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    Circulation des substances, circulation des discours, circulation des textes :l’importance du plaisir dans l’acte générationnel chez Ambroise Paré

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    Le traité d’Ambroise Paré consacré à la génération de l’homme offre une place particulière à la notion de plaisir, en l’imbriquant de manière mécanique dans un réseau circulatoire complexe. Cette idée de circulation, grâce à laquelle nous analyserons le plaisir, met en évidence un texte médical construit sur des flux discursifs divers. L’évocation du plaisir sexuel dans ce traité médical, mais également dans la controverse qui l’a suivi, a des implications physiologiques, sociales, religieuses, mais également littéraires, entre didactique du plaisir et argument rhétorique.Sexual pleasure in Ambroise Paré’s treaty about human generation has a significant part in this mechanical process based on a complex circulatory network. This notion of network, throughout which pleasure will be studied, underlines a medical text built on various floods. The mention of sexual pleasure in this medical treaty, but also in the controversy that followed, has physiological, social, religious involvements but also literary issues, between didactic of pleasure and rhetorical argument

    From one voice to another : feminine pleasures in French Renaissance literature

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    Étudier les plaisirs féminins dans la littérature française de la Renaissance, c’est d’abord faire le constat d’une pluralité de représentations qui se regroupent autour d’un même enjeu, celui de l’honnêteté. En raison d’une forte tradition misogyne, il est en effet difficile pour une femme de concilier cet impératif social avec le plaisir. Les textes que nous étudions (récit, poésie, littérature d’idées) sont toutefois portés par une dynamique entre voix féminines et voix masculines, qui contribue à faire émerger un discours nouveau sur le plaisir féminin que nous nous proposons d’étudier. La première partie étudie les plaisirs dans l’espace conjugal. Celui-ci fait de la volupté féminine, dans la relation entre époux et dans l’adultère, à la fois une nécessité et une déviance. La deuxième partie s’attache à l’espace social et interroge les plaisirs de cour : les échanges amoureux influencés par l’amour courtois, le néo-platonisme et le pétrarquisme, et les divertissements collectifs, de la danse à la conversation. La troisième partie, consacrée à l’espace de soi, se dégage de la morale sociale dont les deux premières parties sont tributaires pour proposer une réflexion sur le plaisir comme accomplissement de soi dans la maternité, le savoir, la spiritualité et l’écriture.The study of feminine pleasures in the sixteenth-century French literature leads to a multiplicity of representations. All of them coincide with the idea of honesty. Because of a strong misogynist ideology, women could hardly reconcile these social and moral requirements with the notion of pleasure. Nevertheless, the texts studied in this thesis (narratives, poems, essays and treatises) show a dynamic between feminine and masculine voices that gives way to new discourses on pleasure. The first part focuses on pleasure within marriage. Be it within their relationship with their spouses or in adultery, feminine sensual pleasure was considered both an honest need and a déviance. The second part deals with social pleasures: public amusements (from dance to conversations) as well as encounters between lovers, which were influenced by amour courtois, neoplatonism, and, petrarquism. The third part, dedicated to the self, breaks away from the social morals attached to the first two parts in order to study pleasure as self-accomplishment through motherhood, knowledge, spirituality and writing

    D'une voix l'autre : plaisirs féminins dans la littérature française de la Renaissance

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    Étudier les plaisirs féminins dans la littérature française de la Renaissance, c’est d’abord faire le constat d’une pluralité de représentations qui se regroupent autour d’un même enjeu, celui de l’honnêteté. En raison d’une forte tradition misogyne, il est en effet difficile pour une femme de concilier cet impératif social avec le plaisir. Les textes que nous étudions (récit, poésie, littérature d’idées) sont toutefois portés par une dynamique entre voix féminines et voix masculines, qui contribue à faire émerger un discours nouveau sur le plaisir féminin que nous nous proposons d’étudier. La première partie étudie les plaisirs dans l’espace conjugal. Celui-ci fait de la volupté féminine, dans la relation entre époux et dans l’adultère, à la fois une nécessité et une déviance. La deuxième partie s’attache à l’espace social et interroge les plaisirs de cour : les échanges amoureux influencés par l’amour courtois, le néo-platonisme et le pétrarquisme, et les divertissements collectifs, de la danse à la conversation. La troisième partie, consacrée à l’espace de soi, se dégage de la morale sociale dont les deux premières parties sont tributaires pour proposer une réflexion sur le plaisir comme accomplissement de soi dans la maternité, le savoir, la spiritualité et l’écriture
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