14 research outputs found

    Compte-rendu de l'ouvrage Plâtre, sols et couvrements intérieurs du XIII e au XIX e siècle

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    International audienceCet album thématique porté par le Centre de recherches sur les monuments historiques complète la série des quatorze autres titres de la collection, qui ont pour ambition de fournir une documentation complète sur les aspects théoriques et techniques de la construction ancienne. Aussi, cet ouvrage consacré à l'utilisation du plâtre dans la construction des XIII e-XIX e siècles, pour les sols et couvrements intérieurs, vise à resituer un langage spécifique permettant la compréhension des mises en oeuvre anciennes. Il s'agit surtout d'un outil scientifique apportant une approche technique sur les procédés de constructions passés (charpenterie, maçonnerie, menuiserie, ferronnerie). Cette synthèse théorique et pratique sur le matériau plâtre comble une lacune en s'adressant tant aux architectes, décorateurs et artisans dans le cadre de restauration, qu'aux historiens de l'art, aux historiens des techniques traditionnelles ou bien même aux amateurs soucieux de la conservation

    Compte-rendu de l'ouvrage Ornement : Vocabulaire, typologique et technique

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    International audienceCet ouvrage complète la série des douze autres titres de la collection de l'inventaire général du patrimoine culturel, tout en s'annexant à la structure portée en premier lieu par le Vocabulaire de l'architecture de Jean-Marie Pérouse de Montclos. Aussi, cet ouvrage dévolu à l'Ornement, vise à fixer un langage spécifique autour des ornements et des motifs

    Mobilier de Kerazan : mobilier français et/ou revendication d’identité locale?

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    International audienceMobilier de Kerazan: mobilier français et/ou revendication d'identité locale ? Le bout du monde n'existe pas. C'est pourtant en pays bigouden (Finistère), terre d'accueil de nombreux manoirs, que des créations témoignant d'une forte identité locale nous amènent à voyager. Cette expression artistique si aisément reconnaissable lorsque nous évoquons « l'art populaire bigouden », est néanmoins souvent perçue comme un folklore.Par l'étude de l'inventaire après décès du seigneur Drouallen et des scellés apposés en son manoir de Kerazan en 1708, les archives inédites de l'Institut de France nous conduiront à questionner le mobilier domestique qui pouvait équiper les campagnes bigoudènes au XVIIIe siècle. Nous en mesurerons ensuite l'évolution. A Kerazan, aucun particularisme local ne peut être attesté avant l'implantation d'une famille de politiciens et collectionneurs: les Astor, arrivés en 1860.Quelles fins devons-nous admettre? La présentation de ce mobilier local pouvait-elle jouer un rôle dépassant celui du simple décor traditionnel ou du seul attachement identitaire?Cas isolé ou inclus dans un mouvement revendiquant une appartenance locale? La collection "bretonne" de Kerazan pourrait trouver un prolongement de ses réflexions par l'émergence du mobilier moderne breton porté par le mouvement Seiz Breur dans les années 1925

    François Lombard, peintre de Thalès à sa table de travail, les mathématiques en Auvergne

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    International audienceA decorative set, painted and paneled from the seventeenth century, was rediscovered in 1986, in a mansion of the old Clermont-Ferrand. Recent studies on this house named Martial de Grandseigne’s mansion, tell the story of a noble family, artistic order and choices about a program which was built around love, fidelity and fertility themes. What does make a painting of the philosopher and mathematician Thales in this program? How can it presents a theorem as well-known? Work of art, social sciences and mathematics meet here, reflecting a lifestyle and a forgotten society: Clermont-Ferrand during the seventeenth century.C’est au cœur d’une demeure clermontoise qu’un ensemble décoratif peint et lambrissé du XVIIe siècle fut redécouvert en 1986.Les études récemment menées sur cet hôtel particulier Martial de Grandseigne retracent l’histoire d’une famille noble, d’une commande artistique et le choix d’un programme s’articulant autour d’un thème général : amour, fidélité et fécondité.Que vient donc faire une peinture représentant le philosophe et mathématicien Thalès dans un tel ensemble ? Comment l’œuvre peut-elle mettre en scène un théorème si connu ? Objets mobiliers, sciences humaines et mathématiques se répondent ici, témoignant d’un rythme de vie et d’une société oubliée : celle clermontoise du XVIIe siècle

    Georges Arnoult (1876-1885) : député et collectionneur

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    International audienceReprésentatif de l'évolution et du grand tournant de la pensée politique en Cornouaille entre 1870 et 1890, Georges Arnoult incarne l'essor du républicanisme dans la Cornouaille finistérienne. Il est aussi un collectionneur avisé. Par le prisme des archives privées du manoir de Kerazan, nous présenterons ce personnage, ses revendications et son programme politique pour les terres bigoudènes avant d'aborder la question de sa collection. Jeu d'acteur, guichet de proximité, correspondances multiples, Georges Arnoult est-il le même « au village » qu'au sein de son manoir ? Ses choix politiques peuvent-ils transparaître dans ses choix d'objets d'art ? Enfin, certaines oeuvres pourraient-elles revêtir un statut « d'objet public » destiné à être vu, tandis que d'autres seraient privées, et cachées à l'abri des regards

    Tableaux et décor dans les demeures privées du XVIIe siècle, l’exemple de la chambre de réception de l’hôtel particulier Martial de Grandseigne à Clermont-Ferrand

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    International audienceUn ensemble du XVIIe siècle C’est en plein cœur du Clermont historique, rue Blaise Pascal, que se trouve l’hôtel particulier Martial de Grandseigne. La Ville de Clermont-Ferrand redécouvre et acquiert cet appartement - dont le décor est daté du XVIIe - siècle en 1982. Quasiment entièrement conservé dans son état d’origine, il ouvre pour la première fois ses portes au public en 2006, à l’occasion des Journées du Patrimoine.La pièce principale s’orne de murs lambrissés ainsi que de sept tableaux dont les sujets et formats sont différents et encastrés dans les boiseries. Une cheminée monumentale au riche décor sculpté occupe la partie centrale de la pièce. Une arcade, elle aussi richement sculptée, ouvre sur une alcôve au plafond peint.De tous les artistes et corps de métiers ayant pu œuvrer dans cet hôtel, nous ne connaissons malheureusement que les noms du peintre, François Lombard, et des commanditaires. Ces derniers seraient les époux de Grandseigne qui ont reçu l’hôtel à la suite de leur mariage, en 1646. La thématique de cette pièce ne surprend donc pas : « L’amour et la fidélité » correspond tant à la sensibilité du temps qu’à cette nouvelle union
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