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    Le travail … c’est la santé : la santé au travail … une pratique en question

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    C’est en 1946 qu’est née cette institution originale qu’est la médecine du travail. Au départ, principalement basée sur une approche essentiellement individuelle, la notion d’aptitude y occupait une place centrale au sein du système de santé. Ce système a connu des évolutions où l’approche individuelle s’est peu à peu couplée à une dimension plus collective, laissant cependant encore un système largement perfectible. Dans ces évolutions, la décision d’aptitude s’est, quant à elle, complexifiée. De nombreux rapports ont d’ailleurs été écrits ces cinq dernières années afin de mettre en débat à la fois la légitimité de pérenniser un tel concept, mais également son efficacité en ce qui a trait à la prévention des pathologies liées au travail. Une loi sera sans doute prévue fin 2009, 2010… Mais qu’en sera-t-il de la pratique, quelle réalité perdurera ? Apte/inapte ? Comment peut-on aider à la compatibilité entre droit à la santé et droit au travail ? En quoi le système français de l’aptitude et de l’inaptitude a pu offrir des garanties pour l’employeur, le salarié, la société ? Tel sera l’objet de cette intervention.It was in 1946 that this new original institution, occupational medicine, was created in France. At the beginning, based mainly on an essentially individual approach, the concept of medical ability held a central place in the health system. This system has changed and the individual approach is now paired with a more collective vision, leaving the system still largely perfectible. Among these evolutions, the medical ability decision has become increasingly complex. Numerous reports have been written in the last five years to debate the legitimacy of maintaining such a concept, as well as its efficiency as far as the prevention of work-related pathologies is concerned. A law will certainly be expected at the end of 2009/beginning of 2010. But, what about practices ? What reality will remain ? Medical ability or disability… How can we help in the compatibility between the right to health and the right to work ? How has this French system, based on medical ability or disability, been able to offer guaranties to employers, workers, society ? That is the purpose of this presentation.Es en 1946 que nace esta institución original que es la medicina del trabajo. Al principio, basada principalmente en un enfoque esencialmente individual, la noción de aptitud, esta institución ocupaba un lugar central en el seno del sistema de salud. Poco a poco, ella evoluciona del enfoque individual y se asocia a una dimensión más colectiva. Dejando sin embargo, todavía un sistema grandemente perfectible. En esa evolución, la decisión de aptitud como tal, se complicó. Un gran número de informes se han escrito en los últimos cinco años con el fin de debatir la legitimidad de perpetuar tal concepto, pero también su eficacia en lo concierne la prevención de las patologías ligadas al trabajo. Una ley será sin duda prevista al final del 2009, 2010… pero ¿que será de la práctica ? ¿Qué realidad perdurará ? ¿Apto/inapto ? ¿Cómo podemos contribuir a la compatibilidad entre el derecho a la salud y el derecho al trabajo ? ¿En qué medida el sistema francés de aptitud e ineptitud pudo ofrecer garantías para el empleador, el asalariado, la sociedad ? Tal será el objetivo de esta intervención

    Conduites addictives en milieu professionnel : aspects réglementaires

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    Est-il raisonnable de confier des vies humaines à un sujet en état d'ivresse ou sous l'emprise de stupéfiants ou de médicaments agissant sur le système nerveux ? L'entreprise est directement concernée par les conduites addictives. Le médecin du travail doit agir dans le cadre de l'hygiène et de la sécurité en s'appuyant sur des bases juridiques tout en respectant la déontologie. Cette dernière est claire, l'aspect juridique l'est moins mais certainement suffisant pour agir. La responsabilité du médecin est engagée. Il doit tout mettre en oeuvre pour prévenir et faire cesser immédiatement une situation faisant encourir un danger particulier au salarié, à ses collègues de travail, à la collectivité et à l'environnement. Les dispositions légales sont les suivantes : Le Code Pénal (loi sur les stupéfiants du 31/13/1970), le Code de la Santé Publique (Art. L. 623 à L. 630), le Code de Déontologie (secret professionnel), le Code du Travail : si le dépistage des substances toxicomanogènes n'est pas précisé, le médecin dispose de nombreux moyens pour répondre : que ce soit dans son rôle de conseiller (article R. 241-41) ou dans la procédure d'aptitude (article R. 241-48 à 51). Le médecin du travail peut agir face au problème de la toxico-manie (circulaire n° 90/13 du 9 juillet 1990), le Code des Transports (délivrance du permis de conduire) : L'arrêté du 7/05/97 (JO du 29/05/97) fixe la liste des incapacités physiques incompatibles avec l'obtention ou le maintien du permis de conduire. Depuis le décret du 27 août 2001 et l'arrêté du 5 septembre 2001, la recherche de stupéfiants doit être pratiquée sur les conducteurs impliqués dans un accident mortel. L'article 21 de la loi du 15 novembre 2001 relative à la sécurité quotidienne souligne le fait que les officiers de police judiciaire peuvent également faire procéder à cette recherche en cas d'accident corporel. En pratique, il existe des droits et limites. La toxicomanie multiplie le risque de troubles du comportement, d'absentéisme, d'accident, de baisse de la vigilance. Dans le cadre des missions du médecin du travail, le dépistage éventuel des «dépendances» en entreprise ne doit pas conduire à une sélection, mais doit se placer dans une démarche de prévention. Le règlement intérieur doit rappeler l'interdiction de détention et d'usage de substances illicites au sein de l'entreprise et l'obligation de respecter les examens exigés par le médecin du travail, notamment pour les postes à risque. Il est indispensable d' adopter au sein de l'entreprise une attitude cohérente et une très large concertation avec la direction, les délégués du personnel et les CHS-CT. Il faut multiplier les campagnes d'information et créer des cellules de prévention. Le médecin traitant est régulièrement confronté à la toxicomanie, il se doit de la prendre en charge. Le médecin du travail a le devoir de s'intéresser à ce phénomène dont les conséquences sont multiples pour la santé et la sécurité de l'individu, de l'entreprise et de la collectivité

