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    Signa et tituli dans l’épigraphie de la cité de Vienne au Haut-Empire

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    Sur la base des Inscriptions Latines du territoire de Vienne (ILN Vienne, 935 inscriptions), les auteurs ont relevé 22 textes pouvant mis être mis en relation avec des sculptures (mention dans le texte du terme latin désignant une « statue » ou traces d’accrochage d’une statue). Après avoir examiné les différents termes employés et leur polyvalence, cet article analyse les différents monuments où se dressaient ces statues, ce qu’elles représentaient (dieux, notables), leur statut juridique et l’origine des financements. L’ensemble des textes étudiés est fourni en annexe.On the basis of the Vienna civitas corpus of Latin inscriptions (ILN Vienne 935 inscriptions), the authors noted 22 texts that can be related to statuary (mention in the text of the word which designates a statue or fittings for a statue). The various terms being used and their various meanings are examined in this article then the different monuments where these statues have been erected are described altogether with the subjects represented (gods, local leaders), the legal status and origin of funds. An appendix gives the texts studied above

    Signa et tituli

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    La spécialisation de plus en plus grande et le cloisonnement de nos domaines de recherche (histoire, histoire de l’art, archéologie...) conduisent le plus souvent à étudier et à publier séparément, malgré leur complémentarité, les sources épigraphiques et les sources iconographiques. Des salles de nos musées aux rayons de nos bibliothèques, documents sculptés et documents inscrits forment des ensembles "disjoints". Or, statuaire et épigraphie, signa et tituli, étaient dans l’Antiquité des éléments conçus ensemble, comme les deux volets d’un même message, indissociables dès la première formulation. Cette conjonction d’un texte et d’une image définit précisément le monumentum si caractéristique de la pratique commémorative romaine. Cet ouvrage, centré sur la question du monumentum romain, regroupe les communications présentées lors du colloque "Signa et tituli. Monuments et espaces de représentation en Gaule méridionale sous le regard croisé de la sculpture et de l’épigraphie" (Aix-en-Provence, 26-27 novembre 2009). À la suite d’une approche méthodologique, l’ouvrage propose une série d’études sur différents lieux de la société romaine où se croisent données iconographiques et épigraphiques : les espaces civiques de représentation, les espaces et monuments funéraires, les espaces de la religion

    L'Afrique romaine: de l'Atlantique Ă  la Tripolitaine : 69-439

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    La couv. porte en plus : "Capes, Agrégation" et "Historiographie, bibliographie, enjeux"National audienc

    Rome, maîtrise de l'espace, maîtrise du pouvoir De César aux Antonins

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    La Rome césarienne est l'héritière d'un long passé, marqué par une croissance anarchique de l'espace urbain, où les magistrats en exercice avaient en charge les constructions publiques, sans réel pouvoir coordonnateur ni administration. Elle n'en est pas moins une mégalopole méditerranéenne dont l'autorité rayonne sur un Empire, centre de pouvoir, théâtre d'enjeux politiques lorsque l'équilibre vanté par l'historien grec Polybe au IIe siècle avant J.-C. cède la place aux ambitions personnelles et aux luttes de partis. Les nouvelles données de l'urbanisme au milieu du Ier siècle avant J.-C. - concentration des fortunes et des pouvoirs, maîtrise de vastes domaines urbains, grands programmes édilitaires - préfigurent les orientations du Principat. Le régime augustéen et celui des dynasties du Haut-Empire ont saisi la nécessité d'une gestion de la Ville rationnelle et efficace, pour conserver incontestée leur autorité sur le monde, et ont perçu avec acuité le rôle de l'architecture comme instrument de pouvoir. Les anciens pôles religieux et politiques, comme le Forum ou le Capitole, furent ainsi délaissés et le centre de gravité de Rome déplacé vers le Palatin et les forums impériaux. Mais l'Urbs n'est pas seulement un territoire et des monuments : c'est aussi une population bigarrée dont il faut assurer la sécurité et le ravitaillement, contrôler les activités commerciales et artisanales, entretenir la fidélité à l'ordre établi par la séduction et la propagande. Jusqu'à Commode, même si leur activité édilitaire tend à se ralentir, et même s'ils cèdent aux charmes des voyages ou de résidences de villégiature, les empereurs restent sensibles au symbole de la ville-capitale, miroir de son Empire, exportatrice de son modèle
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