L'expression des gènes et la répartition des protéines dans les cellules peuvent être révélées à l'aide de gènes rapporteurs, tels que la bêta-galactosidase, la luciférase du vert luisant et la luciférase bactérienne. Ces systèmes rapporteurs nécessitent des substrats et des cofacteurs exogènes qui tuent les cellules ou les organismes. Le gène de la protéine fluorescente verte (gfp) de la méduse #Aequoria victoria est utilisé comme marqueur de l'expression de gènes chez #Caenorhabditis elegans. Les substrats ou cofacteurs exogènes n'étant pas nécessaires, la gfp peut servir à suivre l'expression de gènes dans les organismes vivants. Cependant l'autofluorescence naturelle des nématodes peut gêner l'utilisation de ces marqueurs. Nous avons examiné l'autofluorescence chez les nématodes entomophages pour établir l'utilité de la gfp comme marqueur de l'expression de gènes. Des espèces d'#Heterorhabditis et de #Steinernema de tous stades montraient une autofluorescence allant du vert au jaune pâle, son intensité s'accroissant avec l'âge des nématodes. La gfp utilisée a été sous le contrôle du promoteur mec-4 de #C. elegans. Le plasmide (pGFP/mec-4) a été injecté par microinjection dans la gonade de #Heterorhabditis bacteriophora. La gfp a été exprimée dans #H. bacteriophora et a pu être facilement repérée dans la région caudale du nématode. L'expression par mec-4 indique la présence de neurones récepteurs tactiles chez #H. bacteriophora au même endroit que chez #C. elegans$. Nous concluons que la gfp est un marqueur efficace de l'expression de gènes chez les nématodes entomopathogènes. (Résumé d'auteur
