15 research outputs found

    Vers une meilleure intégration de la génétique en bioarchéologie associée à l’archéologie préventive

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    International audienceL’analyse génétique de l’ADN préservé dans les vestiges biologiques issus de contextes archéologiques a contribué considérablement à une meilleure compréhension de la pré- et protohistoire. Au cours des dernières 30 ans, le domaine de la paléogénétique a expérimenté un saut quantique allant de l’analyse d’un marqueur génétique unique, en l’occurrence l’ADN mitochondrial, à l’analyse de génomes entiers. La quantité de l’information obtenue avec ces derniers a fait de la paléogénomique un domaine extrêmement informatif pour l’archéologie et la bioarchéologie.Afin d’exploiter au mieux l’information génétique préservée dans les vestiges bioarchéologiques, il faut, aussi bien pour les généticiens que pour les bio/archéologues une compréhension mutuelle des autres domaines impliqués dans les collaborations. Cette compréhension concerne les bases scientifiques de chacune des domaines, ainsi que les bases méthodologiques et leurs contraintes et limites. Dans mon exposé, j’expliquerai les grands axes de la paléogénétique et paléogénomique, les plus grands exploits de ces domaines, les verrous méthodologiques ainsi que les solutions trouvées ou envisagées. Je consacrerai également une partie aux aspects taphonomiques et les meilleurs protocoles de prélèvements à réaliser aussi bien pendant la fouille que pendant les analyses bioarchéologiques. Je ferai des propositions de meilleurs stratégies pour les collections et de procédures minimales de routine à adopter par les archéologiques afin d’assurer le meilleur rapport effort/résultat. L’exposé ambitionne d’être un catalyseur de la discussion

    Contribution de la paléogénétique à l’archéologie

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    International audiencePaleogenetics, i.e., the analysis of DNA preserved in ancient biological remains, mainly bones and teeth, has opened up new perspectives to archaeology and thus became a major ally. Providing information that is not accessible through other approaches it contributes to a better understanding of archaeological sites and past societies, concerning for instance migrations and admixture, animal and plant domestication and the effects of human action on populations of wild animal and plants. Here, I present a short introduction into genetics and the specificities of paleogenetics, as well as a protocol for sampling of bones geared towards a paleogenetic analysis. Then, I give an overview over the achievements of paleogenetics that enrich archaeological knowledge, in particular if the dialog between archaeologists and geneticists is rich and intense.La paléogénétique, c’est-à-dire l’analyse génétique de l’ADN préservé dans les vestiges biologiques du passé, principalement os et dents, a ouvert de nouvelles perspectives en archéologie. Cette alliée de poids apporte des informations qui ne sont pas accessibles par d’autres approches et contribue à une meilleure compréhension des sites archéologiques et des sociétés du passé, concernant entre autres migrations et métissages, domestication des animaux et des plantes, effets de l’action humaine sur les populations animales et végétales sauvages. Cet article présente une courte introduction à la génétique et aux spécificités de la paléogénétique, un protocole pour le prélèvement et le stockage des ossements destinés à être analysés et un aperçu des avancées de la discipline qui enrichissent les connaissances de l’archéologie, en particulier lorsqu’un dialogue intense et fertile est établi entre archéologues et généticiens

    Vers une meilleure intégration de la génétique en bioarchéologie associée à l’archéologie préventive

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    International audienceL’analyse génétique de l’ADN préservé dans les vestiges biologiques issus de contextes archéologiques a contribué considérablement à une meilleure compréhension de la pré- et protohistoire. Au cours des dernières 30 ans, le domaine de la paléogénétique a expérimenté un saut quantique allant de l’analyse d’un marqueur génétique unique, en l’occurrence l’ADN mitochondrial, à l’analyse de génomes entiers. La quantité de l’information obtenue avec ces derniers a fait de la paléogénomique un domaine extrêmement informatif pour l’archéologie et la bioarchéologie.Afin d’exploiter au mieux l’information génétique préservée dans les vestiges bioarchéologiques, il faut, aussi bien pour les généticiens que pour les bio/archéologues une compréhension mutuelle des autres domaines impliqués dans les collaborations. Cette compréhension concerne les bases scientifiques de chacune des domaines, ainsi que les bases méthodologiques et leurs contraintes et limites. Dans mon exposé, j’expliquerai les grands axes de la paléogénétique et paléogénomique, les plus grands exploits de ces domaines, les verrous méthodologiques ainsi que les solutions trouvées ou envisagées. Je consacrerai également une partie aux aspects taphonomiques et les meilleurs protocoles de prélèvements à réaliser aussi bien pendant la fouille que pendant les analyses bioarchéologiques. Je ferai des propositions de meilleurs stratégies pour les collections et de procédures minimales de routine à adopter par les archéologiques afin d’assurer le meilleur rapport effort/résultat. L’exposé ambitionne d’être un catalyseur de la discussion

