61 research outputs found

    Améliorer la qualité de l’eau : quelle territorialisation ? Exemple des MAE à « enjeu eau »

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    À partir de 1985, la Politique agricole commune intègre une dimension environnementale avec la mise en œuvre des Mesures agro-environnementales (MAE). En France, ces mesures ont évolué sur les enjeux traités (biotope et paysage, puis eau, sol et depuis peu air), ainsi que sur leur caractère territorial. À partir de la mise en œuvre des MAE, les auteurs se proposent d’analyser la dynamique environnementale liée à la territorialisation des MAE à partir de trois entrées : adaptation aux spécificités locales, efficacité et inégalité. Les auteurs s’appuient sur les résultats des évaluations des précédentes MAE et sur une étude empirique des projets MAET à enjeu eau dans trois régions du Sud-Ouest. Ils montrent que la territorialisation se construit différemment selon les régions, suscitant des dynamiques de contractualisation encore faibles, l’émergence de nouveaux acteurs et l’apparition d’inégalités territoriales.From 1985, the Common Agricultural Policy integrated an environmental feature with the implementation of Agro-Environmental Schemes (AES). In France, these schemes evolved first on their issues, taken account (preservation of landscape, biotope and then water, soil and also air), but also on their territorial criteria. We analyze the implementation of French AES looking at the environmental dynamics of this territorialisation process from three angles: adaptation to local issues, efficiency and inequality. We lean on the results of the assessment of previous AES and on the empirical study of local AES projects regarding water quality preservation issues in three Southwest French regions. The results show that the way of the territorialisation is different according to the three Regions and creates a low dynamic of contractualization at the beginning, an emergence of new actors and the appearance of territorial inequalities

    Multinomial logistic model for coinfection diagnosis between arbovirus and malaria in Kedougou

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    In tropical regions, populations continue to suffer morbidity and mortality from malaria and arboviral diseases. In Kedougou (Senegal), these illnesses are all endemic due to the climate and its geographical position. The co-circulation of malaria parasites and arboviruses can explain the observation of coinfected cases. Indeed there is strong resemblance in symptoms between these diseases making problematic targeted medical care of coinfected cases. This is due to the fact that the origin of illness is not obviously known. Some cases could be immunized against one or the other of the pathogens, immunity typically acquired with factors like age and exposure as usual for endemic area. Then, coinfection needs to be better diagnosed. Using data collected from patients in Kedougou region, from 2009 to 2013, we adjusted a multinomial logistic model and selected relevant variables in explaining coinfection status. We observed specific sets of variables explaining each of the diseases exclusively and the coinfection. We tested the independence between arboviral and malaria infections and derived coinfection probabilities from the model fitting. In case of a coinfection probability greater than a threshold value to be calibrated on the data, duration of illness above 3 days and age above 10 years-old are mostly indicative of arboviral disease while body temperature higher than 40{\textdegree}C and presence of nausea or vomiting symptoms during the rainy season are mostly indicative of malaria disease

    Représentations des digues de protection des marais côtiers atlantiques : regards mêlés arts et sciences

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    Dans un contexte d’élévation du niveau de la mer, les rapports entre les humains et les littoraux sont étudiés via la place jouée par les digues à l’aide d’une approche sensible et cognitive. La collecte des matériaux artistiques et scientifiques s’est concentrée sur trois marais côtiers de Charente-Maritime : le marais du Fier d'Ars (Île de Ré), le marais de Tasdon (Ville de La Rochelle) et le marais de Moëze-Brouage (au sud de Rochefort). La représentation des digues est au cœur de l’œuvre artistico-scientifique en permettant d’observer autrement la place que l’homme laisse à la nature dans ses aménagements. En effet, les digues illustrent notre relation au monde, saisie avec ses forces et ses faiblesses : élever des murs pour se protéger des submersions marines ou laisser revenir la nature en laissant s’effondrer les murs. Ces investigations ont été enrichies par une réflexion en termes d’éthique environnementale. Les relations à la nature et les représentations qui leur sont associées orientent les discours comme les actions, les décisions de protection ou de conservation des éléments naturels jugés sensibles, voire irremplaçables. Cette perspective conduit également à s’interroger sur les dimensions spatiale et temporelle qui façonnent les marais, qui les délimitent et qui les bordent en élevant des frontières physiques avec des digues

    Paul is almost 18 years old

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    AutresDans un contexte de changement climatique, les terres à proximité des littoraux et des fleuves pourront être plus souvent et plus violemment touchées soit par des crues (inondation ponctuelle) soit par l’élévation du niveau de la mer (inondation graduelle). Pour limiter l’impact de ces inondations, il s’agit de les prévenir ou de s’y adapter. Nos recherches sur la politique de prévention des risques sur la Garonne et la Gironde montrent qu’un équilibre entre prévention et adaptation serait une solution à envisager pour modifier la gestion actuelle des risques. Il s’agit de penser les fleuves et les estuaires différemment : la protection à tout prix pourrait évoluer en donnant aux configurations fluviales et estuariennes la possibilité de déborder et de s’étaler sur des espaces réservés. Les trajectoires sur les vulnérabilités sociales permettent de comprendre ce qu’ont vécu, vivent et vivront les riverains des littoraux et des fleuves et de mettre en lumière les différents clivages existants entre génération, entre local et global et entre monde urbain et monde rural

