184 research outputs found

    Deux mille musiciens et musiciennes d'Église en 1790

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    Accéder à la collection Muséfrem dans HAL-SHS http://hal.archives-ouvertes.fr/MUSEFREMAll over France, after 1790, a large number of church musicians found themselves without a job and without an income, because of the closure of chapters and abbeys. The documents they gathered, with a view to obtaining a pension or financial help provide a first rate documentation for the knowledge of this profession in the last years of the Ancien Régime. This rich corpus is now preserved both in the Archives Nationales in Paris (Comité ecclésiastique, série DXIX) and the Archives Départementales (série L). It is now the object of nation-wide research aiming at the establishment of a prosopographic data base managed by the Centre d'histoire "Espaces et Cultures" (CHEC, Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand) within a project funded by the Agence Nationale de la Recherche, MUSÉFREM.Un grand nombre de musiciens d'Église, partout en France, perdent leur poste et leurs revenus à partir de 1790, en raison de la fermeture des chapitres et des abbayes. Les dossiers qu'ils rassemblent dans le but d'obtenir une pension ou un secours constituent une base documentaire de premier ordre pour connaître cette profession dans les dernières années de l'Ancien Régime. Ce riche corpus est aujourd'hui conservé aux Archives nationales à Paris (Comité ecclésiastique, série DXIX) et dans les dépôts départementaux (série L). Il fait l'objet d'une enquête nationale aboutissant à la mise en œuvre d'une base de données prosopographiques gérée par le Centre d'Histoire " Espaces et Cultures " (CHEC, Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand), dans le cadre d'un projet soutenu par l'Agence nationale de la recherche, MUSÉFREM. Trois articles ont été publiés dans le cadre du programme de recherche Muséfrem, à l'issue du congrès du CTHS à Bordeaux (2009) : Bernard Dompnier, Sylvie Granger et Isabelle Langlois, "Deux mille musiciens et musiciennes d'Église en 1790" (http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/49/13/70/PDF/HAL_BORDEAUX_ENQUETE_2009.pdf), Marie-Claire Mussat, "L'itinérance dans la carrière des musiciens d'église" et Bastien Mailhot, Christophe Maillard et Françoise Talvard, "Musique et musiciens des églises de Guyenne en 1790 : bilan d'étape sur l'enquête collective et la base de données" (http://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00877164)

    Dans les villes de l’Ouest : des musiciens venus d’ailleurs…(XVIIe-XVIIIe siècle)

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    L’instabilité chronique des musiciens anciens, qu’ils soient d’église ou profanes, entraîne d’actifs mouvements migratoires – moins difficiles à reconstituer pour les premiers, éclairés par les archives des chapitres qui les emploient. Instabilité et mobilité suscitent l’arrivée dans les villes de l’Ouest de nombreux musiciens extérieurs : au Mans, 6 musiciens sur 10 sont nés à plus de 50 km de distance. À la fin de l’Ancien Régime, les grandes églises emploient un personnel musical dont les deux-tiers au moins viennent d’un autre diocèse – la proportion atteignant 100 % à Saint-Martin de Tours en 1790. Les cartes établies montrent que ces musiciens viennent essentiellement de la moitié nord du royaume, à l’exception de la Bretagne, qui apparaît mal reliée aux itinéraires dominants. Mais certains ont accompli des migrations plus longues : les musiciens italiens ou germaniques ne sont pas rares dans les villes de l’Ouest, et la jeunesse de Caen a appris à danser pendant plusieurs décennies sous la férule d’un maître à danser natif de Saint-Domingue !The chronic instability of the musicians of old, whether church musicians or not, entails lively migratory movements – easier to follow for those of church musicians, which are recorded in the archives of the chapters employing them. Instability and mobility bring about the arrival of many outside musicians in many Western towns: in Le Mans, six musicians out of ten were born over 50 kilometres away. Towards the end of the ancien régime, the larger churches employ musicians of whom two thirds at least come from another diocese – the ratio reaching 100% at Saint-Martin de Tours in 1790. The maps drawn up show that these musicians come mainly from the northern half of the kingdom, with the exception of Brittany, which seems poorly linked with the main itineraries. But some have come from much farther afield: Italian or Germanic musicians are not seldom to be found in the western towns; and the youth of Caen learnt dancing for several decades with a dancing-master born in Santo Domingo

    Deux organistes aux destins voisins : Marie-Claude Renault-Bainville (1724-1803) et Jeanne-Marie Bertrand-Jannot (1738-1804)

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    L’enquête prosopographique en cours sur les musiciens d’Église actifs en 1790 a fait surgir plus d’une centaine de musiciennes totalement inconnues auparavant. Parmi elles, voici deux organistes dont les itinéraires de vie présentent des similitudes. En 1790, ces deux musiciennes exercent dans des abbayes obscures, immergées en milieu rural. Suivre ce qui leur arrive alors permet de voir de façon concrète comment fut réglé le sort des musiciens d’Église ayant perdu leur emploi au moment de la Révolution.« Toucher l’orgue » est un métier véritable qui leur avait permis, jeunes filles, de mener une vie indépendante, l’une à Paris, l’autre à Vitré. À un âge supérieur à l’âge moyen au mariage des femmes, elles avaient ensuite épousé chacune un organiste, mais sans cesser d’exercer leur métier. Assez rapidement, après la naissance de quelques enfants, le lien conjugal se distend et les conjoints poursuivent leur carrière chacun à sa tribune, à distance l’un de l’autre, jusqu’à la Révolution.The current prosopographic investigation of Church musicians active in 1790 has established the existence of about a hundred musicians previously unknown. Among them were two organists whose lives offer striking similarities. In 1790, these two musicians performed in obscure abbeys, deeply embedded in a rural milieu. To follow their trajectories, therefore, reveals the fate of Church musicians left unemployed during the Revolution.Playing the organ was a veritable metier that enabled these young women to led independent lives, one in Paris, the other in Vitré. At an older age than most women, each married, and each to an organist; however, they still contined to exercise their profession. Rapidly, after the birth of their children, the conjugal ties loosened, and they pursued their careers independently, far from each other, until the Revolution

