119 research outputs found

    Introduction

    Get PDF
    Trois sociologues – Olivier Donnat qui se présente aussi comme un économiste, Laurent Jeanpierre, Éric Maigret – et deux historien (ne) s – Pascal Ory, Évelyne Cohen – pour deux tables rondes, l’une consacrée à la sociologie de la culture, l’autre à la culture de masse, figurent au menu de cette dernière partie. La mise en parallèle semble, de prime abord, incongrue. À y regarder de plus près, le rapprochement de ces deux thématiques n’est pas si aberrant. À leurs corps défendant, sociologues..

    Dix ans d\u27histoire culturelle

    Get PDF
    L’Association pour le développement de l’histoire culturelle (ADHC) est née, en 1999, du constat de la place croissante, en même temps que problématique, de l’histoire culturelle dans l’historiographie contemporaine. Revendiquée par les uns, dénoncée par les autres, cette place méritait l’institution d’un lieu de rencontres où tous ceux qui se reconnaissent dans cette qualification pourraient échanger sur le fond et sur la forme de leur travail. L’association a tenu son premier congrès en 2000. Au terme d’une décennie et plus d’activité, il était temps de tirer le bilan et, comme il se doit, de tracer de nouvelles perspectives. Cette anthologie des conférences et tables rondes organisées dans le cadre du congrès annuel de l’association propose un panorama unique en son genre des propositions avancées par l’histoire culturelle en France et, dans une moindre mesure, à l’étranger depuis dix ans. Regroupés en sections thématiques (définitions et frontières, objets, regards et transferts, débats), ces textes rédigés par d’éminents spécialistes venus de divers horizons (historiens, sociologues, philosophes, historiens de l’art ou de la littérature) donnent à voir à la fois la permanence de certains questionnements et leur renouvellement

    Dix ans d'histoire culturelle

    Get PDF
    L'association pour le développement de l'histoire culturelle (ADHC) est née, en 1999, du constat de la place croissante, en même temps que problématique, de l'histoire culturelle dans l'historiographie contemporaine. Revendiquée par les uns, dénoncée par les autres, cette place méritait l'institution d'un lieu de rencontres où tous ceux qui se reconnaissent dans cette qualification pourraient échanger sur le fond et sur la forme de leur travail. L'association a tenu son premier congrès en 2000. Au terme d'une décennie et plus d'activité, il était temps de tirer le bilan et, comme il se doit, de tracer de nouvelles perspectives. Cette anthologie des conférences et tables rondes organisées dans le cadre du congrès annuel de l'association propose un panorama unique en son genre des propositions avancées par l'histoire culturelle en France et, dans une moindre mesure, à l'étranger depuis dix ans. Regroupés en sections thématiques (définitions et frontières, objets, regards et transferts, débats), ces textes rédigés par d'éminents spécialistes venus de divers horizons (historiens, sociologues, philosophes, historiens de l'art ou de la littérature) donnent à voir à la fois la permanence de certains questionnements et leur renouvellement

    A historical approach to the audiovisual landscapes of radio and television

    No full text

    Public/privé, Rive droite/ Rive gauche – Les lignes de partage de la scène parisienne et nationale au second XXe siècle

    No full text
    International audienceIn the 1950s in France, the public and private sectors, such as the Right Bank and the Left Bank in Paris, seemed to be in sharp contrast in terms of theater. The article studies these oppositions, real in the order of representations and institutional structuring. These divisions are sometimes false and multiple crossings of works, authors, and staging take place between public and private stages. The hypothesis is also made that these divisions serve above all to structure the world of national professional theater, especially in Paris, by dividing it into two separate systems, public and private, each seeking to have supremacy over the other.Dans les années 1950 en France, les secteurs public et privé, comme les rives droite et gauche à Paris, semblent franchement opposés en matière de théâtre. L’article étudie ces oppositions, réelles dans l’ordre des représentations et de la structuration institutionnelle. Ces divisions n’en sont pas moins parfois factices et de multiples croisements, d’œuvres, d’auteurs, de mises en scène, s’opèrent entre les scènes publiques et privées. Aussi l’hypothèse est faite que ces clivages servent surtout à structurer le monde du théâtre professionnel national, surtout parisien, en le clivant en deux systèmes séparés, public ou privé, chacun cherchant à avoir la suprématie sur l’autre

