12 research outputs found

    L'affichage en salle d attente influence-t-il les motifs de consultation ?

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    Objectif : L objectif principal de cette étude était de rechercher un lien entre les affiches présentes en salle d attente et les motifs de consultation des patients en cabinet de médecine générale. Matériel et Méthodes : Cette étude est un travail ancillaire de l étude ECOGEN. L étude ECOGEN est une enquête transversale multicentrique nationale réalisée en 2011-2012. Cinquante-quatre internes en stage chez 128 médecins généralistes y ont participé comme investigateurs. Un jour par semaine, les motifs de consultation de tous les patients se présentant au cabinet ont été codés selon la CISP-2. Les thèmes des affiches présentes dans les salles d attente des cabinets participants ont été recueillis par une enquête complémentaire par Internet et codés selon la CISP-2. Seules les affiches traitant d un problème de santé étaient relevées. Le critère de jugement principal comparait pour chaque thème le taux de motifs de consultation en rapport entre les cabinets présentant l affiche et les cabinets ne présentant pas l affiche dans leur salle d attente. Résultats : Vingt-huit internes investigateurs (52%) en stage chez 60 médecins généralistes maîtres de stage universitaires (MSU) ont accepté de répondre à l enquête. Entre le 28 novembre 2011 et le 30 avril 2012, 13 652 motifs de consultation et 26 thèmes d affichés ont été codés et inclus dans l analyse. Trois thèmes d affiches étaient significativement associés à une augmentation du nombre de motifs de consultation. Ces affiches concernaient les troubles de mémoire, la démence et la vaccination contre le HPV. Conclusion : L impact limité de l affichage en salle d attente ne retire pas toute pertinence à ce vecteur de communication, qui peut se justifier par ses fonctions d information générale, de pédagogie, d accueil, de mise en condition des patients, et même de décoration. La recherche d un impact plus fort sur les motifs de consultation pourrait se faire par la multiplication des supports d information en salle d attente et l intégration de l affichage dans des stratégies éducatives plus élaborées.ST ETIENNE-BU Médecine (422182102) / SudocSudocFranceF

    Impact des médias sur les motifs de consultation en médecine générale

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    Objectif : L objectif principal de notre étude était de rechercher un lien entre la médiatisation des sujets de santé et les motifs de consultation en médecine générale. Matériel et Méthodes : Cette étude est un travail ancillaire de l étude ECOGEN. L étude ECOGEN est une enquête transversale multicentrique nationale réalisée en 2011-2012. Cinquante-quatre internes en stage chez 128 médecins généralistes y ont participé comme investigateurs. Un jour par semaine, les motifs de consultation de tous les patients se présentant au cabinet ont été codés selon la CISP-2. La médiatisation des sujets de santé a été documentée par le recueil, pendant l ensemble de l étude ECOGEN, de toutes les dépêches santé éditées par l Agence France presse. Le critère de jugement comparait le nombre de motifs de consultation en rapport avec l événement entre les 15 jours précédant et les 15 jours suivant la survenue de l événement. Résultats : Entre le 28 novembre 2011 et le 30 avril 2012, 22 781 consultations et 11 021 dépêches AFP ont été recueillies. L analyse a porté sur 12 événements médiatiques, documentés par 1 000 dépêches. Ces événements relataient des scandales sanitaires, des problèmes de santé de personnalités, et des actualités sanitaires. Aucun événement médiatique de type scandale ou actualité sanitaire n a montré d impact significatif sur les motifs de consultation. Le seul événement significatif concernait un événement peu spécifique ; la tumeur pulmonaire d une personnalité politique (p=0.014). Conclusion : Si les événements médiatisés avaient un impact sur les motifs de consultation, celui-ci serait probablement limité et concernerait des événements rares, portant sur des sujets particulièrement impliquant.ST ETIENNE-BU Médecine (422182102) / SudocSudocFranceF

