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    Gestimmter Raum

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    On fait ici l’hypothèse que les atmosphères nous enjoignent de penser l’unité originaire, c’est-à-dire non synthétique, d’une spatialité et d’une tonalité affective. Ce problème est philosophiquement ouvert dans Être et temps par la détermination heideggerienne de la spatialité et de la Befindlichkeit, ce qui ne débouche toutefois pas sur une étude des atmosphères. L’article présente ensuite deux voies pour penser la coappartenance de l’espace et de l’intonation, c’est-à-dire pour penser l’espace intoné (gestimmter Raum) : celle qui part de la vie charnelle (Hermann Schmitz) et celle qui part de l’expressivité (Elisabeth Ströker).In this paper, I make the hypothesis that the very idea of atmospheres requires us to think the original, i.e. non-synthetic, unity of spatiality and emotional tone. The starting-point for the philosophical construction of this problem is Being and Time and particularly the way in which Heidegger thinks both spatiality and Befindlichkeit, although, in this work, the actual construction itself does not explicitly take place. The paper then outlines two ways of thinking about the unity of space and affects, i.e. about emotional space (gestimmter Raum): that which sets out from the felt body (Hermann Schmitz), and that which focuses on expressivity (Elisabeth Ströker)

    Présentation

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    À la croisée des recherches sur l’espace humain et du développement récent des études sur les émotions, l’étude philosophique, esthétique, sociologique, ethnographique, architecturale et urbaine des atmosphères décrit et analyse la manière dont se nouent, dans l’expérience vécue, les propriétés des espaces et des objets, le contexte de la perception sensible, et l’état affectif du sujet sur ses deux versants, l’intime et le partagé. Atmosphère (de même que l’anglais atmosphere ou l’allemand A..

    Finalité et invention : perspectives architecturales et philosophiques

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    Seit der prominenten Stellung der utilitas in der vitruvianischen Trias wird die Aufgabe von Architektur und ihr Verhältnis zum Entwurf theoretisch reflektiert. Kategorien wie Zweck, Funktion oder commodité bilden dabei ebenso den Kern der Disziplin wie sie zunächst im scheinbaren Widerspruch zu Freiheit und Erfindung stehen. Dieses spannungsreiche Verhältnis manifestiert sich in einer Vielzahl von Gegensätzen: Normierung gegenüber künstlerischer Freiheit – Schaffen von Freiräumen für die Nutzer der Architektur gegenüber dem Ziel einer Prägung des Menschen durch den Architekten – das Abbilden von Formen und Strukturen aus den Bereichen der Natur, Technik oder Ökonomie gegenüber einem schöpferischen Individualismus. Dieses produktive Wechselspiel von Erfindung und Zweck verbindet in selten konsequenter Weise nicht nur die Bereiche Architektur und Philosophie miteinander, sondern auch die Mikro- und Makroebene eines Architekturdiskurses, der sich zwischen Baustelle und theoretischer Reflexion entfaltet.Depuis la célèbre formulation de l’utilitas au sein de la triade vitruvienne, la tâche de l’architecture et sa relation au projet ont fait l’objet d’une réflexion théorique intense. Des catégories telles que la finalité, la fonction ou la commodité forment le cœur de la discipline en même temps qu’elles semblent entrer en contradiction avec la liberté d’invention de l’architecte. Une telle tension se manifeste dans de nombreuses oppositions: normalisation contre liberté artistique; création d’espaces pour le libre usage de l’architecture contre volonté d’imprégnation de l’existence humaine par l’activité de l’architecte; reproduction de formes et de structures issues des domaines de la nature, de la technique et de l’économie contre individualisme créateur. Cette interaction productive entre invention et finalité permet non seulement de relier l’une à l’autre l’architecture et la philosophie, et ce d’une manière particulièrement intéressante, mais également les niveaux microscopiques et macroscopiques du discours architectural, qui se déploient entre le travail constructif sur le chantier et la réflexion théorique

    Construire et éprouver, dans l’espace et dans la pensée : points de rencontre entre l’architecture et la philosophie / Konstruieren und erfahren – im Raum und in der Idee : Schnittpunkte zwischen Architektur und Philosophie