    Les politiques culturelles

    No full text
    Au croisement de l’histoire politique étudiant les acteurs, les processus de décision et les champs d’exercice du pouvoir et de l’histoire culturelle par l’objet même de son étude, l’étude des politiques culturelles permet de nourrir une réflexion de type méthodologique et épistémologique sur la pratique de l’histoire culturelle en France. Après avoir dressé un bilan des acquis de la recherche en matière de terrains défrichés et esquissé les orientations récentes de la recherche en cours, l’auteur propose un retour sur le statut de l’histoire des politiques culturelles en montrant comment, en France, celle-ci renvoie à une histoire ancrée dans le politique. Aussi cette histoire ne doit pas s’enfermer dans la description des processus administratifs mais accepter d’être au croisement de regards politiques, sociaux, économiques et des sensibilités qui traduisent une certaine conception de la culture, empreinte de son temps et contribuant à lui donner sa singularité.Fruto del encuentro entre la historia política que estudia a los actores, los procesos de decisión y los campos de ejercicio del poder y la historia cultural, el estudio de las políticas culturales contribuye a una reflexión de tipo metodológico y epistemológico sobre la práctica de la historia cultural en Francia. Tras hacer el balance de los logros de la investigación en cuanto a los campos explorados y esbozar las orientaciones científicas recientes, el autor propone una reflexión nueva sobre el estatuto de la historia de las políticas culturales mostrando cómo en Francia ésta remite a una historia arraigada en lo político. De ahí la idea que esta historia no debe limitarse a la descripción de los procesos administrativos. Al contrario debe aceptar cruzar visiones políticas, sociales, económicas y sensibilidades que traducen cierta concepción de la cultura, inmersa en su época y de cuya singularidad participa.The result of the meeting between political history, which studies the leading personalities, the decision making processes, and the exercise of power and cultural history, the study of cultural policies leads to a methodological and epistemological reflection of the practise of cultural history in France. After weighing in the balance the research achievements in the fields explored and outlining the recent scientific orientations, the author proposes a new reflection on the statute of the history of cultural policies, showing how, in France, this refers to a history rooted in politics. Thus, we have the idea that this history should not be limited to the description of administrative processes. On the contrary it should accept contrasting political, social and economic visions, and feelings, which express a certain concept of culture, not only immersed in its own time but is also a participant in this time

    Archives du ”spectacle vivant”, usages et écriture de l’histoire

    No full text
    National audience

    Les dramatiques télévisées, lieux d'apprentissage culturel et social ?

    No full text
    International audienceUn constat peut aisément être établi pour la télévision nationale des Trente Glorieuses : les dramatiques y forment un domaine singulier. Comme l'indiquaient André S. Labarthe et Jacques Siclier en 1963 : « les grandes dramatiques constituent le domaine le plus prestigieux de la télévision française, autant par le nombre d'émissions que par l'ambition qui préside à leur choix. Pièces classiques, adaptations de romans, prospections d'auteurs modernes témoignent d'un goût littéraire éclectique et d'une volonté d'apporter aux téléspectateurs mieux qu'un divertissement passager » 1. Il n'en reste pas moins que la notion de dramatique télévisée pose problème, tant la définition du terme est incertaine et la nature des titres et des émissions proposés variée. Surtout, sa relation privilégiée avec le théâtre demande à être interrogée. Certes, la dramatique télévisée en copie les codes, en utilise les textes et les sujets, en emploie les acteurs, mais l'art théâtral n'en épuise pas, loin de là, la compréhension. Elle obéit à des règles propres, invente ses rythmes et produit des usages inédits. Les interrogations sur les contours de ces dramatiques télévisées conduisent à se poser la question de l'éventail culturel offert aux téléspectateurs par la télévision française. Or, c'est un spectre large d'oeuvres, et pas seulement les pièces du répertoire national classique, que donnent à voir ces émissions, contribuant à forger le goût des Français et Françaises des années 1950 aux années 1970. Cependant, elles ne sauraient constituer un ensemble uniforme sur la période. De l' « âge d'or » de « l'école des Buttes-Chaumont » à la charnière des années 1950 et 1960 aux transformations des pratiques télévisuelles dans les années 1970, la dramatique télévisée livre un visage protéiforme

    La salle V : visite en Front populaire

    No full text
    International audienceL'épisode du Front populaire est souvent associé à l'organisation des loisirs. Les initiatives prises par le gouvernement issu des élections de mai 1936-des 40 heures hebdomadaires aux douze jours annuels de congés payés, du brevet sportif populaire aux billets de train à tarifs réduits-en sont d'évidentes preuves. La place accordée au sein du ministère de l'Éducation nationale du radical Jean Zay au socialiste Léo Lagrange, sous-secrétaire d'État à l'organisation des loisirs et des sports, en témoigne. L'Exposition internationale de 1937 consacrée aux « arts et techniques dans la vie moderne », la 38 e d'une série d'expositions universelles inaugurée à Londres en 1851, en constitue une belle illustration. En son sein, la salle V, installée au coeur de l'un des bâtiments les plus novateurs de l'Exposition-le Pavillon de la Solidarité-, offre une mise en scène exemplaire des loisirs. Peu connue, elle en dit beaucoup sur le lien établi par la République française dans les années 1930 entre progrès social, recherche du bonheur individuel et accomplissement des masses
    • …
    corecore