    Enclavement et développement rural : le cas du projet cotonnier de la zone de Bambesa (Haut-Zaïre)

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    Enclosed territory and rural development. The case of the cotton's project of the Bambesa s zone (High-Zaire). The Bambesa's zone profit climatic and pedologie conditions very propitious for the cotton's culture. The belgian installation in this High-Zaire's region was not a hazard. Since 1987, the CODENORD has taken the cotton's activities in this zone. It must face with many contraints. The more important is the enclosed territory and the difficulties to be in relation with the whole nation.La zone de Bambesa bénéficie de conditions climatiques et pédologiques particulièrement propices pour la culture du coton. L'installation des Belges dans toute la région du Haut-Zaïre n'était donc pas un hasard. Depuis 1987, la CODENORD (Compagnie de Développement Rural du Nord) a repris les activités cotonnières de cette zone. Elle doit faire face à un certain nombre de contraintes, dont la plus importante semble être l'enclavement, lié en partie aux difficultés et à la faiblesse des communications avec le reste du pays.Gassiat-Sanguinet Anne. Enclavement et développement rural : le cas du projet cotonnier de la zone de Bambesa (Haut-Zaïre). In: Cahiers d'outre-mer. N° 175 - 44e année, Juillet-septembre 1991. pp. 243-258

    Quel avenir pour l'arachide en Haute-Guinée ? Les conséquences des interventions sur la production et la commercialisation d'une culture de rente

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    What's the Future for Peanuts in Upper Guinea ? The Consequences of Governmental Actions on the Production and Marketing of a Cash Crop. Peanuts continue, in spite of its recent past, to be the main cash crop in the Northwest of Upper Guinea. For thirty years, the crop suffered from measures undertaken by the former Communist government, which desired in particular to assure an oil works with a steady supply. Very well managed by the peasants, the crop nevertheless continued to be grown and today constitutes the main source of income for the villagers. The measures introduced by the public authorities and various international projects have not, up to the present, had any impact upon production.L'arachide continue, malgré son histoire, d'être la culture de rente du nord-ouest de la Haute-Guinée. Pendant près de 30 ans, elle a subi les mesures mises en place par l'ancien régime (le collectivisme), dans le but essentiel d'approvisionner une huilerie. Très bien maîtrisée par les paysans, sa culture s'est pourtant maintenue et constitue aujourd'hui la principale source de revenus des villageois. Les interventions des pouvoirs publics et des projets internationaux ne semblent pas pour l'instant la toucher.Gassiat-Sanguinet Anne. Quel avenir pour l'arachide en Haute-Guinée ? Les conséquences des interventions sur la production et la commercialisation d'une culture de rente. In: Cahiers d'outre-mer. N° 183 - 46e année, Juillet-septembre 1993. pp. 273-295

    Accéder à la terre agricole hier et aujourd’hui à La Réunion : exemple de Piton l’Ermitage

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    National audienceAccéder à la terre est crucial pour les personnes dont l’activité dépend de la culture du sol ou de l’élevage. Pourtant les formes actuelles de gouvernement du foncier agricole peuvent être à l'origine d'inégalités sociales et environnementales en matière d'accès des agriculteurs au foncier. Une enquête auprès des agriculteurs et des acteurs de la gestion du foncier à la Réunion a permis de montrer une fragilisation des capacités des agriculteurs, que nous qualifions de mise en incapacité. Cette mise en incapacité des agriculteurs rend les terres agricoles disponibles pour d'autres destinations (immobilières notamment)

    Accès au foncier agricole : enquêtes à Piton l'Ermitage

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    National audienceQuels sont les effets des dispositifs d'action publique agricole sur les capacités d'initiative des agriculteurs de Piton l'Ermitage

    Comment les agriculteurs jugent-ils leurs efforts pour améliorer la qualité de l'eau des captages prioritaires ?

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    L'effort environnemental peut s'apprécier en termes de répartition et d'équité entre différents groupes sociaux ou à l'intérieur d'un même groupe. Pour les agriculteurs, comment se traduit cet effort, le trouvent-ils juste et justifié ? Trois terrains nous ont permis de qualifier cet effort qui s'est révélé sous deux formes : l'un en lien avec les changements de pratiques, l'autre en lien avec la précarisation foncière. Tous ces efforts ne sont pourtant pas ressentis comme injustes et donc ne sont pas signes d'inégalité environnementale
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