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    Die Beiträge des Sammelbandes „Construiere et éprouver, dans l’espace et dans la pensée. Points de rencontre entre l’architecture et la philosophie / Konstruieren und erfahren – im Raum und in der Idee. Schnittpunkte zwischen Architektur und Philosophie“ setzen sich aus ausgewählten Vorträgen zusammen, deren größter Teil anlässlich der ersten Tagung der „Internationalen Gesellschaft für Architektur und Philosophie“ / „Société Internationale pour l’architecture et la philosophie“ (IGAP/SIAP) vom 01. - 03. Juli 2012 an der Universität Siegen gehalten wurde. Die Gesellschaft ist im Dezember 2010 als internationales Diskussionsforum gegründet worden. Sie dient dem Dialog zwischen Philosophie, Architektur und Architekturtheorie in seiner historischen und systematischen Vielgestaltigkeit und das unter besonderer Berücksichtigung der Vielfalt der deutschen und französischen Traditionen der Forschung zu diesen Themenfeldern. Der dreisprachige Band spiegelt den explorativen Charakter der Tagung und zeigt auf vielfältige Weise Konstellationen von theoretischen und historischen Begegnungen zwischen Architektur und Philosophie auf. Der erste Teil untersucht am Beispiel historischer Verbindungen zwischen Architekten und Philosophen den wechselseitigen Bezug beider Disziplinen aufeinander, der sich auf die Konzepte von System und systematischer Natur, ausgerichtet an zeitgenössischen Reflexionen der Idee des Systems im Kontext der Kantischen und postkantischen Philosophie, stützt. Im zweiten Teil wird die Architektur im Horizont der menschlichen Erfahrung des Raumes diskutiert. Dies geschieht aus psychologischen, psychoanalytischen und phänomenologischen Perspektiven. Der dritte Teil setzt sich aus philosophischen und ästhetischen Studien zu bestimmten historischen architektonischen Formen zusammen, die durch die Frage nach der Wirkung dieser Formen auf den Rezipienten bestimmt sind. Der vierte Teil spiegelt ein wichtiges Anliegen der Gesellschaft, d.i. die Förderung des wissenschaftlichen Nachwuchses: zwei Nachwuchsforscher aus der Philosophie kommentieren jeweils ein Entwurfsprojekt von Studierenden der Architektur. Die Vielfalt (einschließlich des Formalen) der Texte des Sammelbandes entspricht der disziplinären Offenheit der Gesellschaft: es gibt Beiträge, die textexegetisch einen speziellen philosophischen oder auch allgemeiner philosophiehistorischen Ansatz haben und solche, die zudem anschauliche Reflexionen aus der Sicht der architektonisch-ästhetischen Praxis bieten, und schließlich solche, die im Kontext beiderlei Metiers bisher unerforschte Wechselwirkungen zwischen Architektur und philosophischer Theorie behandeln. Der Charakter der Beiträge entspricht den Leitgedanken der Gesellschaft: a) die Überwindung der disziplinären Grenzen zwischen Architekten, Architekturtheoretikern, Architekturhistorikern und Philosophen; b) die Erörterung der Beziehung zwischen Architektur und Philosophie, auf einer großen historischen Basis, die sich bis ins XX und XXI Jahrhundert erstreckt; c) die Verwendung der Materialien aus Ästhetik, Philosophie, Architekturtheorie und Kunstgeschichte, die sich nicht auf einen zeitgenössischen Ansatz beschränkt; d) die Förderung einer umfassend angelegten anthropologischen Reflexion über Architektur und menschlichen Raum, anstelle einer Reflexion, die bloß intradisziplinär und intraakademisch ist.Le présent volume rassemble une sélection de textes issus pour la plupart d’exposés au premier colloque de la « Société internationale pour l’Architecture et la Philosophie/Internationale Gesellschaft für Architektur und Philosophie » (IGAP/SIAP), qui s’est tenu du 1er au 3 juillet 2012 à l’Université de Siegen. Cette association scientifique a été fondée en décembre 2010 pour constituer un forum de discussion international et favoriser le dialogue entre philosophie, architecture et théorie de l’architecture, dans une pluralité d’approches historiques et systématiques, et en tenant de la diversité des traditions de recherche allemande et française sur ces thèmes. Le volume trilingue Construire et éprouver, dans l’espace et dans la pensée reflète le caractère exploratoire du colloque et met en avant une constellation de rencontres théoriques et historiques entre architecture et philosophie. Les textes du volume s’organisent en quatre grandes parties. La première partie s’interroge sur la connexion entre architecture et philosophie qui a pu s’organiser autour des notions de système et de systématicité, tout particulièrement à l’âge d’or de la réflexion sur l’idée de système dans les philosophies kantienne et postkantiennes ; il s’agit de mettre en évidence les liens historiques entre ces philosophies et certains architectes. Dans la deuxième partie, l’architecture est abordée comme témoin et trace de l’expérience humaine de l’espace, élucidée à partir de perspectives esthétiques, psychologiques, psychanalytiques et phénoménologiques. La troisième partie propose, à partir de l’étude de certaines formes architecturales historiques, une mise en lien avec des perspectives philosophiques et esthétiques, permettant d’élucider l’effet produit sur nous par ces formes. La quatrième partie reflète la place importante donnée à la fois aux jeunes chercheurs et à l’échange entre disciplines dans les travaux de l’IGAP : elle présente deux projets élaborés par des étudiants en architecture, commentés par deux jeunes chercheurs en philosophie. La diversité (y compris formelle) des textes ici réunis est à la mesure de l’ouverture disciplinaire programmatique de l’IGAP : certains relèvent d’une approche philosophique ou d’histoire de la philosophie, d’autres offrent des réflexions de praticiens, certains enfin s’essaient à des rapprochements inédits entre architecture et théorie philosophique. Les grandes options de méthode du volume, qui sont aussi celles de l’IGAP, sont les suivantes : a) croiser la parole des architectes, théoriciens et historiens de l’architecture et celle des philosophes ; b) étudier les relations entre architecture et philosophie sur une base historique large et solide, s’étendant en-deçà des XXe et XXIe siècles ; c) utiliser des outils issus de l’esthétique, de la philosophie et de la théorie de l’architecture, et de l’histoire des arts, sans se limiter à une approche uniquement contemporaine ; d) favoriser une réflexion anthropologique large sur l’architecture et l’espace humain, plutôt qu’une réflexion qui serait simplement intra-disciplinaire et intra-académique

