Inter-specific variation in entomopathogenic nematode foraging strategy : dichotomy or variation along a continuum ?

L'aptitude de six espèces de nématodes entomopathogènes ayant des comportements différents dans la recherche d'hôtes ayant eux-mêmes des taux de mobilité variables (#Galleria mellonella avec ou sans restriction de mouvement) a été évaluée. #Steinernema carpocapsae et #S. scapterisci ont tendance à se tenir droit sur leur queue sans se déplacer pendant des périodes de temps assez prolongées mais avec des mouvements de pendulation. Ces espèces utilisent une stratégie d'embuscade et sont les plus efficaces pour trouver les larves se déplaçant sans restriction de mouvement. #Heterorhabditis bacteriophora et #S. glaseri ne montrent pas de mouvement de pendulation et ont été les plus efficaces pour trouver les larves à déplacement restreint, ce qui est typique d'espèces cherchant leur hôte en se déplaçant. Une autre espèce sans mouvement de pendulation, #S. feltiae, et une espèce à pendulation peu fréquente, #S. riobravis, peuvent atteindre les deux types d'hôtes, ce qui suggère qu'elles ont un comportement intermédiaire de recherche d'hôtes. La stratégie intermédiaire de #S. feltiae pourrait être due à sa capacité à élever de plus de 30% son corps au-dessus du support (mouvement de pendulation), et ce, plus fréquemment que les autres espèces sans mouvement pendulaire. (Résumé d'auteur

GFP : green fluorescent protein a versatile gene marker for entomopathogenic nematodes

L'expression des gènes et la répartition des protéines dans les cellules peuvent être révélées à l'aide de gènes rapporteurs, tels que la bêta-galactosidase, la luciférase du vert luisant et la luciférase bactérienne. Ces systèmes rapporteurs nécessitent des substrats et des cofacteurs exogènes qui tuent les cellules ou les organismes. Le gène de la protéine fluorescente verte (gfp) de la méduse #Aequoria victoria est utilisé comme marqueur de l'expression de gènes chez #Caenorhabditis elegans. Les substrats ou cofacteurs exogènes n'étant pas nécessaires, la gfp peut servir à suivre l'expression de gènes dans les organismes vivants. Cependant l'autofluorescence naturelle des nématodes peut gêner l'utilisation de ces marqueurs. Nous avons examiné l'autofluorescence chez les nématodes entomophages pour établir l'utilité de la gfp comme marqueur de l'expression de gènes. Des espèces d'#Heterorhabditis et de #Steinernema de tous stades montraient une autofluorescence allant du vert au jaune pâle, son intensité s'accroissant avec l'âge des nématodes. La gfp utilisée a été sous le contrôle du promoteur mec-4 de #C. elegans. Le plasmide (pGFP/mec-4) a été injecté par microinjection dans la gonade de #Heterorhabditis bacteriophora. La gfp a été exprimée dans #H. bacteriophora et a pu être facilement repérée dans la région caudale du nématode. L'expression par mec-4 indique la présence de neurones récepteurs tactiles chez #H. bacteriophora au même endroit que chez #C. elegans$. Nous concluons que la gfp est un marqueur efficace de l'expression de gènes chez les nématodes entomopathogènes. (Résumé d'auteur