondiales, de la guerre froide et de la peur de la guerre nucléaire. Cette situation a eu une conséquence notoire pendant le second XXe siècle, celle d’imposer le gel, au moins en France, d’une partie de la réflexion… en histoire militaire. La « dissuasion à la française » interdisait de penser « les » guerres car elle était censée éviter « la » guerre. Elle y parvint fort heureusement mais négl..
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