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    Numbers with Histories: Li Chunfeng on Harmonics and Astronomy

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    International audienceFocusing on Li Chunfeng’s 李淳風 (602–670) Sui shu 隋書 ‘Lü-li zhi’ 律曆志 (Treatise on Harmono-metrology and Mathematical Astronomy) and its predecessor in the Han shu 漢書, this chapter questions the universality of the marriage between these fields in Chinese thought, arguing instead that it is the product of specific compilers’ grappling with generic conventions and the messy course of history. The joint treatise appears first in the Han shu, a natural consequence of its reliance on Liu Xin’s 劉歆 (c.50 BCE–23 CE) synthetic writings, and culminates in Li Chunfeng’s treatises, after which subsequent histories abandon the model. Whatever the initial strength of this marriage, we argue, the common impulse to accuracy and empirical testing began to drive the two fields apart from both one another and from the promise of an elegant universal order as early as the Eastern Han. Framing his presentation on Liu Xin’s, and drawing heavily from his and others’ work, we attempt to show how Li Chunfeng’s editorial hand acts to address the unravelling of this order by imposing a telos upon the history of harmono-metrology and shifting the basis of the two fields from Book of Changes number symbolism to Nine Chapters number ratios, freeing number from the realm of timeless, petrified truth to allow it its own history in the face of progress.Consacré au « Lü-li zhi » 律曆志 (traité sur l’harmono-métrologie et sur l’astronomie mathématique) que Li Chunfeng 李淳風 (602–670) écrivit pour le Sui shu 隋書 ainsi qu’à son prédécesseur du Han shu 漢書, ce chapitre met en question l’universalité du mariage entre ces deux champs du savoir en Chine, et soutient au contraire que ce mariage est à la fois l’œuvre de compilateurs bien précis et de celui du cours impétueux de l’histoire. Ce traité double apparaît pour la première fois dans le Han shu, – conséquence naturelle du fait qu’il est fondé sur les écrits synthétiques de Liu Xin 劉歆 (ca. 50 av. n. è. – 23 ap. n. è.) – et pour la dernière dans les traités de Li Chunfeng, après quoi le modèle est abandonné. Quel que fût la force initiale de ce mariage, croyons-nous, un certain mouvement général vers la précision et l’expérimentation empirique commença dès les Han orientaux à séparer les deux domaines l’un de l’autre et à les éloigner des promesses d’un bel ordre universel. Nous tentons de montrer comment Li Chunfeng, en élaborant sa présentation à partir de celle de Liu Xin et en se fondant considérablement sur son œuvre et sur celles d’autres auteurs, l’adapta pour tenir compte de l’effondrement de l’ordre qu’elle épouse. Pour ce faire, nous montrons qu’il imposa un telos à l’histoire de l’harmono-métrologie et échangea le fondement de ces deux champs en passant d’un symbolisme numérique provenant du Classique des mutations à une idée de proportion et de proportionnalité tirée des Neuf chapitres sur les procédures mathématiques, ce qui eut pour effet de libérer les nombres d’une modalité de vérité atemporelle et pétrifiée et de leur attribuer leur propre histoire face au fait historique du progrès

    The Shaman and the Spirits: The Meaning of the Word 'ling' in the Jiuge Poems

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    In all major dictionaries the first entry for the Chinese word 'ling' is 'shaman' (wu). This meaning of the word is based on Wang Yi's interpretation of two Jiuge poems in the Chuci collection. The present article investigates the possibility of this identification and concludes that there is no evidence to support Wang Yi's opinion. On the other hand, there is ample evidence to suggest that the accepted meanings of ling (spirit, numinous, magical) and the general characteristics of the Chinese shaman are indeed interrelated in many respects
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