    Contribution de la paléogénétique à l’archéologie

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    International audiencePaleogenetics, i.e., the analysis of DNA preserved in ancient biological remains, mainly bones and teeth, has opened up new perspectives to archaeology and thus became a major ally. Providing information that is not accessible through other approaches it contributes to a better understanding of archaeological sites and past societies, concerning for instance migrations and admixture, animal and plant domestication and the effects of human action on populations of wild animal and plants. Here, I present a short introduction into genetics and the specificities of paleogenetics, as well as a protocol for sampling of bones geared towards a paleogenetic analysis. Then, I give an overview over the achievements of paleogenetics that enrich archaeological knowledge, in particular if the dialog between archaeologists and geneticists is rich and intense.La paléogénétique, c’est-à-dire l’analyse génétique de l’ADN préservé dans les vestiges biologiques du passé, principalement os et dents, a ouvert de nouvelles perspectives en archéologie. Cette alliée de poids apporte des informations qui ne sont pas accessibles par d’autres approches et contribue à une meilleure compréhension des sites archéologiques et des sociétés du passé, concernant entre autres migrations et métissages, domestication des animaux et des plantes, effets de l’action humaine sur les populations animales et végétales sauvages. Cet article présente une courte introduction à la génétique et aux spécificités de la paléogénétique, un protocole pour le prélèvement et le stockage des ossements destinés à être analysés et un aperçu des avancées de la discipline qui enrichissent les connaissances de l’archéologie, en particulier lorsqu’un dialogue intense et fertile est établi entre archéologues et généticiens

    Le zèbre ibérique : de quel animal s’agit-il ?

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    Sept siècles avant la découverte des zèbres africains par les Européens, les noms « zebro » et « zèbre » ont été donnés à un équidé énigmatique largement documenté dans la péninsule Ibérique au Moyen Âge. Environ 150 toponymes découlant des mots « zebro/a » ont été enregistrés dans la péninsule Ibérique à partir du IXe siècle de notre ère. De même, 65 « Forais » au Portugal et six « Fueros » en l’Espagne (comprendre : lois urbaines) mentionnent ces animaux sous le nom d’« onagres » ou de « zebros » (étymologies latine et romane, respectivement) au cours des XIIe et XIIIe siècles. Cependant, la nature biologique précise de l’animal reste incertaine, même aujourd’hui. Quatre hypothèses ont été avancées pour expliquer le statut taxonomique du « zebro » : 1) Equus hydruntinus, l’hydrontin, un onagre éteint ; 2) l’ancêtre de la race de cheval Sorraia ; 3) espèce d’onagre moderne introduite par les musulmans ; et 4) équidé domestique errant, âne ou cheval. Cet article aborde la question à partir des données historiques et de nomenclature de cet animal et les confronte brièvement avec celles de la génétique et de l’archéozoologie.Seven centuries before the discovery of the African zebras by the Europeans, the names zebro and zebra were given to an enigmatic equid widely reported in the Iberian Peninsula during the Middle Ages. Roughly 150 toponyms deriving from the words zebro/a have been recorded in Iberia starting from the IXth century A.D. together with 65 Portuguese Forais and 16 Spanish Fueros (i.e. town laws) referred to these animals as onagri or zebros – Latin and Romance etimology respectively – during the XIIth and XIIIth centuries. However, the precise biological nature of the animal remains unclear to this day. Four hypotheses have been put forward to explain the taxonomic status of the zebro: 1) Equus hydruntinus, an extinct onager; 2) the antecessor of the Sorraia horse breed; 3) a modern onager species introduced by the Muslims; and 4) a feral domestic equid, either an ass or a horse. This paper addresses the issue by reviewing the historical and nomenclatural data on the subject, while briefly covering the genetic and archaeozoological evidence that may eventually shed light on the issue.</p

    Un assemblage de restes de bovins au sein de l'établissement élitaire laténien de Palaiseau "Les Trois Mares" (Essonne)

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    International audienceLe site des "Trois Mares" à Palaiseau (Essonne) a fait l’objet de nombreuses opérations d’archéologie préventive depuis le début des années 2000. Elles ont mis au jour un important établissement d’une élite gauloise, initié dès La Tène moyenne et perdurant jusqu’à la période gallo-romaine. La fouille menée dans le secteur artisanal a révélé un assemblage osseux homogène et original regroupant les têtes osseuses et les extrémités des membres de quatre bovins, deux vaches et deux veaux. La quantité et la qualité de la viande récupérée au cours d’un même événement confirment pleinement l’importance de cet établissement et, à notre connaissance, sa singularité

    ÉTUDE PALÉOGÉNOMIQUE DES OSSEMENTS DU DOLMEN DE SAINT-EUGÈNE

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    International audienc

    Un assemblage de restes de bovins au sein de l'établissement élitaire laténien de Palaiseau "Les Trois Mares" (Essonne)

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    International audienceLe site des "Trois Mares" à Palaiseau (Essonne) a fait l’objet de nombreuses opérations d’archéologie préventive depuis le début des années 2000. Elles ont mis au jour un important établissement d’une élite gauloise, initié dès La Tène moyenne et perdurant jusqu’à la période gallo-romaine. La fouille menée dans le secteur artisanal a révélé un assemblage osseux homogène et original regroupant les têtes osseuses et les extrémités des membres de quatre bovins, deux vaches et deux veaux. La quantité et la qualité de la viande récupérée au cours d’un même événement confirment pleinement l’importance de cet établissement et, à notre connaissance, sa singularité
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