3 research outputs found

    Albert Camus l’exil absolu

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    ... lorsque j’écrivis que je ne savais pas quelles fugues de L’Art de la fugue joua Gould à son (avant-) dernier concert, en fait je savais fort bien lesquelles, mais ces décalages étaient voulus pour arracher Gould à l’ordre du savoir et de l’exactitude biographique et le faire entrer dans l’ordre de la fiction, qui est celui de la vérité. Michel Schneider Pour MR C’est dans les dernières années de sa vie – 1954, 1958 – que Camus, écrivain maintenant accompli, revient sur ..

    Natural mutations of the anti-Mullerian hormone type II receptor found in persistent Mullerian duct syndrome affect ligand binding, signal transduction and cellular transport

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    International audienceThe anti-MĂĽllerian hormone type II (AMHRII) receptor is the primary receptor for anti-MĂĽllerian hormone (AMH), a protein produced by Sertoli cells and responsible for the regression of the MĂĽllerian duct in males. AMHRII is a membrane protein containing an N-terminal extracellular domain (ECD) that binds AMH, a transmembrane domain, and an intracellular domain with serine/threonine kinase activity. Mutations in the AMHRII gene lead to persistent MĂĽllerian duct syndrome in human males. In this paper, we have investigated the effects of 10 AMHRII mutations, namely 4 mutations in the ECD and 6 in the intracellular domain. Molecular models of the extra- and intracellular domains are presented and provide insight into how the structure and function of eight of the mutant receptors, which are still expressed at the cell surface, are affected by their mutations. Interestingly, two soluble receptors truncated upstream of the transmembrane domain are not secreted, unless the transforming growth factor beta type II receptor signal sequence is substituted for the endogenous one. This shows that the AMHRII signal sequence is defective and suggests that AMHRII uses its transmembrane domain instead of its signal sequence to translocate to the endoplasmic reticulum, a characteristic of type III membrane proteins

    Albert Camus et les écritures du xxe siècle

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    Jacqueline Lévi-Valensi note que le colloque dont ce volume est la mémoire, Camus et les écritures du xxe siècle, est à la fois continuité et ouverture. « Continuité, parce qu’il se situe dans le prolongement des travaux menés depuis le Colloque de Cerisy-la-Salle qui, en 1982, était le premier à se tenir en France et a vu naître la Société des études camusiennes » ; continuité aussi par l’origine, l’âge et la diversité des intervenants. Ouverture parce que « les oeuvres de Camus sont ici abordées dans leur relation à l’autre, au Maghreb, en particulier, mais également à d’autres mondes européens, à d’autres continents, à d’autres écrivains, à d’autres écritures, sous le signe, bien camusien, du dialogue. C’est peut-être pourquoi son oeuvre est à la fois singulière et universelle, classique et pourtant si moderne, tenant un “langage clair” et gardant ses énigmes, née “dans la chair et la chaleur des jours” et porteuse d’une véritable mythologie, qui nous parle, simultanément de la tragédie de la vie et du bonheur de vivre, qui nous apprend l’émerveillement et la lucidité. Une oeuvre ancrée dans les fureurs de son temps, et qui reste d’une étonnante actualité ». Proposant de mettre cette trentaine de contributions sous l’éclairage du double pouvoir de l’écriture, sur l’écrivain et sur ses lecteurs, elle conclut : « Camus ne cesse de nous dire qu’il y a en l’homme quelque chose qui échappe aux violences de l’histoire et qui refuse de mourir, et que ce sont les artistes qui témoignent de cette part irréductible. Peut-être pouvons-nous alors placer ce dialogue entre les œuvres sous l’égide d’une phrase qui résume le bonheur grave de la création : Écrire, ma joie profonde »
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