    Les dermatoses professionnelles dans le BTP

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    Le secteur du bâtiment et des travaux publics couvre un champ varié d'activités : construction, réparation, maintenance des bâtiments, ponts, routes, voies ferrées... Cette activité expose à de nombreuses poussières et différents matériaux. En dépit de la mécanisation, le contact avec le ciment reste important, surtout dans les petites entreprises. Le travail se réalise dans des conditions difficiles incluant chaleur, froid et atmosphère humide. Les dermatoses professionnelles dans ce secteur ont ainsi suivi le développement des processus industriels

    Les risques psychosociaux : de quoi parle-t-on ? L’approche française du droit de la santé mentale au travail

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    Bien que l’année 2012 marque le dixième anniversaire de la « naissance » de la « santé mentale » dans le Code du travail français, ce concept n’est toutefois pas nouveau pour les professionnels de la santé au travail. Ce fut réellement la Loi de 2002, dite de modernisation sociale, qui a propulsé sur le devant de la scène de l’entreprise la problématique de la santé mentale au travail, communément appelée « RPS » (risques psychosociaux). Véritable problème sociétal, les risques psychosociaux impactent directement le bien-être des travailleurs. Pourtant, ces risques sont particulièrement difficiles à appréhender par les acteurs de l’entreprise, tant par leur hétérogénéité (les RPS recouvrent diverses réalités quant à leurs effets sur la santé) que par leurs caractères subjectifs (l’évaluation du risque relève de la perception que tout un chacun peut avoir) et plurifactoriels (les RPS sont à l’interface de l’individu et de l’organisation de travail).While the year 2012 heralds the 10th anniversary of the « birth » of « mental health » in France’s Labour Code, the concept itself is nothing new to workplace health professionals. It was truly the so-called Year 2000 Social Modernization Bill (free translation) that was said to have catapulted centre stage business’s issue of mental health in work places, commonly referred to as psychosocial risks (PSR, in French : risques psychosociaux ou RPS). Truly a societal issue, the psychosocial risks directly impact workers’ well being. Yet these risks are particularly difficult to apprehend by business managers, whether owing to their heterogeneity (PSRs cover various realities with regard to their effects on health) or to their subjective characteristics (since risk evaluation depends upon the varying perceptions from one person to another) and multifactorial processes (PSRs are found in the interfacing of an individual and how work is organized)

    Santé travail : une nouvelle dynamique ?

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    International audienc

    Les nouvelles dispositions de la loi québécoise sur les normes du travail sont-elles réellement préventives en matière de harcèlement psychologique ?

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    This article examines, from a French perspective, the new provisions of the Act respecting Labour Standards, adopted in December 2002 and effective as of June 1, 2004, which aimed at preventing psychological harassment in the workplace in Quebec. It does not seek to establish a parallel with French laws or to compare their respective values, or else to highlight the undeniable advances, but rather to critically assess them based on the philosophy that underlies the French standards. Moreover, this interpretation will inevitably “grate on” the French and Quebec laws insofar as there are similarities between them.Cet article porte un regard français sur les nouvelles dispositions de la Loi sur les normes du travail, adoptées en décembre 2002 et entrées en vigueur le 1er juin 2004, visant la prévention du harcèlement psychologique en milieu de travail au Québec. Non en la rapprochant des textes français, ou en comparant leurs valeurs respectives, ni encore en soulignant les incontestables avancées, mais en tentant d’en avoir une lecture critique du point de vue de la philosophie qui baigne les normes françaises. Il est d’ailleurs incontournable que cette lecture «écorche» également les textes français et québécois dans la mesure où il existe, entre eux, des similitudes.Fantoni-Quinton Sophie, Frimat Paul. Les nouvelles dispositions de la loi québécoise sur les normes du travail sont-elles réellement préventives en matière de harcèlement psychologique ?. In: Santé, Société et Solidarité, n°2, 2006. Santé et travail. pp. 103-108