    Un chantre borgne Ă  la voix forte

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    Parmi les milliers de musiciens employés par l’Église en 1790, Mathurin Leprêtre (1745-1808) représente le type du chantre de base, tel qu’il en existait dans d’innombrables églises de paroisse et dans les collégiales modestes. Issu d’un milieu rural, où l’on pratique une double activité agricole et textile, il ne semble pas avoir été éduqué dans une psallette. Pourtant, de l’âge de 22 ans jusqu’à la Révolution, et sans doute à nouveau après celle-ci, il chante au chœur des églises de Laval, tout en continuant à tisser. Sa voix forte est appréciée au point de susciter intrigues et convoitises entre les chapitres de la ville. La requête autobiographique qu’il rédige en 1794 est un texte précieux qui permet de connaître les étapes de sa carrière, mais aussi certains traits de sa mentalité ainsi qu’une aventure dramatique survenue un soir de janvier 1779. Among the thousands of musicians employed by the church in 1790, Mathurin Leprêtre (1745-1808) is the very type of the common chorister, such as those found in countless parish churches or modest collegiate churches. With a rural background where a double activity, rural and textile, is carried on, he does not seem to have had a choir school education. Yet, from the age of 22, until the Revolution, and probably even after, he sings in the choirs of the Laval churches, while going on with his weaving. His strong voice is so much appreciated that there ensue intrigues and rivalry between the chapters of the town. The autobiographical plea he writes in 1794 is a valuable text that enables us to know, not only the various stages of his career, but also some characteristics of his mentality, as well as a dramatic adventure that occurred on a January evening in 1779

    La feste de Madame Saincte-CĂ©cile (Le Mans 1633)

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    Au service de sainte cécile: Chantres, musiciens et maîtres aux XVIIe et XVIIIe siècles

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    "Normandie, Une terre de musiciennes"

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    Les langages du culte aux XVIIe et XVIIIe siècles

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    Les langages du culte aux XVIIe et XVIIIe siècles Sous la direction de Bernard Dompnier Clermont-Fd, Presses universitaires Blaise-Pascal, 2020, 488 pages, 30 euros (papier) et 20 euros (epub/pdf), ISBN papier 978-2-84516-902-9, ISBN PDF 978-2-84516-903-6, ISBN EPUB 978-2-84516-904-3. Pour commander. Prolongeant une réflexion collective engagée lors de précédents colloques, l’ouvrage associe des spécialistes de diverses disciplines autour de l’étude du culte durant la période de renouveau ca..

    MUSÉFREM : une base de données sur les musiciens anciens, domaine où la Bourgogne est aux avant-postes

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    International audienc

    Musique et musiciens d’Église dans le département de la SARTHE autour de 1790

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    International audienceMUSÉFREM, comme MUSiciens d’Église en FRance Ă  l’Époque Moderne…La plupart des musiciens d’Ancien RĂ©gime ont reçu leur formation dans des maĂ®trises dĂ©pendant d’églises cathĂ©drales ou collĂ©giales, qu’ils aient ensuite exercĂ© leur mĂ©tier au service du culte catholique ou dans un cadre profane. Instance de formation musicale, l’Église est aussi une source d’emploi essentielle pour les musiciens et musiciennes, et ce partout en France, dans les provinces comme Ă  Paris. C’est donc un vaste milieu professionnel que l’on touche Ă  travers l’étude des musiques du culte.L’enquĂŞte menĂ©e depuis plusieurs annĂ©es par une petite Ă©quipe d’historiens et de musicologues nourrit peu Ă  peu une base de donnĂ©es prosopographiques dĂ©diĂ©e aux musiciens et musiciennes actifs dans les Ă©glises en 1790. La richesse documentaire de ce moment fournit un ample panorama sur la situation de la seconde moitiĂ© du XVIIIe siècle : effectifs employĂ©s dans les diverses Ă©glises du royaume, organisation du mĂ©tier de musicien, dĂ©roulement des carrières, pratiques d’itinĂ©rance et de sociabilité…Les rĂ©sultats obtenus sont progressivement publiĂ©s en ligne par dĂ©partements. Pour chacun d'eux, on trouvera les biographies des musiciens exerçant au moins Ă  temps partiel dans des Ă©glises (plus de 1 300), mais aussi une prĂ©sentation synthĂ©tique du territoire, accompagnĂ©e d’outils complĂ©mentaires (liste des Ă©tablissements cultuels employant des musiciens, classĂ©s par diocèse d’Ancien RĂ©gime ; carte de localisation ; bibliographie).La base de donnĂ©es MusĂ©frem est diffusĂ©e sur Philidor, portail de ressources numĂ©riques du Centre de musique baroque de Versailles. Chaque notice biographique est dotĂ©e d’une URL pĂ©renne aisĂ©e Ă  citer en rĂ©fĂ©rence.Pour consulter la base : http://philidor.cmbv.fr/musefrem/Pour contacter l’équipe : [email protected]
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