11 research outputs found

    Tolérance et stratégie de l'évitement dans le Dictionnaire Philosophique /

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    Chronoéthique dans le Supplément au Voyage de Bougainville

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    Le 15 mai 1771 paraît le Voyage autour du monde de Bougainville et Diderot, après un compte-rendu non publié, donne le Supplément au Voyage de Bougainville dans la Correspondance littéraire, en quatre livraisons, à l’automne 1773 et au printemps 1774. Le dialogue entre A et B s’ouvre sur des considérations, faussement anodines et triviales, sur le temps qu’il fait, sur le brouillard dont on ne sait s’il tombera ou disparaîtra. L’entretien se poursuit, complexe et le plus souvent déroutant, et..

    Diffusion et pratique de la langue française dans l’Europe des Lumières

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    « Nous avons pourtant encore un prodigieux avantage, c’est qu’on parle français à Astrakan, et qu’il y a des professeurs en langue française à Moscou », écrit Voltaire à sa correspondante Mme du Deffand, le 18 mai 1767. Voltaire célèbre ainsi le rayonnement de la langue française et du « génie français », « peut-être supérieur à tous les autres peuples, depuis quatre-vingts ans dans la littérature ; et le premier, sans doute, pour les douceurs de la société, pour cette politesse si aisée, si ..

    Aux champs

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    Dans son Histoire de la Révolution française, Michelet ironise sur la sensibilité des seigneurs de l’Ancien Régime, qui versent des pleurs à la lecture des fictions romanesques mais qui manifestent une grande dureté de cœur dans l’exploitation de leurs paysans : Avec cette faiblesse de cœur, cette facilité de caractère, la main ouverte, incapables de résister aux occasions de dépense, il leur fallait de l’argent, beaucoup d’argent, plus qu’à leurs pères. De là la nécessité de tirer beaucoup d..

    Les Liaisons dangereuses : Étude stylistique de la lettre CXLIII (éd. Pomeau, p. 324)

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    Goubier-Robert Geneviève. Les Liaisons dangereuses : Étude stylistique de la lettre CXLIII (éd. Pomeau, p. 324). In: L'Information Grammaticale, N. 80, 1999. pp. 30-33

    Pourquoi choisir le français comme langue d’expression littéraire ?

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    Pourquoi choisir le français comme langue littéraire ? Cette question fondamentale pose le problème du pouvoir créateur de la langue française et des raisons de son choix, sociales, politiques ou personnelles, lorsqu’un écrivain possède déjà sa propre langue d’écriture. Et c’est Monsieur Ambroise Queffélec, professeur à l’université de Provence, qui anime ce débat, destiné à apporter à cette question quelques réponses d’universitaires et d’écrivains. Il est bien placé pour cela, puisqu’il ens..

    Diderot et le temps

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    Le rapport de Diderot au temps est profondément original : à bien des égards il déconcerte une approche classique de son œuvre ; à bien d’autres, il nous fait entrer d’emblée dans la profonde modernité de sa pensée et de ses pratiques d’écriture. C’est d’abord parce que le temps diderotien n’est ni seulement, ni même proprement narratologique. Diderot réfléchit au temps long, se confronte à l’atemporalité pure de l’éternité théologique, s’engage dans le débat sur la postérité, médite sur les ruines, imagine la création et l’évolution des espèces. Il aime à s’installer dans la pluralité des temporalités : celle de l’ennui et celle du songe, celle de la conversation et celle de l’expérience, celle de l’imagination et celle de la poésie, celle de la peinture et celle du spectacle. Rarement chez Diderot le temps est donné de l’extérieur. Il est plutôt saisi dans le jeu entre action et réaction, et se mesure, s’appréhende alors, non sans interférences, en termes de passion, de caractère, de physiologie, de chimie, mais aussi de hiéroglyphe poétique. Dans le temps de la réaction, un report se fait : report de pensée, report d’altérité, par quoi l’œuvre se dialogise et se défait comme œuvre même pour devenir coopération des temporalités. Ce temps défait et projeté, fragmentaire et multiple, définit et oriente une pratique poétique qui est une herméneutique, une expérience esthétique qui est une expérience de la philosophie. C’est cette pratique et cette expérience que le présent ouvrage entend interroger

    Gueux, frondeurs, libertins, utopiens

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    Ces Mélanges en hommage au Professeur Pierre Ronzeaud sont non seulement un recueil d’études offert en remerciement pour son apport scientifique à la critique, à l’édition et à la connaissance, mais aussi un liber amicorum honoré de la signature de trente et un confrères et amis, spécialistes internationaux des littératures de l’époque moderne. Les principaux centres d’intérêts de P. Ronzeaud - utopies, mémoires, pamphlets, littérature et représentations sociales, rapports entre texte et imaginaire, les genres du libertinage (Sorel, Théophile de Viau), écriture morale et politique (La Bruyère, Fénelon), théâtre et idées (Corneille, Racine, Molière) - trouvent ici de nouveaux passeurs, s’associant au rayonnement de ses travaux sur la littérature, l’histoire et la politique, la fiction et la fictionnalisation, l’utopie, l’élucidation des sources, l’éclairage des textes, le dévoilement des fausses convictions, le libertinage, dans une perspective élargie sur les marges du XVIIe siècle auxquelles le titre de ce livre veut faire écho
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