    LE COMITE REGIONAL DE RECONNAISSANCE DES MALADIES PROFESSIONNELLES DE LA REGION NORD - PAS DE CALAIS / PICARDIE (BILAN DES ANNEES 1996-1999)

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    LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    D'une coopération verticale et intégrative à une planification coopérative des actions (le cas de la gestion des prescriptions thérapeutiques hospitalières)

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    L'objectif principal de la thèse est de montrer que dans une situation de contrôle de processus où (1) la prise de décision est distribuée, dans la mesure où celui qui élabore les plans est différent de celui qui les exécute, et (2) de plus, la coopération entre les deux opérateurs est verticale et intégrative, on a nécessairement une dépendance cognitive mutuelle entre les partenaires. Ils doivent partager leurs connaissances et leurs représentations complémentaires de la situation avec chacun une vision globale sur le processus à gérer, chacun à son niveau de contrôle propre. Ceci va supposer une phase d'évaluation mutuelle critique de la situation et, selon nous, une élaboration partagée des plans. Dans ce cadre, la planification distribuée induit, selon nous, une activité coopérative pour l'élaboration des plans : on parlera de planification coopérative. Le cadre de l'étude concerne les activités de prescription thérapeutique par le médecin et d'administration des médicaments par l'infirmier qui sont des fonctions clés à l'hôpital. Depuis la mise en exergue des nombreuses erreurs médicamenteuses, de nombreuses études ont montré l'impact positif des systèmes informatisés sur la sécurité des patients. L'automatisation est alors considérée comme LA solution pour diminuer de façon significative les taux d'erreurs. Pourtant, malgré tous les efforts et les moyens apportés, l'implémentation d'une application de ce type demeure extrêmement difficile et depuis peu, certaines études montrent même la création d'erreurs nouvelles engendrées par l'introduction des systèmes. Ces outils de soutien reposent, en effet, sur une allocation des tâches bien déterminée. Et selon nous, sur le terrain, cette individualisation des tâches n'est pas concevable, ou alors elle génère de nouvelles erreurs dans les activités. La première partie de l'étude consiste en une analyse de l'activité médicale et soignante à partir d'observations in situ et d'entretiens avec les opérateurs. Une comparaison de situations de travail utilisant des dispositifs informatisés ou non (dispositifs papier) montre que plus qu'un problème d'outil informatique, les problèmes sont plutôt imputables, en grande partie, à un défaut de communications entre les partenaires, ce qui fragilise l'ajustement des représentations compatibles. De ce fait, la deuxième partie s'est focalisée sur le recueil et l'analyse approfondie des communications écrites et orales entre les deux partenaires. L'analyse montre que, globalement, les médecins ont besoin d'informations sur le patient et sur les résultats des actions précédentes, informations dont seuls les infirmiers ont une connaissance directe de par leur présence continue auprès des patients. Les infirmiers ont, quant à eux, surtout besoin d'accéder aux intentions du médecin lorsqu'il prend une décision thérapeutique. Dans une situation non familière, les communications orales se révèlent indispensables pour faciliter l'élaboration et le maintien d'une représentation partagée efficace. En, effet, pour élaborer et mettre à jour un référentiel commun adapté, les opérateurs doivent s'appuyer sur une intelligibilité commune, qui est d'autant plus difficile à atteindre que les deux partenaires ont des spécialités et des formations différentes. Sans communications orales, les artefacts externes ne suffisent pas à générer une représentation correcte de la situation. De plus, les résultats montrent que ces communications orales permettent également une réelle co-construction des plans de prise en charge entre les médecins et les infirmiers, ce qui permet une fiabilisation du contrôle et de la surveillance du processus. Enfin la troisième partie s'intéresse au caractère public de l'action qui peut faciliter l'apprentissage par les opérateurs. Une série d'entretiens est réalisée auprès d'infirmiers qui, selon l'organisation du service, participent ou non au déroulement de l'action médicale (prise de décision thérapeutique au lit du malade). L'analyse montre que (1) les communications médecins-médecins et médecins-patients et (2) le déroulement de l'examen clinique permet un certain apprentissage par les infirmiers des règles médicales utilisées, ce qui renforce l'intelligibilité attendue entre les acteurs. En conclusion, nous présentons une synthèse des résultats des trois études et discutons de la gestion collective des risques, pour laquelle, dans les situations nouvelles, une construction collective de l'expertise est nécessaire. C'est dans la confrontation des interprétations différentes de la situation et dans leur cohabitation au niveau collectif que réside une part non négligeable de la fiabilité collective. Nous insistons sur l'importance (1) de la conception de situations de travail facilitatrices de processus de partage et (2) de l'étude des activités coopératives pour éclairer certains choix de conception des systèmesLILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocSudocFranceF
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