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    Dynamique spatio temporelle de l’agriculture urbaine à Ouagadougou : Cas du Maraîchage comme une activité montante de stratégie de survie

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    La présente étude fait état de la caractérisation de l’agriculture urbaine à Ouagadougou et de son évolution malgré les contraintes auxquelles elle se trouve confrontée. Elle s’est intéressée spécifiquement à sa dynamique spatiale et temporelle depuis plus d’une décennie. Les premières études confirmées sur le maraîchage à Ouagadougou ont eu lieu en 1992 avec un inventaire spatialisé en 1996 (Cissé, 1997) qui correspond également à la période de l’adoption de la Réforme Agraire et Foncière (RAF) au Burkina. La RAF n’interdit pas explicitement l’agriculture urbaine à Ouagadougou mais elle précise que les terres urbaines du Burkina sont destinées principalement aux activités liées à la vie urbaine (habitation, commerce, l’industrie, artisanat) et celles rurales sont destinées à l’agriculture, à l’élevage, en sommes aux activités liées à la vie rurale (RAF, 1996). Il s’agit donc d’une interdiction qui ne dit pas son nom depuis 1996, ce qui justifie le choix pertinent de cette année comme référence dans l’analyse de l’évolution spatialisée qu’a connu cette activité. Les résultats obtenus présentent la répartition spatiale des sites maraîchers dans la ville de Ouagadougou en 1996 et 2009, ainsi que les valeurs des superficies exploitées. Ils analysent la dynamique spatiale observée et identifient les paramètres qui justifient l’évolution observée malgré la presque interdiction réglementaire. Basés sur une série de travaux de terrains (enquêtes, entretiens, levés au Global Positioning System - GPS) et une étude de la documentation existante couplée aux possibilités d’acquisition de données et d’analyse spatiale offertes par les systèmes d’informations géographiques (SIG), les résultats de l’étude révèlent que, en 13 ans, le nombre de sites agricoles à Ouagadougou n’a cessé de croitre malgré l’interdiction et les diverses pressions. Même si la localisation des grandes zones agricoles n’a pas beaucoup changé, les superficies cultivées sur place ont presque triplé. Cette croissance spatiale s’est doublée de la croissance du nombre d’exploitants et par conséquent, du nombre de personnes vivant de cette activité … autant de paramètres fondamentaux qui justifient à Ouagadougou une reconnaissance et une institutionnalisation de l’activité maraîchère qui se présente aujourd’hui comme une activité de subsistance en ville dans les pays en voie de développement. (Koc et al 2000 ; Mougeot, 2006 ; IAGU 2008 ; FAO 1996 - 1999 - 2009)The present study characterizes the different types of urban agriculture in Ouagadougou and defines their spatial distribution. The study was specifically interested in the spatial and temporal dynamics for more than a decade. The first studies on truck farming in Ouagadougou took place in 1992 with a spatial inventory in 1996 (Cissé, on 1997) which also corresponds to the period when the agrarian and land Reform was adopted in Burkina (RAF stands for Réforme Agraire et Foncière). The RAF does not explicitly prevent urban agriculture within the city of Ouagadougou, rather it says that the urban fields of Burkina are mainly used for activities related to the needs of the urban life (housing, trade, industry, arts crafts), while rural fields are mainly for agriculture, cattle breeding (or livestock), and to other rural activities in general (RAF, 1996). This reason justifies the relevant choice of this year as reference in the analysis of this spatial dynamics. The results present the spatial distribution of the sites of agriculture in the city of Ouagadougou between 1996 and 2009, as well as the total surface area exploited in the truck farming according to the seasons. They analyze the spatial and temporal dynamics observed according to the urban land pressure and to the availability of the water, which is an indispensable resource for the survival of the activity. Therefore, this is an inexplicit prohibition which exists since then, which explains the pertinent choice of 1996 as the reference in the analysis of the spatial evolution of this activity. The results present the spatial distribution of the sites of agriculture in the city of Ouagadougou between 1996 and 2009, as well as the total surface area exploited in the truck farming according to the seasons. They analyze the spatial and temporal dynamics observed according to the urban land pressure and to the availability of the water, which is an indispensable resource for the survival of the activity

    Risques sanitaires liés à l'utilisation des eaux polluées en maraîchage urbain au sahel. Cas de Ouagadougou (BF)

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    A Ouagadougou, comme dans beaucoup de villes similaires du Sahel, l'agriculture urbaine utilise très couramment des eaux polluées pour l'irrigation de légumes, y compris ceux susceptibles d'être consommés crus. Les agents pathogènes contenus dans ces eaux pouvant survivre suffisamment longtemps dans l'eau, dans le sol, et sur les plantes, cette pratique fait potentiellement courir des risques sanitaires, en particulier aux exploitants agricoles et à leur famille. Le potentiel de risques sanitaires associés à l'utilisation d'eaux usées en agriculture est bien reconnu, et des directives sanitaires existent. Cependant, des situations non planifiées et non contrôlées d'utilisation d'eaux usées sont couramment existantes dans les pays sahéliens. Le potentiel de risques sanitaires associés à ces pratiques dans le contexte spécifique de cette zone mérite d'être sérieusement évalué. Cet article présente les principales questions scientifiques liées à la réutilisation des eaux usées, et les résultats du suivi microbiologique durant deux années consécutives des eaux utilisées pour l'arrosage sur les principaux sites de maraîchage de Ouagadougou. D'octobre 1993, à décembre 1995, 668 échantillons d'eaux d'arrosage ont été analysés. Les niveaux de pollution bactériologique, pour tous les types d'eau d'arrosage sont, dans la plupart du temps, plus élevés que les seuils recommandés par l'OMS pour l'arrosage de légumes susceptibles d'être consommés crus (1000 CF/100 ml). Les eaux de canaux ou de rigoles (sites dits « Abattoir » et « Canal Central ») s'avèrent plus polluées, aussi bien bactériologiquement que parasitologiquement, que celles des puits et des barrages (sites de Boulmiougou et de Tan­ghin)

    Projet d'institutionnalisation de l'approche écosanté : rapport final

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    A la faveur de l'appui technique et financier du Centre de recherches pour le développement international (CRDI) en mai 2007, l'approche écosystème et santé humaine a été expérimentée dans les universités et institutions supérieures de formation en Afrique de l'Ouest et du Centre. Le projet vise à intégrer l'approche écosanté dans les universités d'Abomey Calavi, de Ouagadougou, d'Abobo Adjamè, de Cocody, l'Institut International de l'Eau et de l'Environnement (2iE) et l'Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé. De façon spécifique, il s'agit : - D'intégrer le module écosanté dans des programmes de formation identifiés ou existants ; - Promouvoir la recherche en EcoSanté au niveau des étudiants de ces programmes et de leurs enseignants ; - Pérenniser le processus grâce à la mise en place des mécanismes viables de bonne gouvernance et de mobilisation de ressources financières complémentaires..
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