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    Traitement des angiofibromes de la sclérose tubéreuse de Bourneville par des préparations topiques à base de sirolimus : état des lieux de la préparation en France et revue de la littérature

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    Introduction Parmi les différentes affections dermatologiques associées à la sclérose tubéreuse de Bourneville (STB), les angiofibromes faciaux sont les plus défigurants. Présents chez 85 % des patients, leurs répercussions sont autant physiques que psychologiques. Les moyens utilisés pour les traiter tels la chirurgie, la cryothérapie, l’électrocoagulation, la dermabrasion ou le laser ont montré leur efficacité dans certains cas. Mais ils présentent des aspects contraignants pour leur mise en œuvre, notamment chez les plus jeunes, et peuvent se compliquer ou engendrer des séquelles permanentes. Depuis la démonstration de l’efficacité du sirolimus par voie systémique sur les angiofibromes, des formes topiques de ce médicament ont été développées. Le but de l’étude qui a été menée est de faire le point sur l’état de la préparation topique de sirolimus en France et de comparer ces données à celles trouvées dans la littérature. Matériel et méthodes Un questionnaire en ligne a été envoyé aux pharmaciens de 31 centres hospitaliers universitaires (CHU) de France et de 40 centres hospitaliers membres de l’Assistance publique–Hôpitaux de Paris (AP–HP), les interrogeant sur la réalisation de la forme topique, les modalités de préparation, de délivrance au patient, les études menées ainsi que celles à venir. Une revue de la littérature scientifique et médicale, des essais cliniques ainsi que des brevets déposés ont été menés. Résultats Onze CHU réalisent fréquemment cette préparation en France (taux de réponse de 55 %) ; la majorité depuis un an en moyenne. Les formes galéniques utilisées sont des pommades ou des crèmes et les dosages varient de 0,1 % à 1 %. Elles sont délivrées aux patients ambulatoires par le biais de la rétrocession hospitalière. Selon nos calculs, le coût d’un pot de 25 g de sirolimus à 0,1 % est de 110 €. Les principales causes de non réalisation sont le coût élevé de la préparation, le manque de données de sécurité et d’efficacité à long terme ou l’absence de demande de la part des services dermatologiques. À ce jour, plus d’une vingtaine d’articles ont été publiés sur le sujet. Cette forme topique a montré son efficacité uniquement dans des petites séries de cas où très peu d’effets indésirables ont été observés. Quatre essais cliniques ont été menés ou sont en cours et deux formules de sirolimus en topique ont été brevetées. Discussion Les formes galéniques, les dosages et modalités de préparation varient d’un établissement à l’autre. Cette diversité est expliquée par le fait qu’à ce jour, très peu de données croisant doses/degrés d’étendue des lésions/formes galéniques utilisées et efficacité du traitement sont disponibles. Conclusion L’émergence d’un consensus en ce qui concerne la formulation (crème ou pommade, concentration en sirolimus…) serait une avancée pour la prise en charge des patients atteints de STB. Mots clés Sclérose tubéreuse de Bourneville; Sirolimus; Topiqu

    Formulation and characterization of a 0.1% rapamycin cream for the treatment of Tuberous Sclerosis Complex-related angiofibromas

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    Medicines for the treatment of rare diseases frequently do not attract the interest of the pharmaceutical industry, and hospital pharmacists are thus often requested by physicians to prepare personalized medicines. Tuberous Sclerosis Complex (TSC) is a rare disease that causes disfiguring lesions named facial angiofibromas. Various topical formulations of rapamycin (= sirolimus) have been proved effective in treating these changes in small case series. The present study provides for the first time characterization of a 0.1% rapamycin cream formulation presenting good rapamycin solubilisation. The first step of the formulation is solubilisation of rapamycin in Transcutol®, and the second step is the incorporation of the mixture in an oil-in-water cream. A HPLC stability-indicating method was developed. Rapamycin concentration in the cream was tested by HPLC and confirmed that it remained above 95% of the initial concentration for at least 85 days, without characteristic degradation peaks. The preparation met European Pharmacopoeia microbial specifications throughout storage in aluminum tubes, including when patient use was simulated. Odour, appearance and colour of the preparation were assessed and no change was evidenced during storage. The rheological properties of the cream also remained stable throughout storage. To conclude, we report preparation of a novel cream formulation presenting satisfactory rapamycin solubilisation for the treatment of TSC cutaneous manifestations, with stability data. The cream is currently being used by our patients. Efficacy and tolerance will be reported later
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