    Elaboration d'un guide pratique du jeune chercheur en médecine générale

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    La création d'un guide de recherche en médecine générale se justifie par la spécificité de cette recherche, la transversalité des méthodes auxquelles elle fait appel, et l'inexistence actuelle d'un document de ce type dans la littérature française. Ce guide propose au sein d'un unique recueil, un tour d'horizon des méthodes de recherche en médecine générale, sous un angle pragmatique et synthétique, à la portée de tout étudiant en médecine. Après avoir présenté les types d'études existants, ce guide aborde la méthodologie bibliographique, quelques notions de biostatistiques, puis les grands axes des études épidémiologiques, des tests diagnostiques, des études qualitatives, des revues de la littérature et des études médico-économiques. Des logiciels gratuits sont présentés par plusieurs tutoriaux. Enfin, le guide s'intéresse aux aspects pratiques de réalisation et de présentation d'une études. Ainsi, il ambitionne à sa mesure de promouvoir notre spécialité.ST ETIENNE-BU Médecine (422182102) / SudocSudocFranceF

    Choix de carrière (être médecin urgentiste dans la Loire)

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    La médecine d urgence présente des enjeux démographiques forts, du fait notamment de l augmentation constante de la fréquentation de ses services. Les données décrivant le parcours des médecins urgentistes français apparaissent insuffisantes pour envisager les perspectives d évolution des médecins urgentistes actuellement en exercice. L objectif principal était d évaluer sur 10 ans, la proportion de médecins urgentistes choisissant de se réorienter. Les objectifs secondaires étaient d évaluer la durée d exercice de la médecine d urgence avant réorientation, d estimer l impact des facteurs de choix et d arrêt d une carrière d urgentiste, de décrire les types d exercice de reconversion et de comparer le profil des médecins urgentistes exerçant en 2010 avec ceux exerçant en 2000. Une enquête par questionnaire papier et Internet a été mise en place auprès de l ensemble des médecins urgentistes de la Loire ayant exercé en 2000 et en 2010, et réalisée entre le 23/06/2011 et le 20/07/2011. 43 (62.3%) des 69 médecins exerçant en 2000 et 70 (71.4%) des 98 médecins exerçant en 2010 ont répondu. Entre 2000 et 2010, 23.3% [10,7-35,9] des médecins répondants ont arrêté d exercer l urgence, après 6.9 années en moyenne. Ils se sont réorientés vers la médecine-générale, mais aussi vers des spécialités hospitalières parfois proches de l urgence. Les motifs de réorientation étaient essentiellement liés aux violences, aux événements indésirables et au planning de travail. Par rapport à l année 2000, les médecins exerçant en 2010 étaient plus âgés et plus diplômés en urgence. Leurs motifs de choix d exercice de la médecine d urgence n étaient pas significativement différents, mettant en avant la diversité clinique, les cas critiques et l imprévisibilité du métier. Entre 2000 et 2010, 23.3% des médecins urgentistes ont arrêté d exercer la médecine d urgence. Les motifs d abandon recensés laissent penser qu une amélioration de la sécurité et de l organisation du temps de travail pourraient diminuer ce taux. Le profil des médecins exerçant en 2010, peu différent de ceux exerçant en 2000, laisse présager une évolution similaire.ST ETIENNE-BU Médecine (422182102) / SudocSudocFranceF