    La philosophie du théâtre selon Henri Gouhier

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    International audienc

    Présentation du numéro <i>Architecture, espace, aisthesis</i>

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    Cet article est Ă  consulter librement en ligne Ă  l'adresse : http://popups.ulg.ac.be/0774-7136/index.php?id=559International audienc

    La Symbolique de Friedrich Creuzer Philologie, mythologie, philosophie

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    Cet article s’intéresse aux rapports de la philologie, telle qu’elle est pratiquée dans la Symbolique et mythologie des peuples anciens (11810-1812) de Friedrich Creuzer, avec la philosophie. Après avoir reconstitué la visée de l’ouvrage puis la conception du symbole et du mythe qui en forme le fondement spéculatif, on s’intéresse à la manière dont Hegel, dans sa conception du symbole, et Schelling, dans sa philosophie de la mythologie, réinterprètent la somme de Creuzer autour de points centraux pour leurs propres entreprises, comme la question de la naissance à soi-même de la conscience humaine ou celle du rapport de la rationalité à l’historicité et à la facticité.This article deals with the relationship between philology – as employed in Friedrich Creuzer’s work Symbolik und Mythologie der alten Völker (Symbolism and Mythology of the ancient Peoples, 11810-1812) – and philosophy. After reconstructing the aims of this work and the conception of symbol and myth that forms its speculative foundation, we examine the manner in which Hegel, in his conception of the symbol, and Schelling, in his philosophy of mythology, reinterpret Creuzer’s work with respect to central points of their own respective undertakings : the question of the birth of human self-consciousness or the problem of the relationship of rationality to historicity and facticity.Dieser Beitrag untersucht die Beziehungen zwischen der Philosophie und der Philologie, wie sie sich in Friedrich Creuzers Symbolik und Mythologie der alten Völker (11810-1812) darstellt. Zunächst werden die Zielsetzung von Creuzers Werk und die Auffassung des Symbols und des Mythos rekonstruiert, von der er ausgeht. Darüber hinaus wird untersucht, inwiefern Hegel in seiner Konzeption des Symbols und Schelling in seiner Philosophie der Mythologie dieses Hauptwerk Creuzers im Hinblick auf einige zentrale Fragen umdeuten, wie z.B. im Hinblick auf die Entstehung des Selbstbewusstseins oder auf das Verhältnis der Vernunft zu Geschichtlichkeit und Kontingenz

