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    Effets du propofol sur la reprise précoce de la sensation de faim après chirurgie ambulatoire en comparaison avec le sévoflurane

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    Position du problème et objectifs : La reprise alimentaire après anesthésie générale (AG) est un élément important de la réhabilitation post-opératoire. Plusieurs éléments peuvent altérer la sensation de faim après chirurgie, comme l’intensité du stress inflammatoire ou l’utilisation de certains médicaments. Quelques travaux expérimentaux démontrent la modulation du comportement alimentaire par certains hypnotiques. Ainsi le propofol, contrairement aux halogénés, pourrait induire une augmentation de la sensation de faim. L’objectif de ce travail était de comparer les effets du propofol et du sévoflurane sur l’appétit et la prise alimentaire après chirurgie ambulatoire mineure. Matériel et Méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective, unicentrique, randomisée, en double aveugle. Afin de limiter l’impact de l’inflammation peropératoire et du sexe (potentiels facteurs de confusion), nous avons inclus uniquement des patientes ASA 1-2 bénéficiant en ambulatoire d’une ponction ovocytaire. Les patientes recevaient toutes du rémifentanil à objectif de concentration associé selon le groupe à du propofol IV à objectif de concentration ou alors à du sévoflurane à objectif de fraction expirée (induction et entretien de l’anesthésie). Le critère principal de jugement était le délai entre la fin de l’anesthésie (ablation du masque laryngé) et la survenue d’une sensation de faim (SF) > 50/100 mm évaluée par une échelle visuelle. Un dosage de ghreline, de leptine et d’insuline (peptides impliqués dans la prise alimentaire) avant, juste après et 1h et 2h après AG était réalisé. La quantité calorique ingérée, l’incidence des nausées vomissements et le délai de validation du score de Chung étaient évalués en postopératoire. Résultats : Nous avons inclus 58 patientes par groupe. La durée d’AG était plus longue dans le groupe sévoflurane (26 vs 22 min, p=0,04). Il n’existait pas de différence entre le groupe propofol et le groupe sévoflurane sur le délai avant SF>50mm (96 [75-138] et 97 [80-140] min; p=0,09), la quantité calorique ingérée (253 [174-361] et 228 [168-319] kcal ; p=0,2) et les taux de ghréline, leptine et insuline (sauf pour l’insuline 1h après AG, 6,8 vs. 8,5 μU/mL ; p=0,005). Il n’existait pas de différence entre les 2 groupes sur l’incidence de nausées-vomissement et sur le délai avant validation du score de Chung (125 [84-153] et 125 [96-174] minutes ; p=0.3). Discussion : Nous n’avons pas retrouvé de différence entre une AG au sévoflurane ou au propofol sur la reprise de la sensation de faim post-opératoire , le délai d’aptitude à la rue et les peptides régulant la prise alimentaire après chirurgie ambulatoire mineure. Ces résultats suggèrent l’absence d’effet du choix de l’hypnotique sur la réalimentation après chirurgie ambulatoire mineure. Un protocole similaire pourra être envisagé pour la chirurgie majeure afin d’étudier l’intérêt potentiel du propofol contre les stimuli anorexigènes de l’inflammation post-opératoire

    Faim postopératoire après une chirurgie ambulatoire chez les patientes anesthésiés à l’aide de propofol vs sévoflurane: une étude randomisée contrôlée

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    International audiencePrevious preclinical and preliminary clinical data suggest an appetite-stimulating effect of propofol compared with halogenated drugs. This study compared the effects of propofol with those of sevoflurane on recovery of hunger during the postoperative period
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