    Urgence ressentie et durée d attente

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    Contexte : Dans un contexte de hausse de la fréquentation des services d urgences, l amélioration des délais d attente et la réponse à l urgence ressentie par les patients apparaissent comme des marqueurs de qualité incontournables. Aucune étude ne semble avoir étudié le lien entre ces critères. Objectifs : L objectif principal était de rechercher une corrélation entre urgence ressentie et durée d attente. Les objectifs secondaires recherchaient une évolution de l urgence ressentie au cours de l attente, une influence du moment de la présentation sur la durée d attente, et une corrélation entre durée d attente et satisfaction. Méthodes : Une étude descriptive prospective a été réalisée entre le 27 juin et le 04 juillet 2011 auprès des patients majeurs entrant en salle d attente dans le service des urgences de 4 centres hospitaliers de la Loire. Le questionnaire recueillait leur degré d urgence ressentie (sur une échelle de 1 à 10), leur satisfaction (sur une échelle de Lickert) ainsi que l horaire de leur entrée et sortie de salle d attente. Résultats : 249 réponses exploitables (41%) ont été recueillies. L urgence ressentie par les patients à leur arrivée était associée (p<0.0001) mais non corrélée à leur durée d attente ( spearman = -0.049 ; p=0.441). L attente faisait significativement diminuer l urgence ressentie (d=-0.447 ; p<0.0001), notamment lorsque sa durée ne dépassait pas 2 heures, sans corrélation significative ( pearson = 0.11 ; p= 0.105). La durée d attente variait au cours de la journée (p<0.0001) mais pas en fonction du jour de la consultation. La satisfaction des patients était significativement corrélée à leur durée d attente (p = -0.402 ; p<0.0001). Conclusion : Dans un objectif d amélioration de la qualité de prise en charge aux urgences, ces résultats encouragent l information du patient et incitent à focaliser les efforts de diminution des délais sur des durées d attente supérieures à 2 heures.ST ETIENNE-BU Médecine (422182102) / SudocSudocFranceF

    Prescription de morphine chez la personne âgée en médecine générale (améliorer les pratiques et les recommandations)

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    Introduction : En médecine générale, les données de la littérature montrent que les douleurs seraient globalement sous traitées, et ce d'autant plus chez la personne âgée et lorsqu'il faut employer des morphiniques. L'objectif de cette étude était d'effectuer la synthèse des facteurs influençant la prescription de morphine chez la personne âgée pour rechercher des pistes d'amélioration aussi bien des pratiques que des recommandations.Méthode : Une revue systématique de la littérature a été réalisée sur les bases de données PubMed, Cochrane, Francis et Pascal. Pour chaque étude incluse, les facteurs influençant la prescription de morphine ont été extraits. Ces facteurs étaient soit des facteurs basés sur les données de la science, soit des facteurs constatés dans les pratiques. Les divergences entre les données de la science et les pratiques ont été relevées pour mettre en évidence les pistes d'amélioration des pratiques et des recommandations. Résultats : 32 facteurs de prescription ont été extraits des 40 articles inclus : 18 relevaient de recommandations ou de travaux d'experts et 24 de la pratique des médecins généralistes. Les divergences entre recommandations et pratiques portaient notamment sur les douleurs non cancéreuses, l'évaluation de la douleur et la crainte des effets secondaires. Conclusion : Les divergences pointées par ce travail pourraient être des pistes d'amélioration des pratiques et/ou des recommandations.ST ETIENNE-BU Médecine (422182102) / SudocSudocFranceF

    Corrélation entre zones désertifiées et perception de la population (étude GéoPercept)

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    Objectif : L objectif principal de cette étude était d évaluer la corrélation entre le ressenti de la population et les zonages proposés par la Mission Régionale de Santé et l Union Régionale des Professionnels de Santé. Matériel et méthodes : Une enquête téléphonique a été réalisée auprès de l ensemble de la population de la Loire, entre le 27/02/2012 et le 03/03/2012. Le critère de jugement principal était le taux de répondants s estimant en zone sous-dotée, dans l immédiat ou dans les 5 prochaines années. Résultats : 1 757 appels ont été réalisés. 1 088 personnes étaient éligibles et 1 053 (97%) ont accepté de participer à l étude. 388 répondants (36.8%, intervalle de confiance à 95% : 33.9-39,8) ont déclaré ressentir un déficit en médecins généralistes sur leur commune au moment de l enquête et 574 (54.9%, IC95 : 51.9-57.9) pensaient que leur commune serait en déficit 5 ans plus tard. Aucune corrélation significative n a été retrouvée entre les différents types de zonages et le ressenti de la population. Si les zonages identifient les territoires sous-dotés essentiellement dans le nord et le sud-ouest du département, les communes où le plus d habitants ressentaient un déficit se situaient plutôt au centre du département. Dans plusieurs agglomérations (dont Saint-Etienne), près de la moitié de la population s estimait en zone sous-dotée. Conclusion : La définition des zones sous-dotées n apparait pas corrélée à la perception de la population. Ce ressenti pourrait être pris en compte comme un critère à part entière pour la définition des futures zones déficitaires.ST ETIENNE-BU Médecine (422182102) / SudocSudocFranceF