    Relire la Philosophie de l’art de Schelling, du côté des œuvres : construction spéculative et construction historique de l’art

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    La philosophie de l’art développée par Schelling entre 1801 et 1807 est une métaphysique de l’art : son objet est le déploiement de l’absolu comme être de l’art et des arts. On lui a de ce fait reproché d’écraser l’infinité diversité des œuvres existantes et de tenir pour négligeable l’expérience esthétique concrète. L’article s’inscrit en faux contre cette manière de voir, à partir de la définition de la « construction philosophique » de l’art comme construction indissociablement spéculative et historique. On montre ici que la construction historique s’entend doublement comme construction du présent de l’œuvre : comme histoire transcendantale de l’individuation artistique de l’absolu, et comme histoire culturelle des mondes (antique et moderne) de l’art. Sous ces deux aspects, l’approche systématique est à la fois hautement unifiante et ouverte à une altérité du réel.Schelling’s philosophy of art between 1801 and 1807 can be defined as a metaphysics of art. The object of that metaphysics is to deploy the Absolute as the being of art and of the arts. Schelling has been criticized on the basis that this metaphysics of art represses the infinite diversity of existing works of art, whilst overlooking concrete aesthetic experience. Based on Schelling’s definition of the “philosophical construction” of art as an inseparably speculative and historical construction, the aim of this paper is to challenge such assertions. It will show that 'historical construction’ has to be understood in a twofold manner ; firstly, as a transcendental history of the Absolute’s artistic individuation and secondly as a cultural history of both the ancient and modern worlds of art. Working within this twofold setting Schelling’s systematic approach, whilst exhibiting a unifying force, still remains open to the otherness of the real.In den Jahren 1801-1807 entwickelt F.W.J. Schelling eine Kunstphilosophie, die sich als Metaphysik versteht, d.h. als Darstellung des Absoluten als Wesen der Kunst und der Künste. Es wurde dieser Kunstmetaphysik wiederholt vorgeworfen, dass sie die unendliche Vielfalt der Kunstwerke unterdrückt und das ästhetische Erlebnis außer Acht lässt. Der vorliegende Beitrag weist diese Vorwürfe dezidiert zurück, indem er die „philosophische Konstruktion“ der Kunst als eine spekulative und eine historische zugleich darstellt. Gezeigt wird, dass die hiermit verbundene historische Konstruktion als Konstruktion der Gegenwart des Kunstwerkes eine doppelte Bedeutung hat : einerseits die einer transzendentalen Geschichte der künstlerischen Individuation des Absoluten, andererseits die einer Kulturgeschichte der (antiken und modernen) Kunstwelt. Unter beiden Aspekten bringt die systematische Herangehensweise nicht nur Vereinheitlichung, sondern auch Offenheit gegenüber der Fremdartigkeit des Realen

    Gestimmter Raum. Penser l’unité originaire de la spatialité et des tonalités affectives (Heidegger, Schmitz, Ströker)

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    International audienceIn this paper, I make the hypothesis that the very idea of atmospheres requires us to think the original, i.e. non-synthetic, unity of spatiality and emotional tone. The starting-point for the philosophical construction of this problem is Being and Time and particularly the way in which Heidegger thinks both spatiality and Befindlichkeit, although, in this work, the actual construction itself does not explicitly take place. The paper then outlines two ways of thinking about the unity of space and affects, i.e. about emotional space (gestimmter Raum): that which sets out from the felt body (Hermann Schmitz), and that which focuses on expressivity (Elisabeth Ströker).On fait ici l’hypothèse que les atmosphères nous enjoignent de penser l’unité originaire, c’est-à-dire non synthétique, d’une spatialité et d’une tonalité affective. Ce problème est philosophiquement ouvert dans Être et temps par la détermination heideggerienne de la spatialité et de la Befindlichkeit, ce qui ne débouche toutefois pas sur une étude des atmosphères. L’article présente ensuite deux voies pour penser la coappartenance de l’espace et de l’intonation, c’est-à-dire pour penser l’espace intoné (gestimmter Raum) : celle qui part de la vie charnelle (Hermann Schmitz) et celle qui part de l’expressivité (Elisabeth Ströker)
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