    Larevue médicale Prescrire et le métier de médecin (une étude qualitative)

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    Introduction : L affaire du Mediator® a donné un nouveau rayonnement à la revue Prescrire. Cette revue ne fait cependant pas l unanimité. Certaines critiques qui lui sont faites touchent aux valeurs qui sous-tendent la profession médicale. L objectif de cette étude était d explorer la perception de cette revue par les médecins généralistes pour rechercher ce qu elle traduisait de leur vision du métier de médecin. Matériel et méthodes : Une enquête qualitative par entretiens semi-dirigés a été réalisée auprès de médecins généralistes de la Loire et de l Indre et Loire. Le guide d entretien comprenait 9 questions ouvertes se rapportant à la revue Prescrire, son utilisation, ses singularités, son impact, ainsi qu à ses valeurs et ses limites. Une analyse thématique de contenu a été réalisée à partir d un double codage indépendant. Résultats : Quinze entretiens ont été effectués entre juin et septembre 2012. Les médecins accordaient une grande confiance dans la revue Prescrire, considérée comme une référence voire comme un garant médico-légal. A défaut de pouvoir critiquer sa méthode, son indépendance constituait un gage de fiabilité en soi. La revue apparaissait comme un outil d émancipation vis-à-vis des firmes pharmaceutiques et du milieu hospitalo-universitaire. Elle était perçue comme plus crédible que les instances gouvernementales. Son intransigeance était plébiscitée, bien que paradoxalement, elle était perçue comme en décalage avec la pratique et les attentes des patients. Deux types d attitudes en résultaient : certains médecins prenaient des libertés vis-à-vis du discours de la revue, non sans éprouver parfois de la culpabilité, quand d autres faisaient un constat d échec qui les amenaient à abandonner leur lecture pour renouer avec leurs pratiques. Conclusion : Bien qu ils y trouvaient des valeurs d indépendance, d intransigeance et un outil d émancipation, les médecins pouvaient être mis en difficulté par la mise en pratique des recommandations de la revue Prescrire.ST ETIENNE-BU Médecine (422182102) / SudocSudocFranceF

    Management of superficial venous thrombosis in unevaluated situations: Cancer, severe renal impairment, pregnancy and post-partum

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    International audienceBackground Information is lacking as to the management of patients with superficial venous thrombosis (SVT) whose profile has been excluded from trials, such as patients with active cancer, severe renal impairment, or pregnancy. Objectives To describe the frequency and management of SVT occurring in these situations. Methods We retrospectively analyzed the frequency, management and evolution of all patients with isolated SVT associated with either active cancer, severe renal impairment, or pregnant or postpartum women, diagnosed in 2 university hospital between January 1st, 2015 and December 31st, 2016. Results Of the 594 isolated SVTs individualized from the 7941 reports screened, 149 SVTs (105 in the upper extremity, 44 in the lower extremity) were analyzed: 94 (63%) associated with active cancer, 27 (18%) with severe renal impairment and 30 (20%) pregnant or postpartum women. SVT was treated with anticoagulant in 34 (36%) patients with cancer, 3 (11%) patients with severe renal impairment and 19 (63%) pregnant or postpartum women. At 3-month, 16 patients (10.8%) had a further venous thromboembolic event, 8 (5.4%) major bleeding, and 9 (6.1%) died. Conclusion SVT in patients with active cancer, severe renal impairment and pregnant or postpartum women represents a quarter of isolated SVTs diagnosed. Heterogeneity of treatment patterns mainly affects patients with cancer and severe renal impairment. Poor outcomes, although probably linked to morbidity, call for dedicated research in these specific situations
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